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En hommage à
MIQUETTE
Il nous a quittés le:24/12/1985
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10 bougies
3784 Fleurs
Déposé par choupinou La nuit, au beau milieu de mes rĂȘves, c'est toi que je pars retrouver, mon petit ange d'amour, en espĂ©rant que tu seras lĂ , c'est mon espoir Déposé par choupinou J'aime le papillon qui voltige autour de moi parce qu'il me fait me souvenir que tu es lĂ auprĂšs de moi dansant dans le silence de la nature pour me donner ton amour, la gaitĂ©, je sais tu y veilles đŠ Déposé par choupinou bonne nuit petit ange. Tout la haut je lĂšve les yeux vers toi au firmament petite Ă©toile qui luit,tu scintilles,,je ne vois que toi,alors je souris car je sais que tu me regarde de tout ton amour đđ |
951 messages
Déposé par poutounou le 11/11/2016TrĂšs belle histoire et tellement vraie ! * L'aveugle et le paralytique * Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plus lĂ©gĂšre ; Le bien que l'on fait Ă son frĂšre Pour le mal que l'on souffre est un soulagement. Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine. Pour la persuader aux peuples de la Chine, Il leur contait le trait suivant. * Dans une ville de l'Asie Il existait deux malheureux, L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ; Mais leurs cris Ă©taient superflus, Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique, CouchĂ© sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans ĂȘtre plaint : il en souffrait bien plus. L'aveugle, Ă qui tout pouvait nuire, Etait sans guide, sans soutien, Sans avoir mĂȘme un pauvre chien Pour l'aimer et pour le conduire. Un certain jour, il arriva Que l'aveugle Ă tĂątons, au dĂ©tour d'une rue, PrĂšs du malade se trouva ; Il entendit ses cris, son Ăąme en fut Ă©mue. Il n'est tel que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres. " J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vĂŽtres : Unissons-les, mon frĂšre, ils seront moins affreux. - HĂ©las ! dit le perclus, vous ignorez, mon frĂšre, Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-mĂȘme vous n'y voyez pas : A quoi nous servirait d'unir notre misĂšre ? - A quoi ? rĂ©pond l'aveugle ; Ă©coutez. A nous deux Nous possĂ©dons le bien Ă chacun nĂ©cessaire : J'ai des jambes, et vous des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurĂ©s ; Mes jambes, Ă leur tour, iront oĂč vous voudrez. Ainsi, sans que jamais notre amitiĂ© dĂ©cide Qui de nous deux remplit le plus utile emploi, Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 06/11/2016Moi j'adore la vĂ©ritĂ© : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai". * La fable et la vĂ©ritĂ© * La vĂ©ritĂ©, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps Ă©taient un peu dĂ©truits ; Jeune et vieux fuyaient Ă sa vue. La pauvre vĂ©ritĂ© restait lĂ morfondue, Sans trouver un asile oĂč pouvoir habiter. A ses yeux vient se prĂ©senter La fable, richement vĂȘtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais trĂšs brillants. Eh ! Vous voilĂ ! Bon jour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La vĂ©ritĂ© rĂ©pond : vous le voyez, je gĂȘle ; Aux passants je demande en vain De me donner une retraite, Je leur fais peur Ă tous : hĂ©las ! Je le vois bien, Vieille femme n'obtient plus rien. Vous ĂȘtes pourtant ma cadette, Dit la fable, et, sans vanitĂ©, Partout je suis fort bien reçue : Mais aussi, dame vĂ©ritĂ©, Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ; Qu'un mĂȘme intĂ©rĂȘt nous rassemble : Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble. Chez le sage, Ă cause de vous, Je ne serai point rebutĂ©e ; A cause de moi, chez les fous Vous ne serez point maltraitĂ©e : Servant, par ce moyen, chacun selon son goĂ»t, GrĂące Ă votre raison, et grĂące Ă ma folie, Vous verrez, ma soeur, que partout Nous passerons de compagnie. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/10/2016Joli poĂšme pour la Toussaint⊠* Les chrysanthĂšmes_ * O ! Fleur pĂąle ornement des images dâautomne Sans parfum qui nous grise, aussi sans voluptĂ© Quand je te vois tâouvrir, la gaietĂ© mâabandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristĂ©. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entiĂšre. Quand dâun feuillage dâor les arbres sont parĂ©s Tu fleuris quand la rose Ă son heure derniĂšre Effeuille tristement ses pĂ©tales fanĂ©s. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis dâor Par lâautomne Ă©tendus, tes rameaux de verdure Font croire que lâhiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacĂ©s tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * Nâes-tu pas, par ta grĂące et par ta modestie, La fleur qui plaĂźt aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisquâau sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon dâespoir brille au sein des douleurs. |
Déposé par choupinou le 26/10/2016Quand je rĂȘve de toi, moi je rĂȘve dâamour Et quand je pense Ăš toi je pense Ă nos beaux jours Jâavance pas Ă pas vers cet oubli de nous Qui me blesse dĂ©jĂ car lâamour est si doux. Ce sont tous ces instants qui me parlent de nous Qui partent au fil du temps rĂ©duisant lâamour fou Ă ce petit espoir que tu te souviendras De notre belle histoire d'amour tu te rappelleras. Je n'ai que ton amours celui qui me hante Restera pour toujours ce bonheur qui mâenchante Bien du temps est passĂ©, elle ne sâest pas Ă©teinte La passion enflammĂ©e, celle de nos Ă©treintes. Le temps est cruautĂ© il Ă©teint nos bonheurs On veut toujours aimer,ton coeur endormi fait mon malheur Le temps se fait bourreau des rĂȘves de chacun Il nous met au repos dans nos derniers matins. Oui, je refuserai cette triste contrainte Qui Ă©puise la flamme et deviens ma complainte Dans notre Ăąme en Ă©veil elle brĂ»lera toujours Mais le corps en sommeil vibre bien moins dâamour. LâĂ©ternel assassin ce temps qui nous domine Ne nous donne plus rien que des rĂȘves inutiles Et nous nous effaçons sans pourtant oublier Notre seul horizon, continuer Ă aimer. Par : RĂ©gina Augusto. |
Déposé par poutounou le 24/10/2016Le voyage * Partir avant le jour, Ă tĂątons, sans voir goutte, Sans songer seulement Ă demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traĂźnant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'Ă prĂšs de midi ; Voir sur sa tĂȘte alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant prĂ©cipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain oĂč l'on n'arrive pas ; DĂ©trempĂ© vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naĂźtre, vivre et mourir. La volontĂ© de Dieu soit faite ! * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 20/10/2016Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on Ă©coute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvĂ© 200 chats. Un immense respect Ă lui... * Des dizaines de chats abandonnĂ©s * Mohammad Alaa Aljaleel vit Ă Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi Ă quel point ce pays est dĂ©vastĂ© par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quittĂ© la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se rĂ©signer Ă quitter la ville tout en sachant Ă quel point de nombreuses vies dĂ©pendent de lui. * Alaa s'est occupĂ© de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux dĂ©parts des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournĂ©s vers Alaa qui les a nourris et soignĂ©s pendant tout ce temps. * Alaa, le sauveur des chats * Les bonnes actions de Alaa se sont rĂ©pandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles dĂ©posaient systĂ©matiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge. * Une jeune fille qui avait Ă©levĂ© son chat depuis toujours l'a laissĂ© Ă Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il Ă©tait impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touchĂ© par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai rĂ©cupĂ©rer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille. * Le groupe de chats qui Ă©tait d'une vingtaine a donc grossi jusqu'Ă atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondĂ© un sanctuaire nommĂ© Il Gattoro d'Aleppo. * Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille. * Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les ĂȘtres vivants. Et les animaux en font partie intĂ©grante. C'est pourquoi il se donne tant de mal Ă les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur. |
Déposé par poutounou le 15/10/2016C'est vrai qu'on a tendance Ă voir la couleur qui sait nous plaire... * L'habit d'Arlequin * Vous connaissez ce quai nommĂ© de la Ferraille, OĂč l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs. A mes fables souvent c'est lĂ que je travaille ; J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs. Un jour de mardi gras j'Ă©tais Ă la fenĂȘtre D'un oiseleur de mes amis, Quand sur le quai je vis paraĂźtre Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis, Qui, la batte Ă la main, d'une grĂące lĂ©gĂšre, Courait aprĂšs un masque en habit de bergĂšre. Le peuple applaudissait par des ris, par des cris. Tout prĂšs de moi, dans une cage, Trois oiseaux Ă©trangers, de diffĂ©rent plumage, Perruche, cardinal, serin, Regardaient aussi l'arlequin. La perruche disait : " J'aime peu son visage, Mais son charmant habit n'eut jamais son Ă©gal. Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ; Vous n'y voyez donc pas, ma chĂšre ? L'habit est rouge assurĂ©ment : VoilĂ ce qui le rend charmant. - Oh ! pour celui-lĂ , mon compĂšre, RĂ©pondit le serin, vous n'avez pas raison, Car l'habit est jaune-citron ; Et c'est ce jaune-lĂ qui fait tout son mĂ©rite. - Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! " Interrompt chacun avec feu ; Et dĂ©jĂ le trio s'irrite. " Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ; L'habit est jaune, rouge et vert. Cela vous surprend fort ; voici tout le mystĂšre : Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir, Mais qui d'un seul cĂŽtĂ© regardent une affaire, Chacun de vous ne veut y voir Que la couleur qui sait lui plaire. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 09/10/2016Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal Ă nos amis les bĂȘtes... * L'enfant et le miroir * Un enfant Ă©levĂ© dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et mĂȘme d'un ĂȘtre plus grand, Il veut outrager ce qu'il aime, Lui fait une grimace, et le miroir la rend. Alors son dĂ©pit est extrĂȘme ; Il lui montre un poing menaçant, Il se voit menacĂ© de mĂȘme. Notre marmot fĂąchĂ© s'en vient, en frĂ©missant, Battre cette image insolente ; Il se fait mal aux mains. Sa colĂšre en augmente ; Et, furieux, au dĂ©sespoir, Le voilĂ devant ce miroir, Criant, pleurant, frappant la glace. Sa mĂšre, qui survient, le console, l'embrasse, Tarit ses pleurs, et doucement lui dit : N'as-tu pas commencĂ© par faire la grimace A ce mĂ©chant enfant qui cause ton dĂ©pit ? - Oui. - Regarde Ă prĂ©sent : tu souris, il sourit ; Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mĂȘme ; Tu n'es plus en colĂšre, il ne se fĂąche plus : De la sociĂ©tĂ© tu vois ici l'emblĂȘme ; Le bien, le mal, nous sont rendus. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 05/10/2016La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/09/2016Voici Octobre qui s'en vient Ă grands pas avec les jours qui raccourcissent encore... * Matin d'Octobre * C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. * Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chĂȘne Ă sa feuille de cuivre, L'Ă©rable Ă sa feuille de sang. * Les derniĂšres, les plus rouillĂ©es, Tombent des branches dĂ©pouillĂ©es : Mais ce n'est pas l'hiver encor. * Une blonde lumiĂšre arrose la nature Et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. |
Déposé par poutounou le 26/09/2016Automne en forĂȘt * Un Ă©cureuil sur la bruyĂšre Se lave avec de la lumiĂšre Une feuille morte descend Doucement portĂ©e par le vent Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l'Ă©cureuil Le vent attend pour la poser LĂ©gĂšrement sur la bruyĂšre Que l'Ă©cureuil soit remontĂ© Sur le chĂȘne de la clairiĂšre OĂč il aime se balancer Comme une feuille de lumiĂšre. * Maurice CarĂȘme (1899-1978) |
Déposé par lili2248 le 25/09/2016Chanson dâautomne Paul Verlaine Les sanglots longs Des violons De lâautomne Blessent mon coeur Dâune langueur Monotone. Tout suffocant Et blĂȘme, quand Sonne lâheure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je mâen vais Au vent mauvais Qui mâemporte Deçà , delĂ , Pareil Ă la Feuille morte., |
Déposé par poutounou le 21/09/2016Chers amis des animaux, * Laissez-moi vous raconter lâhistoire dâAĂŻna. * Quand nous l'avons secourue, elle Ă©tait trĂšs maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturĂ©e. Son Ă©tat de fragilitĂ© ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissĂ© le temps de se refaire une santé⊠* Une fois ses forces retrouvĂ©es, AĂŻna a pu subir une opĂ©ration. Notre vĂ©tĂ©rinaire lâa stĂ©rilisĂ©e, lui a retirĂ© ses tumeurs et lâa amputĂ©e de sa patte quâil Ă©tait malheureusement impossible de sauver. * Aujourd'hui AĂŻna se remet doucement, grĂące Ă sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre Ă©quipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... AĂŻna signifie « vie » en malgache ! * AĂŻna est une championne, elle nâabandonne pas. * Et nous non plus⊠|
Déposé par poutounou le 15/09/2016La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'Ă©pines et de cailloux... * La Mort et la Vie * Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ? Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes, Pourquoi les voir partir d'un oeil momifiĂ© de pleurs ? * Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes Tant de pierres dans l'herbe et d'Ă©pines aux fleurs, Que, pendant le voyage, hĂ©las ! nous devons toutes Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ? * Louise-AngĂ©lique BERTIN (1805-1863) |
Déposé par choupinou le 14/09/2016Que les Ă©toiles Ă©loignent notre tristesse que les fleurs remplissent notre coeur de beautĂ© que l'espoir essuie nos larmes a jamais que le silence nous rende fort. pensĂ©e AmĂ©rindienne. mais que le souvenir de ce passĂ© si fragile a notre Ăąme ,notre amour pour nos petits anges ne s'Ă©teigne a jamais,que la lueur de cette flamme brille pour toujours dans notre chair meurtri, afin d'y apporter un peu de lumiĂšre ,de sĂ©rĂ©nitĂ© et apaise notre douleur,afin que leur sommeil soit en paix.... |
Déposé par poutounou le 12/09/2016C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hĂ©risson, " une puce", la musique, les poĂšmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer... * Comme il est bon d'aimer * Il suffit d'un mot Pour prendre le monde Au piĂšge de nos rĂȘves. Il suffit d'un geste Pour relever la branche, Pour apaiser le vent. Il suffit d'un sourire Pour endormir la nuit, DĂ©livrer nos visages De leur masque d'ombre. Mais cent milliards de poĂšmes Ne suffirait pas Pour dire Comme il est bon d'aimer * Jean-Pierre SimĂ©on |
Déposé par poutounou le 06/09/2016Je veux la mĂȘme et je ne la tuerai pas ; promis ! J'en ferai profiter tout le monde... * La Poule aux oeufs d'or * L'avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le tĂ©moigner, Que celui dont la Poule, Ă ce que dit la fable, Pondait tous les jours un oeuf d'or. Il crut que dans son corps elle avait un trĂ©sor. Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, S'Ă©tant lui-mĂȘme ĂŽtĂ© le plus beau de son bien. Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tĂŽt ĂȘtre riches ? * Jean de La Fontaine Mes poĂ©sies prĂ©fĂ©rĂ©es |
Déposé par poutounou le 02/09/2016Disons « au revoir » au mois dâaoĂ»tâŠ.. * Soleil d'aoĂ»t... * Partir sur les sentiers brĂ»lĂ©s, Ă©couter battre la garrigue, Respirer les herbes arrosĂ©es d'un soleil d'aoĂ»t, sous les figues... Fermer les yeux, ouvrir son Ăąme et se gorger des sons d'Ă©tĂ©, Se laisser prendre par le calme, s'approprier l'Ă©ternitĂ©... Vibrer des souffles d'air humide, sentir la vie souterraine, Source d'images translucides, d'une douceur souveraine... Noyer ses yeux dans les couleurs d'une eau limpide, enchanteresse, Glissant sur les grises rondeurs des gorges arides qu'elle caresse... Ecouter craquer sous nos pas les souvenirs des argiles, DĂ©licatement, du bout des doigts, saisir la magie subtile... Se parfumer de la chaleur qui ensorcelle et qui envoĂ»te, L'humble berger, le promeneur, sous le torride soleil d'aoĂ»t... * Blanche Plume |
Déposé par poutounou le 28/08/2016Quelle jolie poĂ©sie sur lâĂ©tĂ© qui sâen va tout doucement⊠* L'ETE (Les 4 saisons suite : l'Ă©tĂ©) * Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours. La libellule s'envole sur les berges de roseaux, Tandis que l'alouette Ă©grĂšne son chant d'amour RĂ©veillant dame chouette qui bougonne en sursaut. * Maman chevreuil prĂ©sente son fils tout tachetĂ© A la forĂȘt, tandis que le roux martin-pĂȘcheur Donne une leçon d'envol Ă sa derniĂšre couvĂ©e, PerchĂ©e au bord du nid, elle tremble de tout son coeur ! * Dans la plaine irradiĂ©e, le soleil monte au zĂ©nith, Obligeant les animaux Ă chercher de l'ombre DĂ©daignant la mare oĂč les grenouilles vous invitent, A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes... * Une chaleur Ă©touffante rĂšgne au milieu des terres Quand une brise soudaine prosterne tous les blĂ©s, Un Ă©clair prĂ©cĂšde le grondement du tonnerre. Un orage se prĂ©pare, il faut tout rassembler. * Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses, Complice de nos vacances, tu remplis notre vie, D'instants merveilleux qui changent la vie en rose, Au lieu du quotidien qui trop vite ressurgit. * Les plages sont dĂ©sertes, c'est la fin de l'Ă©tĂ©, Vacanciers et flĂąneurs sont retournĂ©s en ville : L'Ăąme dĂ©bordant d'espaces, d'air pur, de libertĂ©... Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ... * (Jean-Claude Brinette) |
Déposé par ovanek le 26/08/2016đ đ 30 đ đ **** Sans toi **** Ce soir, je suis seule pour la premiĂšre fois Ton absence, trop prĂ©sente me ramĂšne Ă toi Quelle douleur que dâaimer quand lâautre a disparu Câest la fin de lâhistoire et le bonheur nâest plus Tu restes sur les photos que jâavais encadrĂ©es Mais dĂ©jĂ Ă mes yeux, tu deviens Ă©tranger Le temps impitoyable continue sa besogne Les moments partagĂ©s et les sĂ©jours passĂ©s Comment ne pas pleurer, comment ne pas souffrir Devant toutes ces annĂ©es devant ces souvenirs Mon cĆur battait pour deux, aujourdâhui il sâendort Mes aiguilles sont bloquĂ©es au cadran de ton dĂ©part Le soleil peut briller mais ma vie reste sombre RescapĂ©e, malheureuse, tapie dans nos dĂ©combres Jâerre dans un royaume qui ne mâappartient plus La bataille est finie, les armĂ©es sont vaincues La reine nâa plus de roi, le jeu est terminĂ© Le duel est perdu, tu aurais dĂ» mâemmener On aurait pu ensemble s'engouffrer dans lâoubli Et enfin pour toujours y sceller nos deux vies ** pensĂ©e ** đ |
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