|
|
|
|
||||||
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris |
12 personnes aiment cette page |
Connectez vous pour déposer fleurs, bougies et messages |
Vous n'êtes pas connecté. |
En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERfanny
Il est né le:13/12/2000
Il nous a quittés le:18/03/2011
5 bougies
|
200 Fleurs
2009 messages
Déposé par poutounou le 07/04/2024Que câest beau : « LâĂąme est immortelle et hier câest demain » * Hier câest demain⊠* Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, aprĂšs tout, ce quâon aime le mieux, Les bonbons, lâOcĂ©an, le jeu, lâazur des cieux, Les chiens, les lauriers et les roses. * Il faut fouler aux pieds des fleurs Ă peine Ă©closes ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup dâadieux. Puis le coeur sâaperçoit quâil est devenu vieux, Et lâeffet qui sâen va nous dĂ©couvre les causes. * De ces biens passagers que lâon goĂ»te Ă demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Quâun hasard nous rassemble, * On sâapproche, on sourit, la « patte » touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que lâĂąme est immortelle, et quâhier câest demain. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 03/04/2024Venez, venez vite, hirondelles, repeupler lâazur calme et doux⊠* Avril * Lorsquâun homme nâa pas dâamour, Rien du printemps ne lâintĂ©resse ; Il voit mĂȘme sans allĂ©gresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes lĂ©gĂšres Qui traversent le ciel du soir, Il songe que dâaucun espoir Vous nâĂȘtes pour lui messagĂšres. * Chez moi ce spleen a trop durĂ©, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, jâai bien pleurĂ©. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses dâAvril Je mâabandonne et me confie. * Depuis quâun regard bien-aimĂ© A fait refleurir tout mon ĂȘtre, Je vous attends Ă ma fenĂȘtre, ChĂšres voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler lâazur calme et doux, Car mon dĂ©sir qui va vers vous Sâaccuse de nâavoir pas dâailes. * François CoppĂ©e, |
Déposé par poutounou le 01/04/2024Câest un peu long Ă lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de PĂąques Ă vous tous⊠Ah oui, je veux la mĂȘme poule !!! * Le secret des oeufs de paques * Il Ă©tait une fois un petit pays tranquille oĂč, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marchĂ©. Ils enfilaient leur costume de fĂȘte et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau : des couronnes de brioche ou de pain dorĂ©, des oeufs, des outils de bois sculptĂ©, des ceintures de cuir ... La nature elle-mĂȘme participait Ă l'Ă©vĂ©nement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons dĂ©froissaient leurs ailes et les fleurs leurs pĂ©tales. Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude Ă cette Ă©poque, des fermiĂšres comparaient les oeufs de leur poulailler. C'Ă©tait Ă qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs. Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possĂ©dait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donnĂ© que trois petits oeufs pas plus gros que des billes. * La vieille femme soupirait : Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes. Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais ĂȘtre obligĂ©e de mettre Ă l'Ă©talage... * A ces mots, la petite poule se mit Ă crier : PitiĂ©, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rĂŽtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'annĂ©e prochaine les oeufs les plus extraordinaires ! * La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une annĂ©e passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignĂ©es de riz Ă donner Ă sa petite poule en guise de nourriture. Le jour du marchĂ© approchait et la petite bĂȘte dĂ©pĂ©rissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passĂ© et , dĂ©sespĂ©rĂ©e, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter : Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner Ă ma maĂźtresse que trois petits oeufs tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcĂ©e de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier ! Tout Ă sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'Ă©coutaient Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotĂšrent-ils. A la nuit tombĂ©e, les fleurs se couchĂšrent sur le sol, formant une sorte de litiĂšre multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons Ă©tendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolĂ©e. Au matin, lorsqu'elle se rĂ©veilla, la poulette se sentit fraĂźche, dispose, et mĂȘme si ragaillardie qu'elle se mit Ă chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs. Et ces oeufs-lĂ n'Ă©taient pas ordinaires ! Ils n'Ă©taient toujours pas bien gros, mais ils possĂ©daient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et mĂȘme, Ă y regarder de prĂšs, on pouvait voir sur leur coquille de trĂšs jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons. Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maĂźtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier : Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre ! * Le jour du marchĂ©, les oeufs de la vieille femme attirĂšrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermiĂšre rĂ©colta plus de piĂšces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie. Depuis ce jour, chaque annĂ©e, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et mĂȘme dans les contrĂ©es voisines, les gens essayĂšrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et dĂ©corant les leurs. Mais ils ne rĂ©ussirent jamais Ă les Ă©galer en couleurs et en dĂ©licatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardĂšrent bien leur secret. C'est ainsi que, chaque annĂ©e, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de dĂ©corer les oeufs .... |
Déposé par poutounou le 31/03/2024Matin de PĂąques * Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez matines, FrĂšres Jacques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez le carillon de PĂąques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Cloches, clochettes et bourdons, Par ce matin clair et sonore, La poulette jaune picore Un grain dâor par-lĂ , un grain par ci, Et se promĂšne sans souci. * Fais-nous vite un Ćuf ma poulette, A la coquille blanche et nette, Ou plutĂŽt⊠Tiens ! Oui câest cela, Fais-nous un Ćuf en chocolat. * Daniel Roth * Je souhaite Ă tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'Ă leur famille de coeur de Joyeuses fĂȘtes de PĂąques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fĂȘtĂ© PĂąques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" oĂč tout n'est qu'Amour et oĂč il n'y a pas de place pour la mĂ©chancetĂ©, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si nĂ©gatives que l'on trouve sur terre... * Je souhaite Ă©galement, Ă tous les membres du cimetiĂšre virtuel, une bonne santĂ©, car c'est le plus important : sans la santĂ© rien ne va....alors "Super santĂ©" Ă vous tous... * Amicalement, * Martine |
Déposé par poutounou le 27/03/2024QUARTIER LIBRE * J'ai mis mon kĂ©pi dans la cage et je suis sorti avec l'oiseau sur la tĂȘte. Alors, on ne salue plus ? a demandĂ© le commandant. Non, a rĂ©pondu l'oiseau. Ah bon ! excusez-moi, je croyais qu'on saluait, a dit le commandant. Vous ĂȘtes tout excusĂ©, tout le monde peut se tromper a dit l'oiseau. * Jacques PrĂ©vert - Paroles |
Déposé par poutounou le 24/03/2024CHANSON DES ESCARGOTS QUI VONT A L'ENTERREMENT * A l'enterrement d'une feuille morte Deux escargots s'en vont Ils ont la coquille noire Du crĂȘpe autour des cornes Ils s'en vont dans le soir Un trĂšs beau soir d'automne HĂ©las quand ils arrivent C'est dĂ©jĂ le printemps Les feuilles qui Ă©taient mortes Sont toutes ressuscitĂ©es Et les deux escargots Sont trĂšs dĂ©sappointĂ©s Mais voilĂ le soleil Le soleil qui leur dit Prenez, prenez la peine La peine de vous asseoir Prenez un verre de biĂšre Si le coeur vous en dit Prenez si ça vous plaĂźt L'autocar pour Paris Il partira ce soir Vous verrez du pays Mais ne prenez pas le deuil C'est moi qui vous le dis Ăa noircit le blanc de lâĆil Et puis ça enlaidit Les histoires de cercueil C'est triste et pas joli Reprenez vos couleurs Les couleurs de la vie Alors toutes les bĂȘtes Les arbres et les plantes Se mettent Ă chanter A chanter Ă tue-tĂȘte La vraie chanson vivante La chanson de l'Ă©tĂ© Et tout le monde de boire Tout le monde de trinquer C'est un trĂšs joli soir Un joli soir d'Ă©tĂ© Et les deux escargots S'en retournent chez eux Ils s'en vont trĂšs Ă©mus Ils s'en vont trĂšs heureux Comme ils ont beaucoup bu Ils titubent un p'tit peu Mais lĂ -haut dans le ciel La lune veille sur eux. * Jacques PrĂ©vert |
Déposé par poutounou le 20/03/2024L'enfant de lune * La lune en maraude au coeur des vergers Grimpait aux pommiers en jupon d'argent ; Surgirent des chiens rauques, dĂ©chaĂźnĂ©s : La lune s'enfuit, laissant un enfant. * Il vint avec nous en classe au village, Tout Ă fait semblable aux autres garçons Sauf cette clartĂ© nimbant son visage Sous le feu de joie de ses cheveux blonds. * Il aimait la pluie, les sources, les marbres, Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit ; Le soir il veillait trĂšs tard sous les arbres Regardant tomber lentement la nuit. * La lune en maraude au cĆur des vergers Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne : Vite, il s'envola. J'entends Ă jamais Le bruit de son aile amie qui frissonne. * Marc Alyn |
Déposé par choupinou le 18/03/2024 FANNY de ta famille Ă toi Mon Ange, en ce jour anniversaire Toi, mon Ăźle, L'Ă©tincelle qui m'Ă©veille chaque matin, Car ma premiĂšre pensĂ©e est pour toi. Elle apporte la chaleur en mon coeur Et souligne mes lĂšvres d'un sourire... ...je sais que tu es lĂ . Mon Ange, Toi, mon univers, La tendre prĂ©sence qui accompagne mes jours. MĂȘme lorsque tu es loin de mes yeux Mon esprit reste emplit de toi... ...je sais que tu es lĂ . Mon Ange, Toi, mon Eden, Cette douce lumiĂšre qui envahit mes nuits, Veille silencieusement sur mon sommeil Et chasse les ombres de mes songes... ...je sens que tu es lĂ . Je t'aime plus que tout J'aimerai trouver d'autres mots... J'aimerai de mes doigts, Avec le fil de mon amour, Broder sur ta peau, L'image de ma passion |
Déposé par poutounou le 17/03/2024L'autre monde dans lequel tu vis Ă prĂ©sent bel Ange... * L'autre monde * Quand je ferme les yeux, J'allume les lumiĂšres Des plafonds merveilleux Que dĂ©ploient mes paupiĂšres * Et qui m'Ă©clairent les lieux OĂč je viens, solitaire, Glaner des rĂȘves bleus Dans la nuit, sur mes terres. * Anne Schwarz-Henrich |
Déposé par poutounou le 13/03/2024VoilĂ Ă quoi ressemble l'Ă©cole au Paradis... * Notre Ă©cole * Notre Ă©cole se trouve au ciel. Nous nous asseyons prĂšs des anges. Comme des oiseaux sur les branches. Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes. * A midi juste, on y mange, Avec du vin de tourterelle, Des gaufres glacĂ©es Ă l'orange Les assiettes sont en dentelle. * Pas de leçon, pas de devoirs Nous jouons quelque fois, le soir Au loto avec les Ă©toiles. * Jamais nous ne rĂȘvons la nuit Dans notre petit lit de toile L'Ă©cole est notre paradis. * Maurice CarĂȘme ("le moulin de papier" - Nathan) |
Déposé par poutounou le 10/03/2024Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou ! * L'ange de l'Ă©toile du matin * L'ange de l'Ă©toile du matin Descendit en son jardin Et s'approchant d'Elle : * " Viens, lui dit-il, je te montrerai Les beaux vallons et les bois secrets OĂč vivent encore, en d'autres rĂȘves, Les esprits subtils De la terre. " * Elle Ă©tendit le bras, et rit, Regardant entre ses cils L'ange en flamme dans le soleil, Et le suivit en silence. * Et l'ange, tandis qu'ils allaient Vers les ombreux bosquets, L'enlaçait, et posait Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes, Des fleurs qu'il cueillait Aux branches au-dessus d'Elle. * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par poutounou le 06/03/2024Et lâombre est belle comme sâil sây mirait un Ange⊠* Dans un parfum de roses blanches * Dans un parfum de roses blanches Elle est assise et songe ; Et l'ombre est belle comme s'il s'y mirait un ange. * Le soir descend, le bosquet dort ; Entre ses feuilles et ses branches, Sur le paradis bleu s'ouvre un paradis d'or. * Sur le rivage expire un dernier flot lointain. Une voix qui chantait, tout Ă l'heure, murmure. Un murmure s'exhale en haleine, et s'Ă©teint. * Dans le silence il tombe des pĂ©tales..... * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par poutounou le 03/03/2024âEtoile de lâamour, ne descends pas des cieux !â Reste Ă cĂŽtĂ© de nos Anges qui nous protĂšgentâŠ!!! * A l'Ă©toile du berger * PĂąle Etoile du soir, messagĂšre lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine ? * Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais dĂ©jĂ sur les Monts, je te vois t'abaisser ; Tu fuis en souriant, mĂ©lancolique amie Etoile qui descend sur la verte colline, Et ton tremblant regard est prĂšs de s'effacer. * Triste larme d'argent du manteau de la nuit Toi que regarde au loin le pĂątre qui chemine, Tandis que pas Ă pas son long troupeau le suit. * Etoile oĂč t'en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? OĂč t'en vas-tu si belle, Ă l'heure du silence Tomber comme une perle, au sein profond des eaux ? * Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tĂȘte Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrĂȘte : Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux ! * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 28/02/2024Cette « petite lumiĂšre » vient de nos Anges chĂ©risâŠpour nous apporter un peu de joie⊠!!! * Une petite lumiĂšre * Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ? T'as l'air abandonnĂ© ? Tu broies encore du noir, Pourquoi te chagriner ? * Cherche dans l' Univers EspĂšre et tu verras : Une toute petite lumiĂšre, Qui vient et grandira, * De sa flamme invisible Elle rĂ©chauffera ton coeur Apportant dans ta vie : Un peu de sa chaleur. * Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages Et regarde le soleil qui t'invite au voyage Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin, En voyant le printemps fleurir sur ton chemin... * Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime Et tu trouveras la force qui rĂ©sout les problĂšmes MĂȘme si tu as mille raisons de pleurer sur toi-mĂȘme, N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine * Et qu'ils cherchent comme toi : Cette petite lumiĂšre, Qui vient d'un Univers OĂč seul l'amour est LOI ! * Garde bien cette Ă©tincelle, Au fond de ta mĂ©moire Il suffira d'y croire. Pour voir la vie plus belle * (Jean-Claude Brinette) |
Déposé par poutounou le 25/02/2024Nâentends-tu pas dans lâinfini, battre leurs ailes ? * L' envol des anges * L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frĂ©missent au souffle onduleux du mystĂšre. * Les longs voiles traĂźnants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune. * N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ? Les Ă©toiles, au chant des sphĂšres Ă©ternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmĂ©es, * Qui lentement, parmi les ombres embaumĂ©es, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pĂąmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par poutounou le 21/02/2024Lorsque nous nous rĂ©veillerons, nous nous souviendrons de tout lâamour que vous avez pour nous, doux AngesâŠâŠ * Jâaimerais ĂȘtre lâange de ton sommeil, Te protĂ©ger jusquâau rĂ©veil. Tendrement et tout en douceur Ouvrir les portes de ton cĆur. Et sans faire de bruit Entrer dans tes rĂȘves les plus enfouis. Je garderai prĂ©cieusement la clĂ© Des plus profondes de tes pensĂ©es. Je dissiperai le brouillard Qui dĂ©truit tous les espoirs. Et lorsque tu te rĂ©veilleras Tu te souviendras de tout lâamour que jâai pour toi. |
Déposé par poutounou le 18/02/2024Mais de toi je nâimplore, Ange, que tes priĂšres, Ange plein de bonheur, de joie et de lumiĂšres. * A nos Anges⊠* PoĂšte : Charles Baudelaire (1821-1867) Recueil : Les fleurs du mal (1857) *. Ange plein de gaietĂ©, connaissez-vous l'angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ? Ange plein de gaietĂ©, connaissez-vous l'angoisse ? * Ange plein de bontĂ©, connaissez-vous la haine, Les poings crispĂ©s dans l'ombre et les larmes de fiel, Quand la Vengeance bat son infernal rappel, Et de nos facultĂ©s se fait le capitaine ? Ange plein de bontĂ©, connaissez-vous la haine ? * Ange plein de santĂ©, connaissez-vous les FiĂšvres, Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard, Comme des exilĂ©s, s'en vont d'un pied traĂźnard, Cherchant le soleil rare et remuant les lĂšvres ? Ange plein de santĂ©, connaissez-vous les FiĂšvres ? * Ange plein de beautĂ©, connaissez-vous les rides, Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment De lire la secrĂšte horreur du dĂ©vouement Dans des yeux oĂč longtemps burent nos yeux avides ? Ange plein de beautĂ©, connaissez-vous les rides ? * Ange plein de bonheur, de joie et de lumiĂšres, David mourant aurait demandĂ© la santĂ© Aux Ă©manations de ton corps enchantĂ© ; Mais de toi je n'implore, ange, que tes priĂšres, Ange plein de bonheur, de joie et de lumiĂšres ! * Charles Baudelaire. |
Déposé par poutounou le 14/02/2024MĂȘlez lâhymne de tous les anges aux chansons de tous les oiseaux⊠* Mes poĂšmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous Ă©largissant ! DĂ©saltĂ©rez dans les Ă©preuves Les coeurs saignants, les Ăąmes veuves, Celui qui monte ou qui descend. * Que l'aigle plonge, loin des fanges, Son bec de lumiĂšre en vos eaux ! Et dans vos murmures Ă©tranges MĂȘlez l'hymne de tous les anges Aux chansons de tous les oiseaux ! * Victor Hugo |
Déposé par poutounou le 11/02/2024Enivrons-nous de souvenirs de nos chers Anges disparus !!! * Petit conseil de Monsieur Baudelaire, Ă consommer avec modĂ©ration si lâon choisit le vinâŠ.. * Il faut ĂȘtre toujours ivre. Tout est lĂ : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos Ă©paules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trĂȘve. Mais de quoi ? De vin, de poĂ©sie, de vertu, Ă votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossĂ©, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous rĂ©veillez, l'ivresse dĂ©jĂ diminuĂ©e ou disparue, demandez au vent, Ă la vague, Ă l'Ă©toile, Ă l'oiseau, Ă l'horloge, Ă tout ce qui fuit, Ă tout ce qui gĂ©mit, Ă tout ce qui roule, Ă tout ce qui chante, Ă tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'Ă©toile, l'oiseau, l'horloge, vous rĂ©pondront : "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'ĂȘtre pas les esclaves martyrisĂ©s du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poĂ©sie ou de vertu, Ă votre guise." * Baudelaire: Petits poĂšmes en prose, XXXIII (1869) |
Déposé par poutounou le 07/02/2024LE MOQUEUR MOQUE * Un escargot se croyant beau, se croyant gros, se moquait d'une coccinelle. Elle Ă©tait mince, elle Ă©tait frĂȘle Vraiment, avait-on jamais vu Un insecte aussi menu ! Vint Ă passer une hirondelle qui s'esbaudit du limaçon. - Quel brimborion ! s'Ă©cria-t-elle, C'est le plus maigre du canton Vint Ă passer un caneton. - Cette hirondelle est minuscule, voyez sa taille ridicule dit-il d'un ton mĂ©prisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tĂȘte : - Quelle est cette minime bĂȘte ? au corps si drĂŽlement bĂąti ? On n'a jamais vu plus petit Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles - Ătes-vous fous ? Ătes-vous folles ? Qui se moque du prĂ©cĂ©dent sera moquĂ© par le suivant. Celui qui d'un autre se moque Ă propos de son bec, Ă propos de sa coque, de sa taille ou de son caquet, risque Ă son tour d'ĂȘtre moquĂ©. * Et oui, soyons humbles ! |
L'Album photo contient 133 photos