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En hommage à
CAVALIER-KING-CHARLESvabou prince
Il est né le:06/06/2004
Il nous a quittés le:10/09/2012
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820 messages
Déposé par poutounou le 27/11/2022Que c’est beau : « Les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge… » * Pour un défunt * Dans ma mémoire tu vis encore et je sens palpiter en moi ton petit corps J’avais creusé de mes mains un coin de terre où désormais tu reposes mon bel amour canin Comment, privé de ta présence, éteindre mon chagrin ? Comment ne plus entendre tes petits aboiements maintenant noyés dans l’inexorable silence ? Je pleure, je pleure les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge Je dois rendre les armes et consentir au songe que tu es devenu * Kamal Zerdoumi, 2022 |
Déposé par poutounou le 23/11/2022Que c’est beau : « déracinée de toi, j’ai froid, j’ai froid… » * Sans toi…(extrait, légèrement modifié) * Sans toi J’ai essayé de m’étourdir De courir les plaisirs Sans toi, sans toi Mais c’était juste Des confettis dans mes cheveux J’avais les yeux Remplis de larmes * Et je reste plantée là Déracinée de toi J’ai froid, j’ai froid J’ai froid de ne plus me pencher sur ton doux museau Je suis un saule inconsolable * J’ai des milliers de feuilles pour t’écrire Te parler de ma vie sans toi Te dire, te dire Te dire des choses qui voudront dire toujours J’ai besoin de toi Si loin de moi Irremplaçable |
Déposé par poutounou le 20/11/2022Pauvre Médor ! Heureusement que les chiens ne sont pas rancuniers… * Le chien de chasse * Médor est un vrai chien de race, Des mieux nés et des mieux appris ; Il n'a pas d'égal, soit qu'il chasse Lièvre ou lapin, caille ou perdrix. Le maître aussi jamais ne va battre les plaines, Fouiller ses bois et ses garennes, Qu'à le suivre Médor n'ait été convié ; Et pourtant, au retour, lorsque le maître dîne Du gibier dont Médor a fourni sa cuisine, À la cour, sans égard, Médor est renvoyé. * En plus d'un cas la chose ainsi se passe. Au dévouement ce sort est parfois destiné ; Et tel qu'on invitait à l'heure de la chasse, S'est vu chassé de même à l'heure du dîner. * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par poutounou le 16/11/2022C’est tout à fait vrai : les chiens ne connaissent pas l’ingratitude. Ils sont éternellement reconnaissants du bien que nous leur faisons : une caresse = une léchouille ou la truffe froide dans le cou… !!! * Les amis à deux pieds * « Je préfère un bon cœur à tout l'esprit du monde, Et d'amis à deux pieds je me passe fort bien, » Disait certain monsieur qui vit avec son chien Dans une retraite profonde. « Je n'ai pas d'autre ami que lui, Humains ; et s'il tient aujourd'hui La place qu'en mon cœur longtemps vous occupâtes C'est qu'il ne m'est pas démontré Que l'on ait aussi rencontré L'ingratitude à quatre pattes. » * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par poutounou le 13/11/2022Petit poème charmant…et les chiens nous déclament des vers et chantent « La marseillaise » en canon… ! Que c’est drôle !!! * La clé des champs * On a perdu la clé des champs ! Les arbres, libres, se promènent, Le chêne marche en trébuchant, Le sapin boit à la fontaine. * Les buissons jouent à chat perché, Les vaches dans les airs s'envolent, La rivière monte au clocher Et les collines cabriolent. * J'ai retrouvé la clé des champs Volée par la pie qui jacasse. Et ce soir au soleil couchant J'aurai tout remis à sa place. * Jacques Charpentreau |
Déposé par poutounou le 09/11/2022Que c’est beau : « Mais, voici que se sont ouverts les grands bras de la lumière » !!! * Le ciel est à moi * J’étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumière Et voilà que je pars vers l’univers Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L’infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! * J’étais sans vie et sans voix L’âme pleine de « pourquoi » Perdu dans les silences et dans le mots Quelle est la raison des choses Des galaxies et des roses ? On le sait quand on sait Que tout est beau. Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L’infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! * J’étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumière Et voilà que je pars vers l’univers ! * Chanson du film « Le papillon bleu », interprétée par Marie-Hélène Thibert |
Déposé par poutounou le 06/11/2022Nous avons tous une petite histoire de ce genre à raconter : la langue du chien qui console, qui caresse et qui guérit. Combien de fois ai-je posé ma tête contre celle de Rubens. J’avais un chagrin, une douleur… Les larmes coulaient et d’un coup de langue douce et chaude mon « doux cœur » balayait ce qui me faisait souffrir. Ils sont comme ça nos Anges : ils donnent et donnent plein d’Amour sans compter, sans calcul, sans tricherie… !!! * La langue du chien * On ne supporte qu'à moitié Le poids des misères humaines, Quand le ciel accorde à nos peines Les tendres soins de l'amitié. Près de ce chien voyez son maître : Blessé par le poignard d'un traître, Dans sa douleur comme il sourit À l'infatigable tendresse De la langue qui le caresse Et tout à la fois le guérit ! * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par poutounou le 02/11/2022En ce jour de la fête des morts, nous pensons fort à ceux qui sont partis vers d’autres cieux, humains ou animaux. « Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses… ». * Vivre et croire * Vivre et croire, c’est aussi accepter que la vie contienne la mort et que la mort contienne la vie. C’est savoir, au plus profond de soi, qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses. * Tu ne nous as pas quittés Mais tu t’en es allé au pays de la Vie, Là où les fleurs Plus jamais ne se fanent, * Là où le temps Ne sait plus rien de nous, ignorant les rides et les soirs, Là où c’est toujours matin, Là où c’est toujours serein. * Tu as quitté nos ombres, Nos souffrances et nos peines. Tu as pris de l’avance Au pays de la Vie. * Je fleurirai mon cœur En souvenir de toi, Là où tu vis en moi, Là où je vis pour toi. * Et je vivrai deux fois… * Par Père André Marie |
Déposé par poutounou le 30/10/2022Merci Monsieur Hugo pour cette petite poésie toute mignonne… !!! * La tombe dit à la rose * La tombe dit à la rose : – Des pleurs dont l’aube t’arrose Que fais-tu, fleur des amours ? La rose dit à la tombe : – Que fais-tu de ce qui tombe Dans ton gouffre ouvert toujours ? * La rose dit : – Tombeau sombre, De ces pleurs je fais dans l’ombre Un parfum d’ambre et de miel. La tombe dit : – Fleur plaintive, De chaque âme qui m’arrive Je fais un ange du ciel ! * Victor Hugo |
Déposé par poutounou le 26/10/2022Cette jolie petite histoire m’a fait verser une larme…Un simple geste d’Amour qui ne coûte rien qu’un peu d’encre et fait tant de bien… !!! Nos Anges aussi nous font plein de « wouf » tous les jours et on les garde précieusement dans notre cœur… * En avril dernier, Mary et Roberto Westbrook ont dû dire adieu à Moe, leur fidèle beagle âgé de 13 ans. Mais pour Luke, un garçonnet de 3 ans et demi, la perte de son compagnon de jeu a été plus difficile à comprendre… La famille a donc décidé d’écrire des lettres au chien en les envoyant au « Paradis des chiens » afin de prendre de ses nouvelles. * « On ne pouvait pas leurrer notre fils : nous allions régulièrement mettre les lettres dans notre boîte aux lettres », indique Mary Westbrook à la presse. « Le soir, quand notre fils dormait, j’allais rechercher le courrier avant que le facteur ne l’emporte. » * « Je te « wouf » Luke ! » Mais un jour, Mary a oublié de récupérer la lettre. « Je pensais que la lettre allait être jetée par le facteur ou qu’on allait se moquer de nous », dit-elle. Elle ne s’attendait certainement pas à trouver une réponse à ce courrier dans sa boîte aux lettres le lendemain. * Signée de la patte de Moe, la carte disait : * « Je suis au paradis des chiens. Je joue toute la journée et je suis heureux. Merci d’être mon ami. Je te « wouf » Luke ! » * Le garçonnet était aux anges après avoir reçu ce mot. Ses parents sont émus. « La gentillesse de cet inconnu m’a bouleversée », ajoute la mère du petit bonhomme. * « C’est juste de l’amour » * Après avoir raconté cette magnifique histoire aux médias locaux, The Virginian-Pilot a réussi à retrouver l’auteur de cette lettre touchante. Il s’agit en fait d’une employée de la poste, Zina Owens. * La jeune femme, âgée de 25 ans, dit n’avoir écouté que son cœur : « Il y avait un enfant qui avait perdu son chien, et chaque fois que l’on perd quelqu’un ou quelque chose qu’on aime, cela fait mal. Cette lettre m’a touchée, je voulais y répondre. C’est juste de l’amour. » |
Déposé par poutounou le 23/10/2022Petite poésie rigolote en ce dimanche d’automne… * Chien-chien à sa mémère * Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’on me met ? De quoi j’ai l’air ? Un bonnet, Un manteau en mohair, Des gants À mes pattes de devant, Des genouillères Et des chaussons À celles de derrière. * Non mais ! Quelle idée Vous avez, Vous les mémères À chien-chien ! * C’est peut-être l’hiver, Mais je n’ai pas froid ! Je me porte bien. J’ai mes poils à moi. Alors s’il vous plaît, Laissez mon derrière À l’air ! * de Jean-Pierre Andrevon |
Déposé par poutounou le 19/10/2022Quelles jolies « paroles » de Monsieur Jean Ferrat, ce grand poète, en hommage à son chien Oural. C’est sûr qu’au Paradis des chiens ils nous attendent, leur long museau à la « fenêtre »… * Oural Ouralou * C'est dans l'aube chère à Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyère Sous tes pattes fraîches légères S'élevaient comme une oraison Berger des landes familières Tu vivais digne et solitaire Animal doué de raison J'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre A deux pas de notre maison * Hourrah oural ouralou Oural ouralou * Hourrah oural ouralou Oural ouralou * On voit souvent des souveraines A la place des rois qui règnent Rien qu'en posant leurs yeux dessus Il faut se méfier du paraître De nous deux qui était le maître Nous ne l'avons jamais bien su Tu vécus la vie parisienne La nuit sur les quais de la Seine Les music-halls et les tournées Et cette vie qui fut la mienne Il me semble que tu l'entraînes A la semelle de tes souliers * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Jour après jour il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaître C'est ce qui fait vieillir trop tôt Au paradis des chiens peut-être Ton long museau à la fenêtre Tu nous accueilleras bientôt Au triple galop caracole Je vois tes pattes qui s'envolent Chevauchant l'herbe et les nuées Le vent siffle dans ton pelage * Vole vole mon loup sauvage Comme au temps des vertes années * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Jean Ferrat |
Déposé par poutounou le 16/10/2022Qui nous surveille ??? Notre Ange peut-être !!! * Quelqu'un * De l'autre côté du miroir Quelqu'un nous épie Quelqu'un compte nos fils d'argent un à un. Quelqu'un regarde se serrer l'épervier des rides Quelqu'un nous garde Quelqu'un nous emporte Quelqu'un ouvre et ferme des portes à l'envers. Quelqu'un nous oublie Quelqu'un vend de l'espoir Quelqu'un au visage blanc ou doré de l'autre côté du miroir sur le tain de la nuit. Quelqu'un, quelqu'un, quelqu'un mais qui ? * Armand Lanoux ("La tulipe orageuse " Seghers 1959) |
Déposé par poutounou le 12/10/2022Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!! * L'automne * On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. * Lucie Delarue-Mardrus |
Déposé par poutounou le 09/10/2022Toi c’est Toi, à jamais en moi… !!! * Toi Esther Granek * Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie * Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois * Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant * Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon cœur * Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… * Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… * Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. * Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 05/10/2022Que c’est bien écrit : « toutes les larmes sont figées, quelque chose y pleure toujours. » * Les pleurs * Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907) * Recueil : Les solitudes (1869). * J'aime les grottes où la torche Ensanglante une épaisse nuit, Où l'écho fait, de porche en porche, Un grand soupir du moindre bruit. * Les stalactites à la voûte Pendent en pleurs pétrifiés Dont l'humidité, goutte à goutte, Tombe lentement à mes pieds. * Il me semble qu'en ces ténèbres Règne une douloureuse paix ; Et devant ces longs pleurs funèbres Suspendus sans sécher jamais, * Je pense aux âmes affligées Où dorment d'anciennes amours : Toutes les larmes sont figées, Quelque chose y pleure toujours. * René-François Sully Prudhomme. |
Déposé par poutounou le 02/10/2022On ne dit pas assez souvent « je t’aime » ! On devrait le dire sans cesse, le matin, l’après-midi, le soir, la nuit…à son compagnon ou sa compagne, à ses amis (es), à son chien bien sûr ou, tout simplement, à ceux que nous aimons… !!! * Je t’aime * Aucun jour je ne me suis dit Que tu pouvais être mortel. Tu ressembles au Paradis, À tout ce qu'on croit éternel ! Mais, ce soir, j'ai senti, dans l'air Humide d'un parc triste et blême, La terreuse odeur des asters Et du languissant chrysanthème... Quoi ! tu peux mourir ! et je t'aime ! * Poème de l'amour Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles |
Déposé par poutounou le 28/09/2022Joli petit poème… Moi aussi j’adore mon lit quand dehors il fait gris… Le Printemps est encore bien loin... * L'automne * Quand s'annonce l'automne La marmotte marmonne, Rentre dans sa maison Et dit : "C'est la saison Où mon lit a du bon ; Dormons." Et elle attend le temps du soleil… Le printemps En dormant… * Georges Jean |
Déposé par poutounou le 25/09/2022L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr... * L'automne * Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sévère, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. * Comme toutes les voix de l'été se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l'eau même a froid. * Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les étangs demain. * Le silence est léger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flûte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux * S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu'il va transfigurer Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 21/09/2022Petit poème rigolo ! Attention aux puces, doux Ange, elles sont malignes !!! * Une puce prit le chien Pour aller de la ville Au hameau voisin. A la station du marronnier Elle descendit. “Vos papiers!” dit l’âne Coiffé d’un képi. “Je n’en ai pas!” “Alors que faites vous ici?” “Je suis infirmière Et je fais des piqûres A domicile!” * Paul Clausard |
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