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En hommage à
CAMILLE
BOULEDOGUE-FRANCAIS
Il est né le:25/05/2007
Il nous a quittés le:18/03/2021
 


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En hommage à CAMILLE

MA CAMILLE MA POUPOUNE D AMOUR TU ME LAISSE UN GRAND VIDE TU ES UNE BOUBOU REMPLIT D AMOUR ET DE L AMOUR TU M EN A DONNE
JE T AIME TANT MA FILLE TU A REJOINT TON AMOUR DE BABOU ET TES FILLES UN PEU DE PATIENCE NOUS NOUS REVERRONS
JE T AIME




7 bougies

1077 Fleurs
Déposé par ourson
Déposé par ourson
đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸ¶đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸŒč🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈
Déposé par ourson
Déposé par ourson
đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸ¶đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸŒč🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈
Déposé par ourson
Déposé par ourson
đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸ¶đŸŒčđŸŒčđŸŒčđŸŒč🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈🌈
Déposé par ourson
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Déposé par ourson
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Déposé par ourson
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Déposé par ourson
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Déposé par spanky
Déposé par spanky
Il vous a quitté et vous avez l'impression que s'était hier,vous le voyez encore dans son panier vous regardant avec son air malin,il vous manque si dieu avait pu vous accorder encore quelques années
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Quand votre coeur sera voilé de tristesse, sauvé ou perdu du chagrin qui l'entraine, vous écouterez le vent qui vous parlera de lui et vous entendrez le son de sa voix et sa musique sera ivresse.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Le mois de dĂ©cembre est particuliĂšrement difficile pour nous tous, nos anges vont tellement nous manquer pendant les fĂȘtes, mais nous devons nous battre pour rester debout pour ceux qui restent.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Parfois, vous sentez la caresse de ses ailes, et vous savez que votre ange est à votre cÎté, et que sa présence remplit votre vie de lumiÚre, et vous vivez avec l'amour qu'il a laissé derriÚre lui.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Pleurer sans que personne ne le sache oublier n'est pas facile des souvenirs restent des folies se gardent dans notre mémoire et c'est en repassant à tout çà qu'une larme sorte de notre coeur si vide.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Vous ne pouvez pas dormir et miracle,vous regardez sa photo qui a pris vie,vous avez mĂȘme senti la douceur de son pelage,vous vous noyez dans ses yeux et il est lĂ  prĂ©sent avec vous dans votre chambre
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Quand le temps sera venu, vous traverserez ce tunnel pour vous rejoindre votre ange. Car vous savez qu'il sera lĂ  pour vous accueillir et ce sera de nouveau le bonheur pour vous.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Il est devenu un ange entouré d'une aura et de là, il vous veille sans cesse, calme votre chagrin, écarte votre détresse vous montrant le chemin et il soulage vos peines et apaise vos larmes.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Quand viendra la fin de votre vie, vos beaux anges seront lĂ  pour vous accueillir, et Ă  partir de ce moment vous n'aurez plus de souffrances, et vous vivrez ensemble jusqu'Ă  la fin des temps.
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Au dessus de votre tĂȘte et dans l'intimitĂ© de votre poitrine,bien au chaud dans votre coeur accueillant,un petit ange est passĂ©,et a laissĂ© son empreinte puis est restĂ© dans le secret de vos pensĂ©es
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Jamais absolument jamais nous ne perdons nos ĂȘtres chers... Ils nous accompagnent, ils ne disparaissent pas de nos vies...Nous sommes seulement dans des chambres diffĂ©rentes... "Paulo Goelho"
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Quand vous regardez sa photo,vous vous demandez quand va-t-il se rĂ©veiller!Quand vous voyiez sa frimousse posĂ©e sur son coussin,il vous semble qu'il dort profondĂ©ment et qu'il galope au pays des rĂȘves
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Il est parti loin de vos yeux, mais il n'est pas parti, vous le gardez vivant au creux de votre coeur éternellement, il a quitté vos jours heureux, mais il reste et restera votre ami à 4 pattes.


505 messages

Déposé par poutounou le 08/01/2023  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rĂȘves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poùmes d'amour")

Déposé par spanky le 05/01/2023  
Notre histoire est nĂ©e pour ne pas qu'elle s'arrĂȘte.
Depuis ma tristesse! devrait ĂȘtre Ă©puisĂ©e
ce n'est pas le cas...
Le destin t’a placĂ©e Ă  mes cĂŽtĂ©s,
je t,ais perdue! depuis je suis condamnée
Ă  vivre un peu comme en hiver...
Un aboiement d'un chien au loin bien souvent qui me rappel ou simplement
me donne un sursaut croyant que c'est toi! et par curiosité y croyant encore !!
Je regarde de ou cela provient des fois
que ce serai toi...
Toi simplement toi qui me fais comprendre
que tu es lĂ , de retour qui me revient...
C'est idiot je sais !
Ne me demander pas les raisons de cet amour.
Je ne saurais vous répondre...

Déposé par poutounou le 04/01/2023  
Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, car ici-bas je reste seul

*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
Cette douce sƓur de mon ñme,
Pour charmer mon cƓur attristĂ©,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
Si jusqu'Ă  toi, de cette terre
S'élÚve mon chant désolé,
Sois attentive Ă  ma priĂšre
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par spanky le 01/01/2023  
Aujourd'hui, une nouvelle année sans toi commence.
si tu savais combien tu me manques,
Ma vie n'a plus de sens depuis que tu es parti.
J'aimerais tant pouvoir te revoir et de faire pleins de bisous.
Cette nuit, tu es venu dans mes rĂȘves
et mes yeux ont plongé dans les tiens
Et dans tes si beaux yeux, mon regard s’est perdu.
J’y ai vu de l’AMOUR, tant d’AMOUR.
De la patience, tant de patience.
De la prévenance, tant de prévenance.
De la fidélité, tant de fidélité.
De la joie, tant de joie.
J’y ai vu de vertes prairies et de belles forĂȘts.
J’y ai entendu des cris de joie et de joyeux aboiements
J’y ai vu ton ñme, qu’elle belle ñme.
Tes beaux yeux se sont fermĂ©s, j’ai perdu toutes ces belles choses
Et mes yeux se sont remplis de larmes.
Des larmes d’AMOUR pour toi.

Déposé par poutounou le 01/01/2023  
En 2023, il y aura

*
Des sourires, pour chasser la tristesse,
De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place,
De la confiance, pour faire disparaĂźtre les doutes,
Des gourmandises, pour croquer et déguster la vie,
Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles,
De la générosité, pour se nourrir du plaisir de partager,
Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires,
De la santĂ©, en veux-tu, en voilà

Du courage, pour continuer Ă  avancer !
Et de l’Amour, beaucoup d’Amour, parce que sans Amour rien ne va

*
Certes, les annĂ©es passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur Ăąme d'enfant, l'essentiel est lĂ . Je vous souhaite Ă  tous et toutes, ainsi qu’à vos proches, une trĂšs bonne annĂ©e 2023 avec une santĂ© du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et d’Amour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux Ă  votre ou vos anges... Pour ceux qui n’aiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux lĂ  sur le bout de la truffe

*
Amicalement,
*
Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » d’Iron


Déposé par poutounou le 28/12/2022  
Reviens-nous bel Ă©té  !!! DĂ©pĂȘche-toi un peu s’il te plaĂźt

*
Les papillons
*
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu'aimez-vous mieux ?
- Moi, les roses ;
- Moi, l'aspect d'un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !
*
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l'on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l'oiseau !...
*
Quand revient l'été superbe,
Je m'en vais au bois tout seul :
Je m'Ă©tends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tĂȘte renversĂ©e,
LĂ , chacun d'eux Ă  son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d'amour !
*
GĂ©rard de Nerval.

Déposé par spanky le 25/12/2022  
Cette nuit, j'ai fait ce songe merveilleux.
J'avançais parmi les lutins heureux.
Ils sautillaient, dansaient, chantaient;
De belles rondes, ils formaient.
Un instant, confuse de les déranger,
Je me suis, prÚs d'un arbre, cachée.
Leur mélopée doucement, me berçait.
Mes pensées légÚres s'envolaient.
Par-delĂ  la forĂȘt bruissante, joyeuse
Je découvris l'étendue lumineuse.
Au ciel profond, aux nébuleuses.
Je me fondis, enfin heureuse.
A tir d'ailes imaginaires,
Je revins me poser Ă  terre.
Étourdie de mon rĂȘve spatial,
D'avoir tutoyé les étoiles.
Joyeux Noël à ta famille petit lutin du ciel.

Déposé par poutounou le 25/12/2022  
Coucou les mamans et papas de cƓur ! Avant tout, je vous souhaite Ă  tous de passer un merveilleux NoĂ«l avec des surprises et une bonne tonne d’Amour
 !!! Je vous envoie un joli petit conte de NoĂ«l ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont Ă  prĂ©sent, et bien sĂ»r qu’un jour nous les rejoindrons comme le gĂ©ant du jardin, c’est une Ă©vidence
 !!!
*
Petit conte de Noël : le jardin du géant
*
Tous les aprÚs-midis, en revenant de l'école, les enfants allaient jouer dans le jardin du Géant qui était parti depuis sept ans déjà.
Le jardin Ă©tait ravissant ; ça et lĂ , sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient Ă  des Ă©toiles. Vers le ciel magnifique, s'Ă©lançaient douze pĂȘchers qui au printemps s'Ă©panouissaient en dĂ©licates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fĂȘte. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrĂȘtaient de jouer pour les Ă©couter. C'Ă©tait le jardin du Bonheur...
*
Un jour, le GĂ©ant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'Ă©tait un GĂ©ant trĂšs Ă©goĂŻste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un Ă©criteau : DĂ©fense d'entrer sous peine d'amende !
*
L'hiver arriva...
Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel...
Mais dans le jardin de l'EgoĂŻste, c'Ă©tait encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvĂ© son logis. Il invita Madame La GrĂȘle Ă  venir le rejoindre et tous deux s'en donnĂšrent Ă  coeur joie... Ils dĂ©cidĂšrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'annĂ©e.
Le GĂ©ant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'Ă©panouissent-elles pas ?"
L'homme ne comprenait pas et s'attristait.
*
Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le GĂ©ant s'approcha de la fenĂȘtre et aperçut une multitude d'enfants installĂ©s sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'Ă©taient mis Ă  refleurir... et la grĂȘle et le vent s'Ă©taient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec dĂ©lice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient...
Mais dans un coin du jardin, l'hiver Ă©tait restĂ© avec ses amis GrĂȘle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelĂ©, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper Ă  l'arbre. Le GĂ©ant comprit alors son Ă©goĂŻsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je dĂ©molirai le mur, et mon jardin sera Ă  tout jamais la cour de rĂ©crĂ©ation des enfants. »
*
Le GĂ©ant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit trĂšs doucement la porte et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayĂ©s qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux Ă©taient si pleins de larmes glacĂ©es qu'il ne vit pas le GĂ©ant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitĂŽt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon Ă©tendit ses deux bras et les jeta autour du cou du GĂ©ant, et l'embrassa (c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on embrassait le GĂ©ant). Et quand les autres enfants virent que le GĂ©ant n'Ă©tait plus mĂ©chant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux.
"C'est votre jardin, maintenant, petits enfants ”, dit le GĂ©ant.
Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouĂšrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au GĂ©ant.
*
Celui-ci demanda : "Mais oĂč donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posĂ© dans l'arbre ?” (Le GĂ©ant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassĂ©.)
*
"Nous n'en savons rien ”, rĂ©pondirent les enfants. “ Il est parti et nous ne savons pas oĂč il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant."
Le GĂ©ant en fut trĂšs triste. Les annĂ©es passĂšrent, et le GĂ©ant devint trĂšs vieux et trĂšs faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. “ J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes".
*
Un matin d'hiver, il regardait par la fenĂȘtre en s'habillant. Il ne dĂ©testait plus autant l'hiver, car il savait que c'Ă©tait simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient.
Ce matin-là, dans le coin le plus reculé du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches étaient toutes dorées et des fruits d'argent y étaient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimé.
Dans sa joie, le Géant descendit en courant l'escalier et pénétra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hùte et arriva prÚs de l'enfant. Quand il fut tout prÚs, il s'aperçut que l'enfant était blessé. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous...
“ Qui a osĂ© te blesser ?” s'Ă©cria le GĂ©ant ; “ dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue.
« Non ! » répondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour.
“ Qui donc es-tu ?" demanda le GĂ©ant en s'agenouillant devant le petit enfant.
L'enfant sourit au GĂ©ant et lui dit : “ Tu m'as laissĂ© un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis."
Et ce jour-là, quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvÚrent le Géant couché sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches.
*
D’aprùs un conte d’Oscar Wilde

Déposé par spanky le 24/12/2022  
Noël est là et nos amis les chiens ne sont plus parmi nous.
Pourtant, il faut croire qu’ils vivent aujourd’hui
Dans un au-delà merveilleux dénué de toute souffrance.
Un pays paisible oĂč c’est tous les jours NoĂ«l!
Le plus beau cadeau Ă  lui offrir serait d’ĂȘtre heureux,
Et de ne penser à lui qu’avec de beaux souvenirs
Et une infinie tendresse.

Déposé par poutounou le 24/12/2022  
Histoire de NOEL : le carnet d’adresses du PĂšre NoĂ«l
*
Le PÚre Noël se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traßneau, il crie à ses rennes : « allez, au boulot ! »
*
Et le traĂźneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de NoĂ«l et le PĂšre NoĂ«l va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie : « sapristi, j’ai oubliĂ© mon carnet d’adresses ! »
*
Dans son carnet, le PĂšre NoĂ«l a Ă©crit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour Ă  ses rennes et il retourne chez lui. Le PĂšre NoĂ«l fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu.
*
Le PĂšre NoĂ«l regarde son traĂźneau chargĂ© de cadeaux. Il dit tristement : « qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce NoĂ«l va ĂȘtre ratĂ©, complĂštement ratĂ© ! » Les rennes du PĂšre NoĂ«l commencent Ă  s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le PĂšre NoĂ«l caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : « oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons dĂ©poser les jouets ! »
*
Alors, le grand renne dĂ©clare : « tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil Ă©tourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traĂźneaux derriĂšre nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! »
DĂ©jĂ , une horloge sonne les douze coups de minuit. Le PĂšre NoĂ«l se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traĂźneaux de jouets pour ĂȘtre sĂ»r d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les Ă©toiles.
*
Le PĂšre NoĂ«l n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dĂ©pose des paquets dans toutes les maisons, mĂȘme dans les maisons oĂč il n’y a pas d’enfants.
*
Le lendemain matin, les grands-mĂšres trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pĂšres ont des trains Ă©lectriques, les bĂ©bĂ©s ont des vĂ©los de cross, les papas des poupĂ©es et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « j’ai reçu ça et je n’ai rien demandĂ© ! » D’autres ronchonnent : « j’ai un jouet de bĂ©bĂ©, ce n’est pas ce que je voulais ! »
*
Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bĂ©bĂ©s aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mĂšres, les grands-mĂšres aux filles et les filles aux grands-pĂšres. À la fin, d’échange en Ă©change, chacun a un cadeau qui lui plaĂźt.
*
Dans les nuages, le PĂšre NoĂ«l observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hĂ©, hĂ©, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d’adresses.

Déposé par poutounou le 21/12/2022  
Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rĂȘvons de nos Anges !!!
*
Le petit rĂȘve
*
C’est un petit rĂȘve lĂ©ger
Un rĂȘve bien pliĂ© sous mon oreiller
C’est un rĂȘve doux et chaud
Qui va pieds nus dans l’herbe fraüche,
Un rĂȘve transparent
Qui glisse entre les yeux
Et se blottit sous les paupiĂšres.
C’est un rĂȘve colorĂ©
Qui murmure encore en moi
Quand le soleil ouvre ma porte.
C’est un petit rĂȘve lĂ©ger
Qui accompagne ma journée.
*
Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - Ă©ditions Soc et Foc)

Déposé par spanky le 20/12/2022  
Mon histoire
C'est l'histoire d'un amour
Ma complainte
C'est la plainte de deux coeurs
Un roman comme tant d'autres
Qui pourrait ĂȘtre le vĂŽtre
Gens d'ici ou bien d'ailleurs
C'est la flamme
Qui enflamme sans brûler
C'est le rĂȘve
Que l'on rĂȘve sans dormir
Un grand arbre qui se dresse
Plein de forces et de tendresse
Vers le jour qui va venir
C'est l'histoire d'un amour Ă©ternel et banal
Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal
Avec la roue l'on s'enlace
Celle oĂč l'on se dit adieu
Avec les soirées d'angoisse
Et les matins merveilleux
Mon histoire
C'est l'histoire qu'on connaĂźt
Ceux qui s'aiment
Jouent la mĂȘme, je le sais
Mais naĂŻve ou bien profonde
C'est la seule chanson du monde
Qui ne finira jamais
C'est l'histoire d'un amour
Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal
Avec la roue l'on s'enlace
Celle oĂč l'on se dit adieu
Avec les soirées d'angoisse
Et les matins merveilleux
Mon histoire
C'est l'histoire qu'on connaĂźt
Ceux qui s'aiment
Jouent la mĂȘme, je le sais
Mais naĂŻve ou bien profonde
C'est la seule chanson du monde
Qui ne finira jamais
C'est l'histoire d'un amour.
---------------------------------
(Latina America Bolero Histoire D'un Amour)

Déposé par poutounou le 18/12/2022  
Un joli petit poùme hivernal

Je ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard
 Vivement le printemps et le doux soleil
!!!
*
Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain ...
*
Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain,
Eté est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d'Avril
Qui l'accompagnent soir et matin.
*
EtĂ© revĂȘt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure,
Et de maintes autres couleurs,
Par l'ordonnance de Nature.
*
Mais vous, hiver, vous ĂȘtes plein
De neige, vent, pluie et grésil :
On doit vous bannir en exil.
Sans vous flatter je parle plein,
*
Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain !
*
Charles d'Orléans (1394-1465)

Déposé par spanky le 15/12/2022  
Une nuit sur le sable,
Je m'Ă©tais endormie quand soudain
Je te sentis lentement t'approcher de moi
Lentement tournoyer prés de moi
Comme tombé du ciel tu étais la
Tu avais un collier bleu
Tu avais les yeux couleur noire
Ton poil brillait de mille feux
De ta truffe tu as touché mon visage
Dans ma main tu as glissé ta patte
C'est alors que je t'ai vu surgissant du passé
En tremblant je t'ai caressé
Tu m'Ă©tais revenu
Et j'ai lu dans tes yeux
Viens retournons comme autrefois
Comme avant oĂč tu me prenais dans tes bras
Comme avant allons nous promener
Comme avant caresses moi
Comme avant occupes toi de moi
Quand soudain dans un bruissement tu repris ton chemin
Pour regagner le ciel
Je t'ai embrassé caressé comme avant
Ce n'Ă©tait qu'un rĂȘve.
Et j'ai pleuré.

Déposé par poutounou le 14/12/2022  
Bien sĂ»r qu’il y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le CimetiĂšre des chiens ou chats et vous verrez combien vous ĂȘtes aimĂ©s
 !!!
*
Le chien et le chat
*
Un chien vendu par son maĂźtre
Brisa sa chaĂźne, et revint
Au logis qui le vit naĂźtre.
Jugez de ce qu'il devint
Lorsque, pour prix de son zĂšle,
Il fut de cette maison
Reconduit par le bĂąton
Vers sa demeure nouvelle.
Un vieux chat, son compagnon,
Voyant sa surprise extrĂȘme,
En passant lui dit ce mot :
Tu croyais donc, pauvre sot,
Que c'est pour nous qu'on nous aime !
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par poutounou le 11/12/2022  
Nos Anges ont le coeur rempli de sous d’Amour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous d’Amour
!!!
*
La priĂšre aux Ă©toiles
*
Et on s’embrasse, et on se dit « Je t’aime »,
Et on se fait du charme
Et tout le reste, et ça va trùs bien

Et tout d’un coup, il y en a un qui donne à l’autre

Un sou d’amour.
Mais de vrai Amour, tu comprends !
Un sou, pas plus. Oh
 ce n’est presque rien,
C’est peut-ĂȘtre une nouvelle robe de la couleur de sa cravate,
C’est peut-ĂȘtre de rĂ©pĂ©ter une phrase qu’il a dite la veille

C’est une façon de tenir une main,
Un regard plus bleu,
Un petit tremblement dans la voix

Alors il faut que l’autre le comprenne

Il faut que, tout Ă  coup,
Il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie,
Ou dix mille francs de flirt,
Mais que c’est beaucoup plus que ça,
Parce que c’est un sou d’Amour.
Et alors, tout de suite,
Il faut que, pour un sou,
Il rende tout à coup
 deux sous d’Amour.
*
Marcel Pagnol

Déposé par spanky le 10/12/2022  
L'adieu Ă  un chien.
La neige tombait tout doucement ce matin-lĂ ,
Comme pour préparer ton lit de mort.
J’ai eu du mal à contenir mes larmes,
et de ton dĂ©part, tu m’as laissĂ© inconsolable

Te rappelles-tu des belles journĂ©es d’étĂ©
oĂč nous nous promenions dans les bois?
Quand on courait, jouait ou s’aventurait sur le bord des ruisseaux ou dans la montagne?
Des fois oĂč nous nous chamaillions comme des louveteaux?
Des parties de cache-cache et des jeux de balle tout simples?
Des fois oĂč dans le champ, je t’aidais Ă  manger des bleuets sauvages en te les donnant dans ma main?
Des hivers oĂč nous jouions ensemble et que tu participais Ă  mes histoires imaginaires d’enfant?
De nos excursions parfois risquĂ©es oĂč nous revenions Ă  la maison pleins de boue?
Nous revenions fatigués au soleil couchant,
Et je m’endormais Ă  tes cĂŽtĂ©s au son du chant de la grive.
Ton souffle me détendait et me rassurait
Et ta prĂ©sence m’était si prĂ©cieuse,
Tu Ă©tais le vĂ©ritable ami dont j’avais besoin.
Tu Ă©tais lĂ  pour me consoler quand j’étais attristĂ©e
Et toutes les fois oĂč j’ai versĂ© des larmes, tu as lĂ©chĂ© mon visage pour les essuyer.
Pouvoir mettre mon visage dans la fourrure de ton cou et y passer ma main me manquera toujours
Et c’est lorsque je l’ai fait pour la derniùre fois que je l’ai su.
Tant d’annĂ©es ont passĂ© Ă  tes cĂŽtĂ©s.
J’ai vu le temps te vieillir,
Et c’est lĂ  que je me rends compte que toute vie est soumise Ă  s’éteindre un jour.
Maintenant tu ne seras plus là pour m’attendre quand je reviendrai,
Maintenant tu ne seras plus lĂ  quand je me promĂšnerai dans la forĂȘt qui Ă©tait la nĂŽtre.
Je ne te reverrai plus tout heureux lorsque les premiÚres neiges des hivers auront tombé.
Ton corps sans vie et tes yeux voilés,
Cela avait marqué la fin.
Mais au moins nous avons Ă©tĂ© ensemble jusqu’à la fin, jusqu’à ton dernier souffle
Et tu es maintenant libéré de ton corps usé qui devait te faire souffrir.
Tu m’as apportĂ© tant de bonnes choses dans ma vie,
Et ta perte me fait tant pleurer.
Tu Ă©tais comme une partie de moi,
Mais au moins j’ai tant de beaux souvenirs qui nous appartiennent
Je les garde prĂ©cieusement en ma mĂ©moire, en mon cƓur.
Merci de m’avoir accompagnĂ© pendant toutes ces annĂ©es

Déposé par poutounou le 07/12/2022  
Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal qu’ils font
 !!!
*
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidĂšle,
Tu reçois, pour prix de ton zÚle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrÚres les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
VoilĂ  notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misĂšre ?
Va, ma sƓur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par spanky le 05/12/2022  
L'ADIEU D'UN CHIEN A SA FAMILLE (Marcel Fakhoury)
Désolé, je tourne la page
J’ai choisi d’abrĂ©ger mes maux
Je pars pour un dernier voyage
Au paradis des animaux
Je vous tire ma révérence
J’ai mis un terme à mes douleurs
Ne regrettez point mon absence
Je vais lĂ  oĂč poussent les fleurs
Quand je serai parmi les anges
Je me souviendrai du hameau
OĂč les moineaux et les mĂ©sanges
Chantaient gaiement sur un rameau
OĂč le soir, prĂšs de la fenĂȘtre
Comme un fidĂšle admirateur
Je dévorais des yeux mon maßtre
Penché sur son ordinateur
C’est dans ce coin un peu bohùme
Que j’ai vĂ©cu mes plus beaux jours
Entre une prose et un poĂšme
GravĂ©s dans mon cƓur pour toujours
Adieu mon maĂźtre, adieu maĂźtresse
Merci pour les moments heureux
Vous m’avez comblĂ© de tendresse
Et de sentiments chaleureux
Je vais rejoindre l’autre monde
Le jardin de sérénité
OĂč nous entraĂźne dans sa ronde
L’horloge de l’éternitĂ©

Déposé par poutounou le 04/12/2022  
Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cƓur, des cuirasses
..à trous !!!
*
Se faire une cuirasse
*
Je ne veux du bonheur
que plaisirs éphémÚres
et ces joies passagĂšres
que l’on oublie sur l’heure.
*
Me suis fait une cuirasse
et me complais dedans.
J’y conjugue au prĂ©sent.
Elle ne prend nulle trace
*
J’y conjugue au prĂ©sent.
Et pourtant sans savoir,
que de choses d’antan
me font mal ! De toutes parts.
*
Me font mal et me blessent.
Mais je les tiens en laisse !
Et dans ma forteresse,
je ne cesse de m’armer !
*
Contre quoi ? Contre tout
dans ma cuirasse Ă  trous
oĂč s’installe comme chez soi
ce dont je ne veux pas !
*
Esther Granek, Je cours aprĂšs mon ombre, 1981




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