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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERChanel
Il est né le:30/03/2007
Il nous a quittés le:17/09/2019
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Déposé par poutounou le 17/05/2023C’est vrai, ils sont si nobles, si purs, si beaux nos loulous et louloutes !!! Cela ne peut être qu’un « travail » d’Ange : un rêve devenu réalité… !!! * Extrait de « Close to you » des Carpenters * Close To You (Près De Toi) * Pourquoi les oiseaux Apparaissent-ils tout à coup ? Chaque fois que tu es là Tout comme moi Ils désirent ardemment être Près de toi * Pourquoi les étoiles Tombent-elles du ciel ? Chaque fois que tu te promènes Tout comme moi Elles désirent ardemment être Près de toi * Le jour où tu es né Les anges se sont réunis et ont décidé De rendre un rêve réalité Alors ils ont saupoudré de la poussière lunaire dans tes poils Et de l'or et la lumière des étoiles dans tes beaux yeux |
Déposé par poutounou le 14/05/2023Très belle chanson du poète Yves Duteil. Des fois on souffre tellement, qu'on aimerait bien pouvoir se réfugier dans un merveilleux rêve... * Il y a des jours où, quand le jour se lève, On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne, Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Alors, on ferme les yeux un instant. Quand on les rouvre, tout est comme avant. Les gens vous voient et leur regard s'étonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent, Et, qu'un matin, tous les chagrins s'effacent Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne, Qu'il y a des jours où l'on n'est plus personne, * Qu'il y a des jours où, quand le jour se lève, Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves Et s'endormir lorsque le clocher sonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Yves Duteil |
Déposé par poutounou le 10/05/2023Oh oui, doux Anges, vos noms resteront à jamais, bien au chaud ou au frais, dans nos cœurs, car on ne peut, on ne veut oublier le nom d’un ami pur et sincère comme vous. * J’ai écrit ton nom… * J’ai écrit ton nom sur le sable, Mais la vague l’a effacé. J’ai gravé ton nom sur un arbre, Mais l’écorce est tombée. J’ai incrusté ton nom dans le marbre, Mais la pierre a cassé. J’ai enfoui ton nom dans mon cœur, Et le temps l’a gardé. |
Déposé par myriam31 le 30/04/2023Joli mois de Mai… Quelques brins de douceur Quelques brins de bonheur Pour apporter la chance Et la joie à ceux qui t’aiment. Je vous offre ce poème, C’est bien peu Mais c'est avec mon coeur Que je vous souhaite Toute une année de bonheur De milliers de brins de muguet, je recouvre ta jolie frimousse Que ces clochettes t’apportent Douceur, bonheur au paradis. .Bien amicalement la maman de BB Lucky |
Déposé par poutounou le 12/04/2023Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delà l’attente Par delà moi même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent. * Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
Déposé par Touky le 30/03/2023Ma Chanel, C'est ton aniversaire de naissance aujourd'hui, 16 ans. * Je t'ai souvent imaginée bébé, car tu avais déjà 4 1/2 ans quand nous t'avons accueillie, mais ta première maman ne nous a pas montré de photos de toi. * Les 8 années partagées avec toi n'ont été que pur bonheur, tant tu as toujours été joyeuse, joueuse, affectueuse. En ce jour je m'en souviens avec bonheur et émotion, et te suis reconnaissante de tout ce que tu nous a donné. * Je t'envoie plein de câlins, ma Chanel, et te fais de gros bisous sur ton petit ventre rose, tu aimais tant ça. * Pensées à ton petit Presto, indissociable de toi. 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 |
Déposé par poutounou le 29/03/2023Magnifique écrit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur ! * Sois tranquille d’Emmanuel Moire * Je sais la peine Je sais les pleurs Et les pensées Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence Je sais le manque Et les regrets Les souvenirs Qu'il faut revivre Et partager Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libère Enfin * Je sais le temps Je sais les heures Les nuits passées Que les rêves ne peuvent soulager Je sais l'effort Et le courage À retrouver Se souvenir Qu'il faudra vivre Et continuer Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas N'oublie pas Je suis là Je suis là Je suis là Là * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Et sois certain Où que tu sois Je veille sur toi |
Déposé par poutounou le 22/03/2023L’important c’est de vous aimer, vous nos magnifiques Anges… * L'important c'est d'aimer * Peu importe ce qu'on donne Un sourire, une couronne A quelqu'un ou bien à personne Peu importe ce qu'on donne Donner c'est comme recevoir Mais sans s'en apercevoir Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on laisse A tous ceux qui nous délaissent Qu'on survive ou qu'on disparaisse Peu importe qui nous blesse Laisser c'est comme tout vouloir Mais sans s'en apercevoir * C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime C'est presqu'une promesse d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on dit Avec des mots ou des cris Quand c'est le coeur qui parle aussi Peu importe ce qu'on vit Il faut toujours le vouloir Et bien s'en apercevoir * Comme quand on sourit à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir * D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé D'aimer quand même Comme je voudrais que l'on m'aime * Pascal Obispo |
Déposé par poutounou le 19/03/2023Hélas ! Faut-il que meure ce bonheur ? * Impression de printemps * Il est des jours - avez-vous remarqué ? - Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. * L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant * Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'être plutôt trompé gentiment, soi. * La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. * Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ? Meurent plutôt la vie et son tourment ! Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur D'à jamais perdre un moment si charmant. * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par poutounou le 15/03/2023Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! * Le ballet des heures * (Le Dieu Pan parle :) * Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu'à l'amour. * Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure, Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. * Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l'heure qui s'en va. * Vous trouverez toujours, depuis l'heure première Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l'ombre des bois. * Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l'oubli du passé. * Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie ! L'amour c'est l'immortalité ! * Gérard de NERVAL (1808-1855) |
Déposé par poutounou le 12/03/2023Qu’elle est belle cette poésie de Théophile Gautier !!! Mais qu’il se dépêche un peu le printemps : envie d’un peu de chaleur et de doux rayons du soleil… * Premier sourire du printemps * Tandis qu'à leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. * Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * Théophile GAUTIER (1811-1872) |
Déposé par poutounou le 22/02/2023Que c’est beau : « voile ma douleur solitaire »… * A la nuit * Toujours le malheureux t'appelle, Ô nuit, favorable aux chagrins ! Viens donc, et, porte sur ton aile L'oubli des perfides humains. Voile ma douleur solitaire ; Et, lorsque la main du Sommeil Fermera ma triste paupière, Ô dieux ! reculez mon réveil ; Qu'à pas lents l'aurore s'avance Pour ouvrir les portes du jour : Importuns, gardez le silence, Et laissez dormir mon amour. * Evariste de PARNY (1753-1814) |
Déposé par poutounou le 19/02/2023Ton souvenir aussi se creuse plus avant, mon doux Ange... * La Grand-mère * Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère, La bonne femme, et, quand on l'enterra, Parents, amis, tout le monde pleura D'une douleur bien vraie et bien amère. * Moi seul j'errais dans la maison, surpris Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche De son cercueil, quelqu'un me fit reproche De voir cela sans larmes et sans cris. * Douleur bruyante est bien vite passée : Depuis trois ans, d'autres émotions, Des biens, des maux, des révolutions, Ont dans les murs sa mémoire effacée. * Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ; Depuis trois ans, par le temps prenant force, Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce, Son souvenir se creuse plus avant ! * Gérard de Nerval ("Odelettes", 1832) |
Déposé par poutounou le 15/02/2023Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!! * Le veilleur solitaire * Il y a toujours dans la nuit de la ville une petite fenêtre qui brille très loin au bord du ciel une fenêtre au loin, une lampe qui brûle, un homme ou peut-être un enfant penché sur la page d'un livre où les mots brûlent et brillent. Et le cœur de l'homme ou de l'enfant brûle d'un sang plus vif, s'exalte, s'illumine. * Il y a toujours au bord du ciel un veilleur solitaire qui cherche dans la nuit son chemin de clarté. * Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999) |
Déposé par poutounou le 08/02/2023Soulagement * Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose, Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penché vers les pavés, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière, Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant. * O les rêves alors que je fais en marchant, Dans la tranquillité de cette solitude, Quand le calme revient avec la lassitude ! Je me sens mieux. * Je vais où me mène mon coeur. Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur, Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune, Je me surprends parfois à voir monter la lune. |
Déposé par poutounou le 01/02/2023Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges... * Les caresses des yeux * Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'âme aux limites de l'être, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître. * Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n'exprime que lui les choses immortelles Qui passent par instants dans nos êtres frivoles. * Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses, Elles gardent encor leur limpide tendresse ; * Faites pour consoler, enivrer et séduire, Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes ! Et quelle autre caresse a traversé des larmes ? * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura… * Des sourires, pour chasser la tristesse, De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaître les doutes, Des gourmandises, pour croquer et déguster la vie, Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles, De la générosité, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires, De la santé, en veux-tu, en voilà… Du courage, pour continuer à avancer ! Et de l’Amour, beaucoup d’Amour, parce que sans Amour rien ne va… * Certes, les années passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur âme d'enfant, l'essentiel est là. Je vous souhaite à tous et toutes, ainsi qu’à vos proches, une très bonne année 2023 avec une santé du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et d’Amour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux à votre ou vos anges... Pour ceux qui n’aiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux là sur le bout de la truffe… * Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » d’Iron… |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cœur ! Avant tout, je vous souhaite à tous de passer un merveilleux Noël avec des surprises et une bonne tonne d’Amour… !!! Je vous envoie un joli petit conte de Noël ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont à présent, et bien sûr qu’un jour nous les rejoindrons comme le géant du jardin, c’est une évidence… !!! * Petit conte de Noël : le jardin du géant * Tous les après-midis, en revenant de l'école, les enfants allaient jouer dans le jardin du Géant qui était parti depuis sept ans déjà. Le jardin était ravissant ; ça et là, sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient à des étoiles. Vers le ciel magnifique, s'élançaient douze pêchers qui au printemps s'épanouissaient en délicates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fête. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrêtaient de jouer pour les écouter. C'était le jardin du Bonheur... * Un jour, le Géant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'était un Géant très égoïste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un écriteau : Défense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'Egoïste, c'était encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvé son logis. Il invita Madame La Grêle à venir le rejoindre et tous deux s'en donnèrent à coeur joie... Ils décidèrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'année. Le Géant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'épanouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le Géant s'approcha de la fenêtre et aperçut une multitude d'enfants installés sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'étaient mis à refleurir... et la grêle et le vent s'étaient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec délice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver était resté avec ses amis Grêle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelé, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper à l'arbre. Le Géant comprit alors son égoïsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je démolirai le mur, et mon jardin sera à tout jamais la cour de récréation des enfants. » * Le Géant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit très doucement la porte et pénétra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayés qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux étaient si pleins de larmes glacées qu'il ne vit pas le Géant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitôt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon étendit ses deux bras et les jeta autour du cou du Géant, et l'embrassa (c'était la première fois qu'on embrassait le Géant). Et quand les autres enfants virent que le Géant n'était plus méchant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants ”, dit le Géant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouèrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au Géant. * Celui-ci demanda : "Mais où donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posé dans l'arbre ?” (Le Géant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassé.) * "Nous n'en savons rien ”, répondirent les enfants. “ Il est parti et nous ne savons pas où il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le Géant en fut très triste. Les années passèrent, et le Géant devint très vieux et très faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. “ J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenêtre en s'habillant. Il ne détestait plus autant l'hiver, car il savait que c'était simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-là, dans le coin le plus reculé du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches étaient toutes dorées et des fruits d'argent y étaient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimé. Dans sa joie, le Géant descendit en courant l'escalier et pénétra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hâte et arriva près de l'enfant. Quand il fut tout près, il s'aperçut que l'enfant était blessé. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... “ Qui a osé te blesser ?” s'écria le Géant ; “ dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » répondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. “ Qui donc es-tu ?" demanda le Géant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au Géant et lui dit : “ Tu m'as laissé un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-là, quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvèrent le Géant couché sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * D’après un conte d’Oscar Wilde |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet d’adresses du Père Noël * Le Père Noël se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traîneau, il crie à ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traîneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de Noël et le Père Noël va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie : « sapristi, j’ai oublié mon carnet d’adresses ! » * Dans son carnet, le Père Noël a écrit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour à ses rennes et il retourne chez lui. Le Père Noël fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu. * Le Père Noël regarde son traîneau chargé de cadeaux. Il dit tristement : « qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce Noël va être raté, complètement raté ! » Les rennes du Père Noël commencent à s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le Père Noël caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : « oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons déposer les jouets ! » * Alors, le grand renne déclare : « tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil étourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traîneaux derrière nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » Déjà, une horloge sonne les douze coups de minuit. Le Père Noël se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traîneaux de jouets pour être sûr d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les étoiles. * Le Père Noël n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dépose des paquets dans toutes les maisons, même dans les maisons où il n’y a pas d’enfants. * Le lendemain matin, les grands-mères trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pères ont des trains électriques, les bébés ont des vélos de cross, les papas des poupées et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « j’ai reçu ça et je n’ai rien demandé ! » D’autres ronchonnent : « j’ai un jouet de bébé, ce n’est pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bébés aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mères, les grands-mères aux filles et les filles aux grands-pères. À la fin, d’échange en échange, chacun a un cadeau qui lui plaît. * Dans les nuages, le Père Noël observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hé, hé, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d’adresses. |
Déposé par choupinou le 23/12/2022les petits chiens, nos petits absents sont toujours présent en nos coeurs et vies, ils partagent avec nous les beaux moments, même si on ne les voient pas, ils sont là La fête de Noel est un de ces moment... Pensées affectueuses et Joyeux Noel petits anges Joyeux Noel a vos mamans et papas |
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