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En hommage à
BOULEDOGUE-FRANCAISCAMILLE
Il est né le:25/05/2007
Il nous a quittés le:18/03/2021
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En hommage à
CAMILLE
7 bougies
1077 Fleurs
Déposé par spanky Il vous a quittĂ© et vous avez l'impression que s'Ă©tait hier,vous le voyez encore dans son panier vous regardant avec son air malin,il vous manque si dieu avait pu vous accorder encore quelques annĂ©es Déposé par spanky Quand votre coeur sera voilĂ© de tristesse, sauvĂ© ou perdu du chagrin qui l'entraine, vous Ă©couterez le vent qui vous parlera de lui et vous entendrez le son de sa voix et sa musique sera ivresse. Déposé par spanky Le mois de dĂ©cembre est particuliĂšrement difficile pour nous tous, nos anges vont tellement nous manquer pendant les fĂȘtes, mais nous devons nous battre pour rester debout pour ceux qui restent. Déposé par spanky Parfois, vous sentez la caresse de ses ailes, et vous savez que votre ange est Ă votre cĂŽtĂ©, et que sa prĂ©sence remplit votre vie de lumiĂšre, et vous vivez avec l'amour qu'il a laissĂ© derriĂšre lui. Déposé par spanky Pleurer sans que personne ne le sache oublier n'est pas facile des souvenirs restent des folies se gardent dans notre mĂ©moire et c'est en repassant Ă tout çà qu'une larme sorte de notre coeur si vide. Déposé par spanky Vous ne pouvez pas dormir et miracle,vous regardez sa photo qui a pris vie,vous avez mĂȘme senti la douceur de son pelage,vous vous noyez dans ses yeux et il est lĂ prĂ©sent avec vous dans votre chambre Déposé par spanky Quand le temps sera venu, vous traverserez ce tunnel pour vous rejoindre votre ange. Car vous savez qu'il sera lĂ pour vous accueillir et ce sera de nouveau le bonheur pour vous. Déposé par spanky Il est devenu un ange entourĂ© d'une aura et de lĂ , il vous veille sans cesse, calme votre chagrin, Ă©carte votre dĂ©tresse vous montrant le chemin et il soulage vos peines et apaise vos larmes. Déposé par spanky Quand viendra la fin de votre vie, vos beaux anges seront lĂ pour vous accueillir, et Ă partir de ce moment vous n'aurez plus de souffrances, et vous vivrez ensemble jusqu'Ă la fin des temps. Déposé par spanky Au dessus de votre tĂȘte et dans l'intimitĂ© de votre poitrine,bien au chaud dans votre coeur accueillant,un petit ange est passĂ©,et a laissĂ© son empreinte puis est restĂ© dans le secret de vos pensĂ©es Déposé par spanky Jamais absolument jamais nous ne perdons nos ĂȘtres chers... Ils nous accompagnent, ils ne disparaissent pas de nos vies...Nous sommes seulement dans des chambres diffĂ©rentes... "Paulo Goelho" Déposé par spanky Quand vous regardez sa photo,vous vous demandez quand va-t-il se rĂ©veiller!Quand vous voyiez sa frimousse posĂ©e sur son coussin,il vous semble qu'il dort profondĂ©ment et qu'il galope au pays des rĂȘves Déposé par spanky Il est parti loin de vos yeux, mais il n'est pas parti, vous le gardez vivant au creux de votre coeur Ă©ternellement, il a quittĂ© vos jours heureux, mais il reste et restera votre ami Ă 4 pattes. |
505 messages
Déposé par poutounou le 08/01/2023Partout, je t'ai vu, bel Ange... * Air vif * J'ai regardĂ© devant moi Dans la foule, je t'ai vu Parmi les blĂ©s, je t'ai vu Sous un arbre, je t'ai vu * Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires Sortant de l'eau et du feu * L'Ă©tĂ©, l'hiver je t'ai vu Dans ma maison, je t'ai vu Entre mes bras, je t'ai vu Dans mes rĂȘves, je t'ai vu * Je ne te quitterai plus. * Paul Ăluard ("Derniers poĂšmes d'amour") |
Déposé par spanky le 05/01/2023Notre histoire est nĂ©e pour ne pas qu'elle s'arrĂȘte. Depuis ma tristesse! devrait ĂȘtre Ă©puisĂ©e ce n'est pas le cas... Le destin tâa placĂ©e Ă mes cĂŽtĂ©s, je t,ais perdue! depuis je suis condamnĂ©e Ă vivre un peu comme en hiver... Un aboiement d'un chien au loin bien souvent qui me rappel ou simplement me donne un sursaut croyant que c'est toi! et par curiositĂ© y croyant encore !! Je regarde de ou cela provient des fois que ce serai toi... Toi simplement toi qui me fais comprendre que tu es lĂ , de retour qui me revient... C'est idiot je sais ! Ne me demander pas les raisons de cet amour. Je ne saurais vous rĂ©pondre... |
Déposé par poutounou le 04/01/2023Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, car ici-bas je reste seul⊠* L'ange envolĂ©. * Mon ange a reployĂ© ses ailes Et dort glacĂ© sous un linceul ; Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Cette douce sĆur de mon Ăąme, Pour charmer mon cĆur attristĂ©, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'Ă©ternitĂ©. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Si jusqu'Ă toi, de cette terre S'Ă©lĂšve mon chant dĂ©solĂ©, Sois attentive Ă ma priĂšre En ton beau royaume Ă©toilĂ©. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) |
Déposé par spanky le 01/01/2023Aujourd'hui, une nouvelle annĂ©e sans toi commence. si tu savais combien tu me manques, Ma vie n'a plus de sens depuis que tu es parti. J'aimerais tant pouvoir te revoir et de faire pleins de bisous. Cette nuit, tu es venu dans mes rĂȘves et mes yeux ont plongĂ© dans les tiens Et dans tes si beaux yeux, mon regard sâest perdu. Jây ai vu de lâAMOUR, tant dâAMOUR. De la patience, tant de patience. De la prĂ©venance, tant de prĂ©venance. De la fidĂ©litĂ©, tant de fidĂ©litĂ©. De la joie, tant de joie. Jây ai vu de vertes prairies et de belles forĂȘts. Jây ai entendu des cris de joie et de joyeux aboiements Jây ai vu ton Ăąme, quâelle belle Ăąme. Tes beaux yeux se sont fermĂ©s, jâai perdu toutes ces belles choses Et mes yeux se sont remplis de larmes. Des larmes dâAMOUR pour toi. |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura⊠* Des sourires, pour chasser la tristesse, De lâaudace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaĂźtre les doutes, Des gourmandises, pour croquer et dĂ©guster la vie, Du rĂ©confort, pour adoucir les jours difficiles, De la gĂ©nĂ©rositĂ©, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idĂ©es noires, De la santĂ©, en veux-tu, en voilà ⊠Du courage, pour continuer Ă avancer ! Et de lâAmour, beaucoup dâAmour, parce que sans Amour rien ne va⊠* Certes, les annĂ©es passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur Ăąme d'enfant, l'essentiel est lĂ . Je vous souhaite Ă tous et toutes, ainsi quâĂ vos proches, une trĂšs bonne annĂ©e 2023 avec une santĂ© du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et dâAmour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux Ă votre ou vos anges... Pour ceux qui nâaiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux lĂ sur le bout de la truffe⊠* Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » dâIron⊠|
Déposé par poutounou le 28/12/2022Reviens-nous bel Ă©té⊠!!! DĂ©pĂȘche-toi un peu sâil te plaĂźt⊠* Les papillons * De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau prĂ© vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! * Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un rĂ©seau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... * Quand revient l'Ă©tĂ© superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'Ă©tends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tĂȘte renversĂ©e, LĂ , chacun d'eux Ă son tour, Passe comme une pensĂ©e De poĂ©sie ou d'amour ! * GĂ©rard de Nerval. |
Déposé par spanky le 25/12/2022Cette nuit, j'ai fait ce songe merveilleux. J'avançais parmi les lutins heureux. Ils sautillaient, dansaient, chantaient; De belles rondes, ils formaient. Un instant, confuse de les dĂ©ranger, Je me suis, prĂšs d'un arbre, cachĂ©e. Leur mĂ©lopĂ©e doucement, me berçait. Mes pensĂ©es lĂ©gĂšres s'envolaient. Par-delĂ la forĂȘt bruissante, joyeuse Je dĂ©couvris l'Ă©tendue lumineuse. Au ciel profond, aux nĂ©buleuses. Je me fondis, enfin heureuse. A tir d'ailes imaginaires, Je revins me poser Ă terre. Ătourdie de mon rĂȘve spatial, D'avoir tutoyĂ© les Ă©toiles. Joyeux NoĂ«l Ă ta famille petit lutin du ciel. |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cĆur ! Avant tout, je vous souhaite Ă tous de passer un merveilleux NoĂ«l avec des surprises et une bonne tonne dâAmour⊠!!! Je vous envoie un joli petit conte de NoĂ«l ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont Ă prĂ©sent, et bien sĂ»r quâun jour nous les rejoindrons comme le gĂ©ant du jardin, câest une Ă©vidence⊠!!! * Petit conte de NoĂ«l : le jardin du gĂ©ant * Tous les aprĂšs-midis, en revenant de l'Ă©cole, les enfants allaient jouer dans le jardin du GĂ©ant qui Ă©tait parti depuis sept ans dĂ©jĂ . Le jardin Ă©tait ravissant ; ça et lĂ , sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient Ă des Ă©toiles. Vers le ciel magnifique, s'Ă©lançaient douze pĂȘchers qui au printemps s'Ă©panouissaient en dĂ©licates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fĂȘte. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrĂȘtaient de jouer pour les Ă©couter. C'Ă©tait le jardin du Bonheur... * Un jour, le GĂ©ant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'Ă©tait un GĂ©ant trĂšs Ă©goĂŻste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un Ă©criteau : DĂ©fense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'EgoĂŻste, c'Ă©tait encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvĂ© son logis. Il invita Madame La GrĂȘle Ă venir le rejoindre et tous deux s'en donnĂšrent Ă coeur joie... Ils dĂ©cidĂšrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'annĂ©e. Le GĂ©ant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'Ă©panouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le GĂ©ant s'approcha de la fenĂȘtre et aperçut une multitude d'enfants installĂ©s sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'Ă©taient mis Ă refleurir... et la grĂȘle et le vent s'Ă©taient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec dĂ©lice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver Ă©tait restĂ© avec ses amis GrĂȘle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelĂ©, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper Ă l'arbre. Le GĂ©ant comprit alors son Ă©goĂŻsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je dĂ©molirai le mur, et mon jardin sera Ă tout jamais la cour de rĂ©crĂ©ation des enfants. » * Le GĂ©ant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit trĂšs doucement la porte et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayĂ©s qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux Ă©taient si pleins de larmes glacĂ©es qu'il ne vit pas le GĂ©ant sâapprocher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitĂŽt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon Ă©tendit ses deux bras et les jeta autour du cou du GĂ©ant, et l'embrassa (c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on embrassait le GĂ©ant). Et quand les autres enfants virent que le GĂ©ant n'Ă©tait plus mĂ©chant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants â, dit le GĂ©ant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouĂšrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au GĂ©ant. * Celui-ci demanda : "Mais oĂč donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posĂ© dans l'arbre ?â (Le GĂ©ant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassĂ©.) * "Nous n'en savons rien â, rĂ©pondirent les enfants. â Il est parti et nous ne savons pas oĂč il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le GĂ©ant en fut trĂšs triste. Les annĂ©es passĂšrent, et le GĂ©ant devint trĂšs vieux et trĂšs faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. â J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenĂȘtre en s'habillant. Il ne dĂ©testait plus autant l'hiver, car il savait que c'Ă©tait simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-lĂ , dans le coin le plus reculĂ© du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches Ă©taient toutes dorĂ©es et des fruits d'argent y Ă©taient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimĂ©. Dans sa joie, le GĂ©ant descendit en courant l'escalier et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hĂąte et arriva prĂšs de l'enfant. Quand il fut tout prĂšs, il s'aperçut que l'enfant Ă©tait blessĂ©. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... â Qui a osĂ© te blesser ?â s'Ă©cria le GĂ©ant ; â dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » rĂ©pondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. â Qui donc es-tu ?" demanda le GĂ©ant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au GĂ©ant et lui dit : â Tu m'as laissĂ© un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-lĂ , quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvĂšrent le GĂ©ant couchĂ© sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * DâaprĂšs un conte dâOscar Wilde |
Déposé par spanky le 24/12/2022NoĂ«l est lĂ et nos amis les chiens ne sont plus parmi nous. Pourtant, il faut croire quâils vivent aujourdâhui Dans un au-delĂ merveilleux dĂ©nuĂ© de toute souffrance. Un pays paisible oĂč câest tous les jours NoĂ«l! Le plus beau cadeau Ă lui offrir serait dâĂȘtre heureux, Et de ne penser Ă lui quâavec de beaux souvenirs Et une infinie tendresse. |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet dâadresses du PĂšre NoĂ«l * Le PĂšre NoĂ«l se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traĂźneau, il crie Ă ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traĂźneau sâenvole dans le ciel. Câest la nuit de NoĂ«l et le PĂšre NoĂ«l va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il sâĂ©crie : « sapristi, jâai oubliĂ© mon carnet dâadresses ! » * Dans son carnet, le PĂšre NoĂ«l a Ă©crit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets quâils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour Ă ses rennes et il retourne chez lui. Le PĂšre NoĂ«l fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet dâadresses a disparu. * Le PĂšre NoĂ«l regarde son traĂźneau chargĂ© de cadeaux. Il dit tristement : « quâest-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce NoĂ«l va ĂȘtre ratĂ©, complĂštement ratĂ© ! » Les rennes du PĂšre NoĂ«l commencent Ă sâimpatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le PĂšre NoĂ«l caresse le grand renne qui conduit lâattelage, et il murmure : « oui, oui, il est lâheure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons dĂ©poser les jouets ! » * Alors, le grand renne dĂ©clare : « tu as perdu ton carnet dâadresses, vieil Ă©tourdi ! Il ne reste quâune solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traĂźneaux derriĂšre nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » DĂ©jĂ , une horloge sonne les douze coups de minuit. Le PĂšre NoĂ«l se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traĂźneaux de jouets pour ĂȘtre sĂ»r dâen avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en lâair et lâattelage file sous les Ă©toiles. * Le PĂšre NoĂ«l nâa jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dĂ©pose des paquets dans toutes les maisons, mĂȘme dans les maisons oĂč il nây a pas dâenfants. * Le lendemain matin, les grands-mĂšres trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pĂšres ont des trains Ă©lectriques, les bĂ©bĂ©s ont des vĂ©los de cross, les papas des poupĂ©es et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « jâai reçu ça et je nâai rien demandĂ© ! » Dâautres ronchonnent : « jâai un jouet de bĂ©bĂ©, ce nâest pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bĂ©bĂ©s aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mĂšres, les grands-mĂšres aux filles et les filles aux grands-pĂšres. Ă la fin, dâĂ©change en Ă©change, chacun a un cadeau qui lui plaĂźt. * Dans les nuages, le PĂšre NoĂ«l observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hĂ©, hĂ©, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet dâadresses. |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rĂȘvons de nos Anges !!! * Le petit rĂȘve * Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Un rĂȘve bien pliĂ© sous mon oreiller Câest un rĂȘve doux et chaud Qui va pieds nus dans lâherbe fraĂźche, Un rĂȘve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupiĂšres. Câest un rĂȘve colorĂ© Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Qui accompagne ma journĂ©e. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - Ă©ditions Soc et Foc) |
Déposé par spanky le 20/12/2022Mon histoire C'est l'histoire d'un amour Ma complainte C'est la plainte de deux coeurs Un roman comme tant d'autres Qui pourrait ĂȘtre le vĂŽtre Gens d'ici ou bien d'ailleurs C'est la flamme Qui enflamme sans brĂ»ler C'est le rĂȘve Que l'on rĂȘve sans dormir Un grand arbre qui se dresse Plein de forces et de tendresse Vers le jour qui va venir C'est l'histoire d'un amour Ă©ternel et banal Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal Avec la roue l'on s'enlace Celle oĂč l'on se dit adieu Avec les soirĂ©es d'angoisse Et les matins merveilleux Mon histoire C'est l'histoire qu'on connaĂźt Ceux qui s'aiment Jouent la mĂȘme, je le sais Mais naĂŻve ou bien profonde C'est la seule chanson du monde Qui ne finira jamais C'est l'histoire d'un amour Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal Avec la roue l'on s'enlace Celle oĂč l'on se dit adieu Avec les soirĂ©es d'angoisse Et les matins merveilleux Mon histoire C'est l'histoire qu'on connaĂźt Ceux qui s'aiment Jouent la mĂȘme, je le sais Mais naĂŻve ou bien profonde C'est la seule chanson du monde Qui ne finira jamais C'est l'histoire d'un amour. --------------------------------- (Latina America Bolero Histoire D'un Amour) |
Déposé par poutounou le 18/12/2022Un joli petit poĂšme hivernalâŠâŠJe ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard⊠Vivement le printemps et le doux soleilâŠ!!! * Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain ... * Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain, EtĂ© est plaisant et gentil, En tĂ©moin de Mai et d'Avril Qui l'accompagnent soir et matin. * EtĂ© revĂȘt champs, bois et fleurs De sa livrĂ©e de verdure, Et de maintes autres couleurs, Par l'ordonnance de Nature. * Mais vous, hiver, vous ĂȘtes plein De neige, vent, pluie et grĂ©sil : On doit vous bannir en exil. Sans vous flatter je parle plein, * Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain ! * Charles d'OrlĂ©ans (1394-1465) |
Déposé par spanky le 15/12/2022Une nuit sur le sable, Je m'Ă©tais endormie quand soudain Je te sentis lentement t'approcher de moi Lentement tournoyer prĂ©s de moi Comme tombĂ© du ciel tu Ă©tais la Tu avais un collier bleu Tu avais les yeux couleur noire Ton poil brillait de mille feux De ta truffe tu as touchĂ© mon visage Dans ma main tu as glissĂ© ta patte C'est alors que je t'ai vu surgissant du passĂ© En tremblant je t'ai caressĂ© Tu m'Ă©tais revenu Et j'ai lu dans tes yeux Viens retournons comme autrefois Comme avant oĂč tu me prenais dans tes bras Comme avant allons nous promener Comme avant caresses moi Comme avant occupes toi de moi Quand soudain dans un bruissement tu repris ton chemin Pour regagner le ciel Je t'ai embrassĂ© caressĂ© comme avant Ce n'Ă©tait qu'un rĂȘve. Et j'ai pleurĂ©. |
Déposé par poutounou le 14/12/2022Bien sĂ»r quâil y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le CimetiĂšre des chiens ou chats et vous verrez combien vous ĂȘtes aimĂ©s⊠!!! * Le chien et le chat * Un chien vendu par son maĂźtre Brisa sa chaĂźne, et revint Au logis qui le vit naĂźtre. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zĂšle, Il fut de cette maison Reconduit par le bĂąton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrĂȘme, En passant lui dit ce mot : Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 11/12/2022Nos Anges ont le coeur rempli de sous dâAmour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous dâAmourâŠ!!! * La priĂšre aux Ă©toiles * Et on sâembrasse, et on se dit « Je tâaime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va trĂšs bien⊠Et tout dâun coup, il y en a un qui donne Ă lâautre⊠Un sou dâamour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh⊠ce nâest presque rien, Câest peut-ĂȘtre une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, Câest peut-ĂȘtre de rĂ©pĂ©ter une phrase quâil a dite la veille⊠Câest une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix⊠Alors il faut que lâautre le comprenne⊠Il faut que, tout Ă coup, Il sente que ce nâest pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que câest beaucoup plus que ça, Parce que câest un sou dâAmour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout Ă coup⊠deux sous dâAmour. * Marcel Pagnol |
Déposé par spanky le 10/12/2022L'adieu Ă un chien. La neige tombait tout doucement ce matin-lĂ , Comme pour prĂ©parer ton lit de mort. Jâai eu du mal Ă contenir mes larmes, et de ton dĂ©part, tu mâas laissĂ© inconsolable⊠Te rappelles-tu des belles journĂ©es dâĂ©tĂ© oĂč nous nous promenions dans les bois? Quand on courait, jouait ou sâaventurait sur le bord des ruisseaux ou dans la montagne? Des fois oĂč nous nous chamaillions comme des louveteaux? Des parties de cache-cache et des jeux de balle tout simples? Des fois oĂč dans le champ, je tâaidais Ă manger des bleuets sauvages en te les donnant dans ma main? Des hivers oĂč nous jouions ensemble et que tu participais Ă mes histoires imaginaires dâenfant? De nos excursions parfois risquĂ©es oĂč nous revenions Ă la maison pleins de boue? Nous revenions fatiguĂ©s au soleil couchant, Et je mâendormais Ă tes cĂŽtĂ©s au son du chant de la grive. Ton souffle me dĂ©tendait et me rassurait Et ta prĂ©sence mâĂ©tait si prĂ©cieuse, Tu Ă©tais le vĂ©ritable ami dont jâavais besoin. Tu Ă©tais lĂ pour me consoler quand jâĂ©tais attristĂ©e Et toutes les fois oĂč jâai versĂ© des larmes, tu as lĂ©chĂ© mon visage pour les essuyer. Pouvoir mettre mon visage dans la fourrure de ton cou et y passer ma main me manquera toujours Et câest lorsque je lâai fait pour la derniĂšre fois que je lâai su. Tant dâannĂ©es ont passĂ© Ă tes cĂŽtĂ©s. Jâai vu le temps te vieillir, Et câest lĂ que je me rends compte que toute vie est soumise Ă sâĂ©teindre un jour. Maintenant tu ne seras plus lĂ pour mâattendre quand je reviendrai, Maintenant tu ne seras plus lĂ quand je me promĂšnerai dans la forĂȘt qui Ă©tait la nĂŽtre. Je ne te reverrai plus tout heureux lorsque les premiĂšres neiges des hivers auront tombĂ©. Ton corps sans vie et tes yeux voilĂ©s, Cela avait marquĂ© la fin. Mais au moins nous avons Ă©tĂ© ensemble jusquâĂ la fin, jusquâĂ ton dernier souffle Et tu es maintenant libĂ©rĂ© de ton corps usĂ© qui devait te faire souffrir. Tu mâas apportĂ© tant de bonnes choses dans ma vie, Et ta perte me fait tant pleurer. Tu Ă©tais comme une partie de moi, Mais au moins jâai tant de beaux souvenirs qui nous appartiennent Je les garde prĂ©cieusement en ma mĂ©moire, en mon cĆur. Merci de mâavoir accompagnĂ© pendant toutes ces annĂ©es |
Déposé par poutounou le 07/12/2022Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal quâils font⊠!!! * La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma sĆur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par spanky le 05/12/2022L'ADIEU D'UN CHIEN A SA FAMILLE (Marcel Fakhoury) DĂ©solĂ©, je tourne la page Jâai choisi dâabrĂ©ger mes maux Je pars pour un dernier voyage Au paradis des animaux Je vous tire ma rĂ©vĂ©rence Jâai mis un terme Ă mes douleurs Ne regrettez point mon absence Je vais lĂ oĂč poussent les fleurs Quand je serai parmi les anges Je me souviendrai du hameau OĂč les moineaux et les mĂ©sanges Chantaient gaiement sur un rameau OĂč le soir, prĂšs de la fenĂȘtre Comme un fidĂšle admirateur Je dĂ©vorais des yeux mon maĂźtre PenchĂ© sur son ordinateur Câest dans ce coin un peu bohĂšme Que jâai vĂ©cu mes plus beaux jours Entre une prose et un poĂšme GravĂ©s dans mon cĆur pour toujours Adieu mon maĂźtre, adieu maĂźtresse Merci pour les moments heureux Vous mâavez comblĂ© de tendresse Et de sentiments chaleureux Je vais rejoindre lâautre monde Le jardin de sĂ©rĂ©nitĂ© OĂč nous entraĂźne dans sa ronde Lâhorloge de lâĂ©ternitĂ© |
Déposé par poutounou le 04/12/2022Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cĆur, des cuirassesâŠ..Ă trous !!! * Se faire une cuirasse * Je ne veux du bonheur que plaisirs Ă©phĂ©mĂšres et ces joies passagĂšres que lâon oublie sur lâheure. * Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. Jây conjugue au prĂ©sent. Elle ne prend nulle trace * Jây conjugue au prĂ©sent. Et pourtant sans savoir, que de choses dâantan me font mal ! De toutes parts. * Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de mâarmer ! * Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse Ă trous oĂč sâinstalle comme chez soi ce dont je ne veux pas ! * Esther Granek, Je cours aprĂšs mon ombre, 1981 |
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