En hommage à
ourson
1998 / 2010




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En hommage à
ourson
PEKINOIS
Il est né le:09/02/1998
Il nous a quittés le:02/02/2010

Notre cher Ourson nous a quittés cette nuit. Son départ nous laisse le cœur lourd, mais nous continuerons à chérir son souvenir pour toujours. Il s'en est allé vers un monde meilleur, rejoignant Rusti au paradis des Pékinois. Son maître et sa maîtresse sont profondément attristés par cette perte.




107 bougies

2885 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles



 
3094 messages

Déposé par poutounou le 05/05/2024  
Joli chardonneret, tu es venu me dire que l’Amour est devant…
*
Oiseau de Printemps
*
Joli Chardonneret, tu es sorti de l’ombre
Posé sur la rembarde pour venir me chanter
Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps
Tu es venu me dire que l’Amour est devant
*
Saute, vrille, vole
Et mange toutes les graines que je t’ai données
Reviens sur mon balcon, recommence ton chant
Qui m’envahit toute entière
Ces matins des beaux jours
*
Joli Chardonneret je te veux sur ma route
dans ma jolie campagne
au pied de mon balcon
*
Elodie Santos, 2009

Déposé par colombine67 le 05/05/2024  
"Ses yeux ont croisé les miens alors qu’elle traversait le couloir du refuge avec appréhension. J’ai ressenti son besoin immédiatement et su que je devais l’aider.
J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur. Comme elle s’est arrêtée devant mon box, j’ai détourné son regard d’un petit accident que j’avais eu au fond de ma cage.
Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas été sortie aujourd’hui. Parfois les travailleurs du refuge, fatigués, sont débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux.
Lorsqu’elle a lu ma carte d’adoption, j’espérais qu’elle ne se sente pas triste à la vue de mon passé. Je ne peux que me tourner vers le futur et souhaite compter dans la vie de quelqu’un.
Elle se mit à genoux et me fit des petits bruits de bisous. J’ai collé mon épaule et le coté de ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Du bout des doigts, elle caressait doucement mon cou, elle était prête à tout pour avoir de la compagnie. Une larme a coulé sur sa joue et j’ai levé la patte pour lui assurer que tout irait bien.
Aussitôt, la porte de mon box s’ouvrit, son sourire était si radieux que je lui ai tout de suite sauté dans les bras.
J’ai promis de prendre soin d’elle.
J’ai promis d’être toujours à ses cotés.
J’ai promis de faire tout mon possible pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux.
J’étais tellement chanceuse qu’elle passe par mon couloir. Aussi, beaucoup d’autres sont là-bas, qui n’ont pas traversé ce couloir. Au moins j’en ai sauvé un.
Aujourd’hui, j’ai sauvé un humain."
Janine Allen

Déposé par spanky le 03/05/2024  
…Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regard
C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marche de silence
Qui prend ta place et qui s'avance…
-----
(Paroles Y.Duteil)
-------

Déposé par choupinou le 02/05/2024  
"Le premier Mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet,
Dix fois plus que d'habitude,
Regrettable servitude.
Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur,
Pas cher à tout un chacun.
Brin de muguet, tu es quelqu'un."
" Même si moi ce jour là,
j'ai perdu mon amour de papa ,
il y a maintenant 26 ans"
choupinou

Déposé par lili2248 le 02/05/2024  

Petit brin de Bonheur…
*
Très tôt dans la matinée,
Du pied droit, je me suis levée.
Mes gros sabots aux pieds,
Dans mon jardin, je suis allée,
Pour y cueillir des brins de muguet,
Recouverts de rosée.
*
Tintinnabulez, tintinnabulez !
Jolies clochettes de Mai.
Epandez vos douces senteurs
Jusque dans nos cœurs.
Et déposez dans chaque foyer
Un océan d’amour et d’amitié.
*
Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cœur, car il porte Bonheur… Amitié, santé et joli brin de muguet à ta famille de cœur aussi…

Déposé par spanky le 01/05/2024  
A Pâques
-----
Frère Jacques, frère Jacques,
Réveille-toi de ton sommeil d'hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.
----
Au coin du bois morne et blêmi
Où ton grand corps s'est endormi
Depuis l'automne,
L'aveugle et vacillant brouillard,
Sur les grand-routes du hasard,
S'est promené, longtemps, par les champs monotones ;
Et les chênes aux rameaux noirs
Tordus de vent farouche
Ont laissé choir,
De soir en soir,
Leur feuillage d'or mort sur les bords de ta couche.
----
Frère Jacques,
Il a neigé durant des mois
Et sur tes mains, et sur tes doigts
Pleins de gerçures ;
Il a neigé, il a givré,
Sur ton chef pâle et tonsuré
Et dans les plis décolorés
De ta robe de bure.
----
La torpide saison est comme entrée en toi
Avec son deuil et son effroi,
Et sa bise sournoise et son gel volontaire ;
Et telle est la lourdeur de ton vieux front lassé
Et l'immobilité de tes deux bras croisés,
Qu'on les dirait d'un mort qui repose sous terre.
----
Frère Jacques,
Hier au matin, malgré le froid,
Deux jonquilles, trois anémones
Ont soulevé leurs pétales roses ou jaunes
Vers toi,
Et la mésange à tête blanche,
Fragile et preste, a sautillé
Sur la branche de cornouiller
Qui vers ton large lit de feuillages mouillés
Se penche.
----
Et tu dors, et tu dors toujours,
Au coin du bois profond et sourd,
Bien que s'en viennent les abeilles
Bourdonner jusqu'au soir à tes closes oreilles
Et que l'on voie en tourbillons
Rôder sur ta barbe rigide
Un couple clair et rapide
De papillons.
----
Pourtant, voici qu'à travers ton somme
Tu as surpris, dès l'aube, s'en aller
Le cortège bariolé
Des cent cloches qui vont à Rome ;
Et, leurs clochers restant
Muets et hésitants
Durant ces trois longs jours et d'angoisse et d'absence,
Tu t'éveilles en écoutant
Régner de l'un à l'autre bout des champs
Le silence.
----
Et secouant alors
De ton pesant manteau que les ronces festonnent
Les glaçons de l'hiver et les brumes d'automne,
Frère Jacques, tu sonnes
D'un bras si rude et fort
Que tout se hâte aux prés et s'enfièvre aux collines
A l'appel clair de tes matines.
----
Et du bout d'un verger le coucou te répond ;
Et l'insecte reluit de broussaille en broussaille ;
Et les sèves sous terre immensément tressaillent ;
Et les frondaisons d'or se propagent et font
Que leur ombre s'incline aux vieux murs des chaumières ;
Et le travail surgit innombrable et puissant ;
Et le vent semble fait de mouvante lumière
Pour frôler le bouton d'une rose trémière
Et le front hérissé d'un pâle épi naissant.
----
Frère Jacques, frère Jacques
Combien la vie entière à confiance en toi ;
Et comme l'oiseau chante au faîte de mon toit ;
Frère Jacques, frère Jacques,
Rude et vaillant carillonneur de Pâques.
----
Émile VERHAEREN
1855 - 1916
----

Déposé par ovanek le 01/05/2024  
💕´¨)
. ¸.•´ ¸.•*´¨)
(.¸.•´ (¸.•`☆...(◜◡‾) 💕★💕☆ 
Voila pour toi quelques brins de muguet
🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀
𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘫𝘢𝘳𝘥𝘪𝘯𝘴, 𝘭𝘦 𝘮𝘶𝘨𝘶𝘦𝘵 𝘴'é𝘱𝘢𝘯𝘰𝘶𝘪𝘵 🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀
𝘚𝘺𝘮𝘣𝘰𝘭𝘦 𝘥𝘰𝘶𝘹 𝘥'𝘶𝘯 𝘱𝘳𝘪𝘯𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘰𝘶𝘳𝘪𝘵
🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀
𝘚𝘦𝘴 𝘤𝘭𝘰𝘤𝘩𝘦𝘵𝘵𝘦𝘴 𝘣𝘭𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘶 𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘭é𝘨𝘦𝘳
𝘗𝘰𝘶𝘳 𝘤é𝘭é𝘣𝘳𝘦𝘳 𝘭'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳, 𝘭𝘢 𝘫𝘰𝘪𝘦 𝘦𝘵 𝘭'𝘢𝘮𝘪𝘵𝘪é
🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀
𝘚𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦 𝘤𝘪𝘦𝘭 𝘢𝘻𝘶𝘳é, 𝘭𝘦 𝘮𝘶𝘨𝘶𝘦𝘵 𝘴'é𝘷𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦
𝘖𝘧𝘧𝘳𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘢𝘳𝘧𝘶𝘮 𝘥𝘰𝘶𝘹, 𝘴𝘢 𝘨𝘳â𝘤𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦
🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀
𝘐𝘭 𝘵𝘪𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘭𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘤œ𝘶𝘳𝘴 é𝘮𝘶𝘴
𝘌𝘯 𝘤𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘧ê𝘵𝘦, 𝘪𝘭 𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦 𝘭𝘢 𝘭𝘶𝘮𝘪è𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘣𝘰𝘯𝘩𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘪𝘧𝘧𝘶𝘴 🍃✿🍃.¸.·´¯🍀✿🍀
(¯`´(¯`´.¸-________ღ☆ღ_________ ¸.´´¯)´´¯)
🍀⭐💖 BELLE FÊTE DU 1ER MAI 💖⭐🍀
(_¸.(ᵃˡᵖᶤ.´´ ¯¯¯¯¯¯¯¯ღ☆ღ¯¯¯¯¯¯¯¯¯ `´.¸ᵃˡᵖᶤ).¸ )

Déposé par poutounou le 01/05/2024  
Petit brin de Bonheur…
*
Très tôt dans la matinée,
Du pied droit, je me suis levée.
Mes gros sabots aux pieds,
Dans mon jardin, je suis allée,
Pour y cueillir des brins de muguet,
Recouverts de rosée.
*
Tintinnabulez, tintinnabulez !
Jolies clochettes de Mai.
Epandez vos douces senteurs
Jusque dans nos cœurs.
Et déposez dans chaque foyer
Un océan d’amour et d’amitié.
*
Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cœur, car il porte Bonheur… Amitié, santé et joli brin de muguet à ta famille de cœur aussi…

Déposé par spanky le 30/04/2024  
Salut, je suis une petite chauve-souris.
Je ne suce pas le sang et je ne veux certainement pas rester coincé dans vos cheveux.
Si je devais accidentellement entrer dans votre maison, s'il vous plaît, ne me frappez pas avec des battes de cricket et des balais,
ça fait vraiment mal et j'ai tellement peur.
C'était un accident, je ne voulais pas faire peur.
Si je dois atterrir sur le sol, je ne pourrai pas me relever, j'aurai besoin de votre aide.
Il suffit d'utiliser une serviette et de m'emmener dehors, je m'envolerai immédiatement, je vous le promet.
Je mange des moustiques et beaucoup d'autres insectes.
Nos maisons sont en train d'être démantelées pour plus de bâtiments et nous avons peu d'endroits où aller.
Donc, si je m'envole accidentellement dans la vôtre, éteignez votre lumière et laissez la lumière extérieure allumée avec la porte ouverte, je sortirai en un éclair.
Cordialement votre petite chauve-souris inoffensive.
-------

Déposé par lili2248 le 28/04/2024  
Désolée pour ma petite « absence » du cimetière, due à un petit problème d’ordinateur. Me revoilà… !!!
*
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par spanky le 28/04/2024  
-- Espérance --
-------
La grande et triste erreur de certains êtres humains c'est de s'imaginer que nos chers et adorables compagnons à quatre pattes,
que la mort a emportées, nous quittons à jamais.
Rassurez-vous, bien au contraire, alors on se pose la question: ou sont-ils? dans l'ombre?
oh non ils ne sont pas dans l'ombre! eux se trouvent dans la lumière, la plus belle qu'il soit.
Nous, oui, nous sommes dans l'ombre, eux sont à côté de nous, sous le voile épais;
Plus présent que jamais.
Nous ne les voyons pas, car le nuage obscur nous enveloppe eux nous voient, ils tiennent leurs beaux yeux pleins d'Amour, arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
ILS SONT INVISIBLES, MAIS PAS ABSENTS.
J'ai pensé de nombreuses fois à consoler au mieux tous ceux qui les pleurent,
En leur disant ceci:
Nos amis a quatre pattes que nous considérons comme nos enfants, ne sont ni éteints ni absents.
Ils sont vivants prés de nous, heureux et ils n'ont pas perdu ni la délicatesse de leurs âmes;
Ni la tendresse de leurs cœurs, ils ne sont Amour pour toujours.
Priez pour eux, parlez leur, ils vous écoutent, ils vous entendent;
Continuer de les aimer de tout votre cœur, vous ferez leur bonheur.

Déposé par poutounou le 28/04/2024  
Les Roses
*
Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour
En montrant son beau front, vermeil comme l’aurore,
Naît, tressaille, fleurit, chante, et dans l’air sonore
Éveille les divins murmures de l’amour.
*
O Sylphes ingénus, vous voilà de retour!
De mille joyaux d’or la forêt se décore,
Et blanche, regardant les corolles éclore,
Titania folâtre au milieu de sa cour,
*
A travers l’éther pur dont elle fait sa proie,
Tandis que la lumière, éclatante de joie,
Frissonne dans la bleue immensité des cieux.
*
Beauté qui nous ravit avec tes molles poses,
Dis, n’est-ce pas qu’il est doux et délicieux
De plonger follement ta bouche dans les roses ?
*
Théodore de Banville,

Déposé par colombine67 le 28/04/2024  
Magnifique poème d'Emanuele Grandi en hommage à nos chiens disparus.
« Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une.
Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas.
Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu.
Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant.
Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle.
Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent.
Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi.
Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait.
Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie.
Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi.
Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots.
Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire
Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même.
Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres.
Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde.
Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi.
Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés.
Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi.
Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance.
Toujours.
Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. »
Emanuele Grandi

Déposé par poutounou le 27/04/2024  
Désolée pour ma petite « absence » du cimetière, due à un petit problème d’ordinateur. Me revoilà… !!!
*
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par spanky le 26/04/2024  
Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
-------
Avril
---
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
---
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
---
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
---
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
---
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
---
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
---
François Coppée
-------

Déposé par choupinou le 26/04/2024  
dans la lumière de vos souvenirs vit votre petit ange, il illumine de sa chaleur votre coeur, qui bât au rythme du sien, il le réchauffe éternellement pour que continue de vivre sa flamme emplit de son âme 💖💖💖💖💖✨✨✨✨✨

Déposé par spanky le 24/04/2024  
Saint François d'Assise et le loup
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Il était une fois un gros loup noir qui terrorisait la ville...» Non, non, il ne s’agit pas d’un conte de Charles Perrault, mais bien de la légende du loup de Gubbio, telle qu’elle est racontée dans le chant XXI des Fioretti di San Francesco.
Ce texte, rédigé à l’origine en latin, probablement par Ugolino da Montegiorgio entre 1327 et 1340 puis traduit en lan­gue vulgaire quelque temps plus tard, raconte les différents épisodes de la vie de saint François d’Assise, déclaré par le Vatican saint patron de l’Italie en 1939, saint patron des écologistes en 1979 et généralement considéré comme le protecteur des animaux.
-----
La scène se passe aux environs de l’an 1220. Alors qu’il séjourne à Gubbio, saint François apprend qu’un loup, énorme et féroce, erre dans la campagne environnante, dévorant non seulement les animaux mais s’attaquant aussi aux hommes.
Les habitants sont effra­yés car la terrible bête s’aventure souvent jusqu’aux abords de la commune.
Ils n’ont plus le courage de quitter la ville et lorsqu’ils doivent se rendre dans les champs, ils s’arment de pied en cape.
Mais rien n’y fait et il arrive toujours qu’un malheureux finisse entre les crocs de l’animal.
Saint François décide alors de partir à la rencontre du monstre.
À son appro­che, celui-ci s’apprête à bondir, la gueule béante, mais l’homme de Dieu fait un signe de croix et lui dit :
« Viens ici, frère loup, je t’ordonne au nom de Jésus-Christ de ne faire aucun mal, ni à moi ni à personne.»
Le loup obtempère sur-le-champ et s’allonge aux pieds du saint.
L’homme continue de parler à l’animal qui, touché par tant de grâce et de bonté, remue la queue et baisse les yeux en signe d’assentiment.
Puis saint François promet à la bête qu’elle ne souffrira plus jamais de la faim, car il sait que seule cette raison la pousse à commettre ses méfaits.
À une condition : qu’elle renonce à s’attaquer aux créatures de Dieu, hommes ou bêtes.
Et saint François de lui demander un signe pour sceller sa promesse.
À ces mots, le loup soulève la patte et la pose délicatement dans la main de l’homme.
-----
Un geste qu’il fera une seconde fois lorsque saint François prêchera la cause de l’animal devant la population rassemblée, avant de leur faire promettre de le nourrir jusqu’à la fin de sa vie.
-----
À compter de ce jour, on vit le loup entrer et sortir librement de toutes les maisons de Gubbio, où jamais il ne commit le moindre mal ni ne reçut de coups.
Il mourut de vieillesse deux années plus tard et sa disparition causa un profond chagrin aux habitants, car chaque fois qu’ils le voyaient déambuler dans les rues, ils se souvenaient du message d’amour et de paix du saint homme.
----------

Déposé par poutounou le 24/04/2024  
Tu es tout ça, adorable Ange !!!
*
MON ANGE ADORÉ
*
Tu es mon oxygène,
Tu es la joie que je promène,
La force qui brise mes chaînes,
L'indispensable qui coule dans mes veines.
*
Tu es l'objet de mon existence,
L'ange pur de l'innocence,
Mon étoile de bienveillance,
Plus qu'un espoir et plus qu'une chance.
*
Tu es ma mélodie,
La douceur de mes nuits,
Les couleurs de ma vie,
Le bonheur à l'infini.
*
- Elodie -

Déposé par spanky le 22/04/2024  
Ne vous sentez pas impatient
Si je ne dors pas dans mon nouveau panier.
J'ai dormi sur un sol rocher hier.
Ne soyez pas terrifié si j'avale avidement ma nourriture,
Hier j'ai dû le faire pour survivre.
Ne vous énervez pas si je fais pipi par terre,
Hier sa n'avait pas d'importance
Ne sois pas triste si j'ai peur de ta main aimante,
J'en ai mangé hier.
Soyez patient avec moi c'est votre monde mais pas encore le mien,
Si je te fais confiance, je peux te donner mon cœur.
S'il vous plaît n'oubliez jamais que j'étais un chien de Chen
Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'un peu de temps.

Déposé par poutounou le 21/04/2024  
Au nom d’un malaise
*
Au nom d’un malaise,
La peine m’a assaillie,
Et s’en est allée la vie.
Au nom d’un malaise,
J’ai vécu sans amis,
Et ils sont tous partis,
Peine à vivre,
Vivre à peine,
Au nom d’un malaise…
*
Nashmia Noormohamed, 1999




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