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En hommage à
Boul

Il nous a quittés le:18/08/1994

BOUL je t'ai longtemps attendu. Petite fille je voulais pour mon chien : non un appartement mais une maison avec un jardin et un bois pour se promener.

Ce 22 juin 1980, je t'ai vu agé de 4 mois, roulé en boule ... et mon rêve d'enfant s'est réalisé.

BOUL tu étais le chien le plus gentil, le plus doux, le plus intelligent, le plus beau pour moi de la terre.
Tu est toujours resté craintif, mais comment ne pas l'être après ce que tu avais vécu : jeté dans un sac en plastique avec ton frère et ta soeur pour être noyés. J'imagine votre terreur :vous débattant dans le noir, le froid jusqu'à la liberté sur le bord d'un étang isolé où l'on vous a trouvé.
Pourtant tu m'a donné toute ta confiance : seule, j'ai eu le droit de te soigner, un coup de langue sur ma main et je savais que je te faisais mal.

Je te revoie toujours sortant de la chambre des parents quand mon père rentrait, le nez en l'air, comme sifflotant "je ne fais que passer" . Tu aimais bien faire une petite sieste sur ce lit interdit !!! Complice, je n'ai jamais vendu la mèche !!!

Les années ont passé : c'est court une vie de chien.
Tu as vieilli ... mais celà nous a encore plus rapproché : je t'aidais à monter l'escalier.
A la fin tu n'en pouvais plus. Ton regard douloureux m'a fait mal.Tu t'es endormi à jamais ta tête entre mes bras : que t'importait ... nous étions ensemble !!!
La première chose que j'ai fait en rentrant sans toi, c'est de jeter ce rideau de perles qui me prévenait que tu descendais au jardin : je ne supportais plus ce bruit.

BOUL, mon BOUL je n'ai jamais eu de plus fidèle ami que toi.
J'ai peu de photos de toi ... mais tant de belles images dans mon coeur.
Sois tranquille, tu garderas toujours une place privilégiée dans mon coeur.

MERCI à toi d'avoir fait d'un rêve de petite fille ... une merveilleuse réalité.


* * * * * * *
18 aout 1994 - 18 aout 2011.

"J'ai été ta religion, j'ai été ta gloire ...
Si tu pouvais savoir, ô mon chien,
Combien ton dieu est triste de ta mort ...
Les dieux pleurent quand meurt le chien
Qui leur lécha les mains."

Miguel de Unamuno.

* * * * * * *
18 aout 1994 - 18 aout 2012

Mon BOUL ... Mon AMI ... Mon CHIEN ...
Malgrès le temps passé je sens encore tellement ta présence.
Dans la maison il y a un peu partout ces jolis cailloux que nous ramassions ensemble. Quand je passe la main c'est un peu TOI que je caresse ...

* * * * * * *
18 août 1994 - 18 août 2013 / 18 août 2014

Mon BOUL ... je t'ai attendu enfant puis adolescente
je t'ai attendu longtemps ... de nombreuses années pour qu'enfin nos destins se croisent.
J'avais trente ans passés mais ce jour là Tu as réalisé mon rêve.
Maintenant Tu n'es plus là ...
Pourtant Tu vis encore dans mon coeur et ma mémoire garde tant de beaux souvenirs partagés.
Vingt longues années aujourd'hui sont passées :
Tu es toujours mon BOUL ... Mon AMI ... Mon CHIEN ...

* * * * * * * *

18 août 1994 - 18 août 2015

Mon BOUL, j'ai eu tant de mal à revenir me promener dans ce bois où nous nous promenions ensemble.
Tout est pareil et pourtant différent.
Le beton a hélas dévoré beaucoup d'arbres ... la promenade préféré de HELIOT est devenu un sinistre parking ... Ne lui dit rien ... mais moi j'en aurais pleuré de rage et de désespoir.
Notre petit coin favori est toujours là : les oiseaux chantent et çà sent bon le pin. Le chemin est juste un peu plus défoncé.
Quand j'ai fermé les yeux une ombre fugitive est passée : Toi débout m'attendant à l'entrée du chemin...
Mais quand je les ai ouvert il n'y avait plus rien ... les oiseaux chantaient toujours ... mais j'étais seule là immobile à fixer un buisson.
J'ai continué ma route solitaire...
Je reviendrai respirer la bonne odeur des pins, écouter le chant joyeux des oiseaux ... et nous nous retrouverons comme avant, ta silhouette au creux de ma mémoire.

*******

18 Aout 2018

Je te demande pardon pour mon silence mon AMI ... non je ne pourrais jamais t'oublier ... tu reste toujours avec moi fidèle à mon coté... mais je suis si fatiguée ...
VIOLET est là désormais ... elle est mon soutien pour m'occuper de Papa comme tu l'a été pour Maman.

Mais je t'avoue mon AMI je n'ai pas eu le courage de revenir dans ce bois où nous nous promenions ensemble ...




JE T'AIME ... POUR TOUJOURS ET A JAMAIS ...

Tu es toujours mon BOUL ... Mon AMI ... Mon CHIEN ...


💔💓💘 18 Aout 2019 - 18 Aout 2020 - 18 Aout 2021 - 18 Aout 2022 - 18 Aout 2023 💔💓💘

💔💓💘 18 Aout 2024 💔💓💘

C'est avec beaucoup d'émotion que je remercie tous ceux et toutes celles qui ont déposé fleurs, messages ou poèmes pour mon BOUL ...



" Si Dieu nous prend un à un nos amis c'est pour faire d'eux les étoiles de notre ciel " (C. Journet)




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2841 messages

Déposé par spanky le 20/10/2024  
«Ils ont commencé à me frapper, me mettre au sol et ils ont sorti un couteau» :
: une jeune femme agressée par des voleurs de chiens dans le Val-de-Marne :
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Ce samedi 5 octobre, une jeune femme a été agressée à Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne.
Elle a été frappée et poignardée, alors que deux hommes tentaient de lui dérober son chien.
---
Des blessures conséquentes.
Ce samedi, une femme a été prise à partie par deux hommes dans le Val-de-Marne.
Les agresseurs ont tenté de lui dérober son chien, une jeune berger allemand de 6 mois, une race très prisée des voleurs de chien.
---
«On a commencé à me siffler et on m’a couru dessus pour m’attraper et me dire "donne ton chien, donne ton chien".
C’est là où ils ont commencé à me taper, à me frapper, me mettre au sol et ils ont sorti un couteau pour me planter», a relaté la jeune femme à CNEWS.
 ---
«Mon chien a commencé à comprendre ce qu’il se passait.
Il les a mordus, leur a aboyé dessus et ils ont pris la fuite», a-t-elle ajouté.
Malgré l’intervention du chiot, la victime n’a pas été épargnée.
---
Le voisinage prend des précautions
«J’ai une entorse à la cheville, j’ai mon genou déboîté, j’ai une énorme entaille sur la cuisse, une foulure au poignet,
une entorse au bras et plusieurs blessures sur le visage», a-t-elle énuméré.
---
Après cette agression, le voisinage a commencé à prendre des précautions.
«Je fais moins de tours, je m’éloigne moins de chez moi», a expliqué une voisine.
Pour une autre, «les balades sont plus courtes.
On essaie de sortir quand il fait jour et quand on sait qu’il y a de monde encore dehors».
---
Les chiens peuvent être prisés par les voleurs en raison de leur valeur commerciale.
Une enquête a été confiée au commissariat de police de Choisy-le-Roi.
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Déposé par poutounou le 20/10/2024  
Que c’est drôle, point d’exclamation !!!
*
Ponctuation
*
Un point d'interrogation
Comment ? Une question ?
Et un point d'exclamation
Oh ! Quelle émotion !
Sur mon écritoire,
J'invente une histoire,
J'aligne les mots
Avec mon stylo.
Puis trois points de suspension,
Hé hé hésitation ...
Je rajoute une virgule
Et regarde la pendule.
Quand j'ai tout écrit,
Alors je relis.
L'histoire est jolie,
Un point c'est fini.
*
Daniel Coulon.

Déposé par spanky le 18/10/2024  
Un chien vous parle avec son cœur.
---
Comment est-ce possible?
Quand j'étais un chiot, je vous ai amusés avec mes cabrioles et vous ai fait rire.
Vous m'avez appelé votre enfant,et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés,je suis devenu votre meilleur ami.
Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "Comment peux-tu?" mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que vous étiez terriblement occupés, mais nous y avons travaillé ensemble.
Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
---
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée
(j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens,"comme tu disais),
et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et tu t'es concentré sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain.
Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions,
et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer, et puis tu es tombé amoureux.
---
Elle, maintenant ta femme, n'est pas une « personne chien » mais je l'ai accueillie dans notre maison,essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi.
J'étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation.
J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur,et je voulais les pouponner aussi.
---
Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce, ou dans une niche.
Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour".
Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami.
Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles,
et m'ont donné des baisers sur le nez.
J'aimais tout d'eux et leurs caresses parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
---
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien et qu'ils te demandaient une photo de moi
tu en avais une à leur montrer dans ton porte feuille et tu leur racontais des histoires à mon propos.
Ces dernières années tu répondais "juste oui" et changeais de sujet.
Je suis passé du statut de "ton chien" à "seulement un chien" et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
---
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers.
Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule la famille.
J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux.
Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir.
Tu as rempli la paperasserie et tu as dit "je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui".
Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé.
Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges,même un avec des papiers.
Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il criait
" Non, Papa! S'il vous plaît
ne les laissez pas prendre mon chien!"
"Et je me suis inquiété pour lui, quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant,au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité,
et au sujet du respect pour toute vie.
Tu m'as donné un « au revoir caresse » sur la tête, tu as évité mes yeux,et tu as refusé de prendre mon collier avec vous.
---
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et rien fait
pour me trouver une autre bonne maison.
Elles ont secoué leurs têtes et ont dit "Comment est-ce possible?"
---
Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés ne le leur permet.
Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours.
Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve.
Ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.
Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention,
je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.
---
J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et je piétinais le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée.
Une pièce heureusement tranquille.
Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter.
Mon cœur battait d'anticipation à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement.
Le « prisonnier de l'amour »avait survécu à travers les jours.
Comme c'est dans ma nature, je me suis plus inquiété d'elle.
Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connais votre humeur chaque jour.
---
Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années.
Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine.
---
Quand j'ai senti le dard et les liquides se répandre à travers mon corps, je me suis assoupi,
l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré "Comment as-tu pu?"
---
Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit "je suis si désolée".
Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'aille à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné,
ou aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différente de cet endroit.
Et avec mes dernières énergies, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon "Comment as-tu pu?"
n'était pas dirigé contre elle.
C'était à toi, mon maître bien-aimé, que je pensais.
---
Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.
Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
---

Déposé par poutounou le 16/10/2024  
Ce qu'il faut pour être heureux
*
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
*
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
*
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
*
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
*
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
*
Voltaire

Déposé par spanky le 16/10/2024  
Ouragan Milton : un chien abandonné pendant la tempête émeut les internautes du monde entier.
---
Des policiers de Tampa (Floride) sont venus en aide à un chien attaché à une clôture,
alors que l’ouragan Milton était sur le point de balayer la ville de la côte occidentale de l'État.
Le gouverneur Ron DeSantis s’est insurgé en apprenant la nouvelle.
---
«Les policiers de la FHP ont secouru un chien attaché à un poteau sur l'I-75 près de Bruce B Downs Blvd ce matin.
Ne faites PAS ça à vos animaux de compagnie s'il vous plaît...», ont écrit sur X les urgences en légende de la vidéo qu’ils ont publiée.
---
Le Centre américain des ouragans (NHC) a annoncé dans son bulletin ce jeudi des vents atteignant 165 km/h dans la soirée.
Plus de 2,5 millions de foyers ont été privés de courant, selon le site spécialisé poweroutage.us.
Rétrogradé en fin de journée en catégorie 3 (sur 5), la tempête a encore diminué (catégorie 1) selon le NHC.
--- 
Mercredi, alors que Milton s'approchait de la Floride, le gouverneur Ron DeSantis s’est insurgé sur X
en prenant connaissance d’une vidéo publiée par la Highway Patrol de l’Etat.
Sur les images, les secours viennent en aide à un chien abandonné dans un champs non loin d’une route et attaché à une clôture.
---
Milton était attendu «comme un des ouragans les plus destructeurs depuis plus d'un siècle en Floride», avait prévenu Joe Biden.
Cette tempête intervenait deux semaines après le passage dans le même secteur de l'ouragan Hélène,
qui a fait au moins 236 morts à travers le sud-est des Etats-Unis, dont au moins 15 en Floride.
---

Déposé par spanky le 14/10/2024  
A Mijas, à 30 km de Malaga, il y a un ermitage consacré à Saint Antoine et, à son entrée,
il y a un monument au chien dans lequel figure cette curieuse prière :
Oh Seigneur des créatures, fais que l'homme, mon maître, soit aussi fidèle à l'égard des autres hommes que je le suis pour lui.
Fais qu'il aime sa famille et ses enfants comme je les aime.
Fais qu'il garde honnêtement les biens que tu lui as confiés comme je garde honnêtement les siens.
Donne-lui, Seigneur, un sourire facile et spontané, aussi facile et spontané que l'ébat de ma queue.
Fais qu'il soit aussi incliné à la reconnaissance que je suis prêt à lécher avec tendresse.
Conserve en lui ma jeunesse de cœur et ma joie de pensée.
Oh, Seigneurs des créatures, de la même manière que je sois toujours un VÉRITABLE CHIEN, fais qu'il soit toujours un VÉRITABLE HOMME.
Oh,Seigneur aide moi à être la personne que mon chien croit que je suis.
----

Déposé par poutounou le 13/10/2024  
Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!!
*
L'automne
*
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
*
Lucie Delarue-Mardrus

Déposé par spanky le 12/10/2024  
Jolie petite histoire d’amour et de fidélité :
------
Cela se passe à Thouars, dans les Deux-Sèvres.
Vivaient là, en parfaite harmonie, un vieux monsieur à la retraite et sa fille Françoise qui escortait son crépuscule avec amour et dévouement.
Vivait là aussi un chat, Doudou, un Européen noir comme l'ébène, qui vouait à Monsieur Sallé une véritable passion.
Et le bonheur habitait la maison.
---
Et puis, un matin, Monsieur Sallé se réveilla très mal en point.
La faculté diagnostiqua une maladie très grave.
Il déclina rapidement et, une nuit, il s'éteignit doucement, comme la flamme d'une bougie à bout de course.
Françoise pleura toutes les larmes de son corps et, deux jours plus tard, elle enferma Doudou dans la maison et s'en fut conduire son père dans le cimetière de Thouars,
à l'autre bout de la ville.
---
Deux semaines passèrent.
C'est en refermant une fenêtre malencontreusement ouverte qu'elle s'aperçut que Doudou en avait profité pour s'évader.
Elle le chercha dans le voisinage, car il lui arrivait de fuguer, mobilisa médias et gendarmerie et dut se rendre à l'évidence : Doudou demeurait introuvable.
---
Le dimanche suivant, elle se rendit au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de son papa et là, que vit-elle ?
Doudou assis sur le marbre, immobile et squelettique...
Et cela, déjà, est stupéfiant ! Ce cimetière, il n'y était jamais allé, Doudou...
Et à l'autre bout de la ville, en plus !
Cette tombe, rien ni personne ne lui avait indiqué que c'était la bonne !...
Et pourtant, il ne s'était pas trompé...
---
Françoise voulut le ramener chez elle.
Le chat s'y refusa énergiquement.
Alors elle rentra seule et, un peu plus tard, elle lui ramena de quoi manger et boire.
Elle tenta encore de le convaincre de la suivre, elle le caressa, le prit dans ses bras...
Peine perdue. Doudou sauta sur le marbre froid du tombeau et s'y allongea, décidé à ne jamais quitter son grand ami.
---
Des témoins alertèrent un journaliste de Thouars et la presse locale s'empara de l'affaire.
J'ai lu les articles qui furent alors publiés et Françoise me confia une superbe photo de Doudou, assis sur la tombe de Monsieur Sallé.
Et bien, croyez-le ou pas, pendant deux ans, Françoise vint tous les jours au cimetière nourrir le chat.
Et, une nuit d'hiver où il gelait à pierre fendre, Doudou mourut de froid, seul dans ce grand cimetière enneigé.
Il avait enfin rejoint celui qu'il aimait jusqu'à en mourir.
----

Déposé par choupinou le 11/10/2024  
Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme pas mes chiens tant aimés, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite d'eux, pour eux, et chacun d'entre eux mon construite ou meurtrie, sans le vouloir. Je ne tourne pas les pages, je leur écris, je leur parle, je leur allume des bougies pour que vive toujours et éternellement dans mon coeur, mes petits anges ainsi ils continue de vivre à jamais et puissamment en moi et dans ma mémoire, ils l'ont tellement mérité...Je leur le dois...

Déposé par spanky le 10/10/2024  
- Que regardes-tu ?-
Je regarde le chien.
Celui qui venait de répondre était un jeune garçon.
Celui qui avait posé la question, notre ami le moine.
---
- Je ne comprends pas pourquoi il reste attaché-là !
la corde qui le retient n’est pas très grosse,avec la force qu’il a il pourrait la casser et se sauver !
Le moine souriait.
- Et toi qu’en penses-tu ?
- Peut-être qu’on l’a dressé à rester là !
- Alors pourquoi l’attacher, si ce chien est dressé il n’a pas besoin de corde !
Le jeune garçon secoua la tête.
Le moine avait raison.
Alors comment se fait-il que ce chien reste là ?
---
Le moine raconta l’histoire de ce chien.
- Vois-tu, il y a très longtemps, ses arrières grands parents étaient des chiens sauvages.
Ils étaient libres, ils parcouraient des dizaines de kilomètres pour trouver l’endroit pour vivre.
Quand l’hiver arrivait, ils s’en allaient pour d’autres contrées plus clémentes.
Un jour, des hommes posèrent le pied dans ces régions inhabitées, ils virent ces chiens.
Ils les trouvèrent résistant, courageux, puissants et décidèrent de les utiliser.
Ils attrapèrent les petits qu’ils attachèrent à l’aide de corde près de leur campement, ceci afin de les domestiquer.
---
Celui-ci, depuis son plus jeune âge, a été attaché.
Au début, le sang de la liberté, qui coulait dans ses veines, le poussait à vouloir s’échapper, partir, mais la corde était solide et toutes ses tentatives échouèrent.
Chaque jour, il mettait toute son énergie à vouloir partir … en vain.
Un jour, il s’avoua vaincu et accepta son sort.
Il sut qu’il était impossible de se sauver,impossible de courir les vastes paysages comme le faisait ses ancêtres.
Malgré la fragilité de cette corde aujourd’hui, il se sait incapable de la casser.
Ceci est inscrit au plus profond de lui.
---
Mais il n’a jamais essayé maintenant qu’il est plus grand ?
le moine souriait.
- Il est un peu comme nous lorsque nous faisons quelque chose qui ne fonctionne pas.
On pense que c’est impossible, que l’on ne peut pas y arriver,que c’est au-dessus de nos forces.
---
Parfois cela va encore plus loin,
cette corde, nous l’attachons autour de nos proches
persuadé qu’eux aussi ne pourront pas y arriver,
et nous les privons de liberté.
---
- Je comprends, dit l’enfant.
Il s’approcha du chien, lentement, avalant sa salive car le chien avait l’air féroce.
Une fois près de lui, il s’agenouilla.
- Tu sais, tu es plus fort que la corde, tu peux reprendre ta liberté
et courir comme tes ancêtres.
---
L’enfant se releva et retourna vers le moine.
Tous les deux regardaient le chien.
Il était sur ses quatre pattes.
Plus que les mots c’était le regard de l’enfant qui avait parlé.
Le chien le regarda et d’un seul coup bondit, cassant net l’attache symbolique.
Sentant la liberté, le chien courut droit devant lui
accompagné par l’Esprit de ses ancêtres.
Atteignant le haut de la colline, il se retourna et regarda les deux formes humaines,
l’une plus petite, mais toutes les deux arboraient un immense sourire.
En trois bonds le chien disparut.
----

Déposé par poutounou le 09/10/2024  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par colombine67 le 09/10/2024  
"La légende du pont de l’arc en ciel"
"Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel"
Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel.
Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre.
On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble.
Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi.
Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles.
Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort.
Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur.
Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés.
Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique.
Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets.
Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts.
L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut.
Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre.
Vous souriez !
Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien.
Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis.
Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..."

Déposé par spanky le 08/10/2024  
Une empreinte, une boîte joliment décorée, voilà ce qu'il reste d'une vie.
Quelques objets, une laisse, un jouet, pour poser sur les souvenirs les repères du passé.
Si le manque est d'abord physique, il est également psychologique, émotionnel.
Des sensations perdues, la peur d'oublier la précision des merveilleux moments partagés ensemble.
Parfois, un soupçon de culpabilité, était-ce le bon moment ?
Cela aurait-il pu se passer autrement ?
Nous gardons en nous ces interrogations parfois toute une vie malgré les dénégations rassurantes de nos proches.
L'amour est ainsi fait qu'il exacerbe tout sentiment : la joie, la sérénité, la peine, la tristesse, le manque, l'espoir.
Nos pieds ancrés dans la terre nourricière, les yeux tournés vers un ciel qui garde jalousement ses secrets, pauvres humains que nous sommes,
tourmentés par le sens de nos vies, séparés de l'affection de nos chers disparus par une frontière invisible,
il nous reste la confiance en notre intuition et une folle espérance.
Que survive au-delà​ de ces existences si courtes, la plénitude d'un amour intact, l'émotion des retrouvailles, les douces émotions de nos sentiments révélés.
Et surtout, effacer les doutes, savourer cette vie, le regard attendrissant de nos compagnons, revenir au présent et laisser le futur dévoiler ses surprises...
Sereinement.
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Déposé par colombine67 le 08/10/2024  
Les 10 commandements du chien
1. Ne me laisse pas longtemps tout seul. Mon espérance de vie n'est que de 10 à 15 ans. Et je souffrirai dès que je serai séparé de toi. Ne l'oublie pas quand tu m'adopteras !
2. Sois patient. Laisse-moi le temps de comprendre ce que tu attends de moi.
3. Accorde-moi ta confiance. Pour que je me sente bien, c'est très important que tu me fasses confiance.
4. Ne te fâche pas contre moi trop longtemps. Et si tu me punis, ne m'enferme pas. Toi, tu as ton travail, tes loisirs, tes amis... Moi, je n'ai que toi.
5. Parle-moi de temps en temps. Même si je ne comprends pas chaque mot, j'en comprends le sens général grâce aux intonations de ta voix.
6. N'oublie pas que quelle que soit la façon dont tu me traites, je ne l'oublierai jamais.
7. Souviens-toi avant de me frapper : je peux facilement te broyer les os de la main d'un coup de dents. Mais j'ai fait le choix de ne pas te mordre.
8. Avant de me gronder parce que je suis peu coopératif, têtu ou fainéant, demande-toi si tout va bien. Peut-être que j'ai mangé quelque chose de mauvais ou que je suis resté au soleil trop longtemps. Ou encore, peut-être que mon coeur vieillit et devient faible.
9. Prends soin de moi quand je serai vieux. Eh oui, toi aussi, tu vas vieillir.
10. Soutiens-moi dans les moments difficiles. Ne dis jamais : "je ne peux pas supporter de le voir comme ça". "Que cela se produise pendant mon absence". Les choses sont plus faciles pour moi quand tu es là. Et surtout, souviens-toi que je t'aime.
Voilà, vous connaissez les 10 commandements du chien :-)

Déposé par spanky le 06/10/2024  
Hôtel chiens admis.
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Un vieux monsieur, veuf, avait envie de prendre quelques jours de repos dans un petit hôtel de la France profonde.
« Il voulait échapper pendant quelques jours à la solitude qu’il partageait avec son chien.
« Il écrivit en substance:
« Je souhaiterais amener avec moi mon chien, qui est adorable, soigné,bien dressé et très propre.
Pourra-t-il partager ma chambre, pourra-t-il dormir dans ma chambre ? »
« Il reçut la réponse suivante :« Monsieur, je suis dans ce métier depuis de longues années.
Je n’ai jamais vu un chien quitter un hôtel en emportant des serviettes, des draps, des peignoirs de bains ou autres cendriers et tableaux décoratifs.
Je n’ai jamais eu à renvoyer « manu militari » un chien qui était ivre et faisait du tapage nocturne, au préjudice des honnêtes gens qui habitaient mon hôtel.
Je n’ai jamais dû discuter avec un chien pendant de longues heures autour d’une addition incomprise et jugée scandaleuse, voire, malhonnête.
Pour ces raisons - la liste n’étant pas exhaustive – OUI, votre chien est le bienvenu dans mon hôtel.
Si votre chien peut, par retour de courrier, se porter garant de vous-même, vous serez également le bienvenu.
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Déposé par poutounou le 06/10/2024  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux d’octobre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par colombine67 le 06/10/2024  
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait
souvent accompagné d’autres bipèdes,
qui nous parlaient, nous touchaient,
nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent
commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence
de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais
confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse :
ces odeurs inédites, ces bruits inconnus,
la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante,
c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie
faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action,
de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus
desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête,
et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe
et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud,
mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils
ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup :
ils partaient le matin et rentraient le soir.
Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment
qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur,
et mon jardin sur le bout des griffes
Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler
ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains,
commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison
et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissait , me caressait,
j’avais même le droit de me coucher contre eux quand
ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit,
parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin,
pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux pattes se fâchaient, mais mon
besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos
que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création,
j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris
une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie :
je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux,
dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique :
elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir :
nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook,
ni le bonheur de lire un bon livre.
Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors,
au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil
a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train
d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss

Déposé par spanky le 04/10/2024  
Il s’en est passé des automnes
depuis que tu t’en es allé...
Les feuilles tombent monotones...
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Et mes yeux n’ont jamais cessé
De verser des larmes le soir
Et de sourire chaque matin,
C’est dur d’avancer dans le noir
Et de supporter ce chagrin...
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Il s’en est passé des automnes,
Des heures auxquelles je me cramponne
Pour avancer coûte que coûte
Au travers des pierres sur ma route...
---
Pourtant je sais que tu es là
Que tu ne m’abandonnes pas,
Même si parfois le désespoir
Me nargue au travers du miroir...
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Auteur inconnu
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Déposé par spanky le 02/10/2024  
La mort dit à l'homme...
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Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l'amour, le désir, le dégoût,
L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout...
---
Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable
Que la douceur des jours que vous avez tenus,
Quittez le temps, quittez la maison et la table ;
Vous serez sans regret ni peur d'être venu.
---
J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche
D'un repos si profond, si chaud et si pesant,
Que le soleil, la pluie et l'orage farouche
Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.
---
Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née,
Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli,
D'autres iront alors par les rudes journées
Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.
---
D'autres iront en proie au douloureux vertige
Des profondes amours et du destin amer,
Et vous serez alors la sève dans les tiges,
La rose du rosier et le sel de la mer.
---
D'autres iront blessés de désir et de rêve
Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air,
Mais vous ne saurez pas que le matin se lève,
Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair.
---
Ils iront retenant leur âme qui chancelle
Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ;
Et vous serez alors dans ma nuit éternelle,
Dans ma calme maison, dans mon jardin divin...
----
Anna de NOAILLES (1876-1933)
----

Déposé par poutounou le 02/10/2024  
Le bonheur c'est...
*
Le bonheur c’est... :
• de savoir s’émerveiller peu importe son âge
• de rire de bon coeur en agréable compagnie
• de savoir dire « je t’aime »
• de se planifier des moments de tendresse
• de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
• d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
• de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
• de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
• de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
• d’être maître de soi et non des autres
• de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
• de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
*
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’il reste longtemps.
*
Anonyme




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Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Merci à mon amie Magalie maman de MURPHY qui la quitta elle un 19 août ...
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Merci chère Paty d'avoir pensé aujourd'hui à lui
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Pour mon BOUL merci chère Paty ... merci mon amie
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
*Ne crois pas que mon coeur puisse t'oublier ... il peut cesser de battre mais jamais de t'aimer ...*
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Ta première photo le jour de ton arrivée chez nous un 22 juin 1980
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2015
Ce 18 août un coin de mon coeur se brisa ...
Highslide JS
18 août 1994 / 18 août 2014
20 années sont passées ....
Highslide JS

un très beau dessin d'Olivier doux souvenir de Toi
Highslide JS

Un merveilleux cadeau de mon amie Mumute
Highslide JS
MON BOUL
veilles bien sur mon petit HELIOT comme sur PANCHO mon Petit Coeur et mes chatounes LOLA et MITZY
Highslide JS
MON BOUL
Highslide JS
MON BOUL
Je t'aime ... et tu me manques
Highslide JS

Merci chère Magalie pour ce magnifique montage
Highslide JS

Chère Magalie merci d'avoir pensé à lui
Highslide JS

BOUL : notre histoire ...
Highslide JS

Doux repos mon Ami
Highslide JS

C'est court une vie de chien ... bien trop court
Highslide JS

Je t'aime ... tout simplement
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