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En hommage à
CAVALIER-KING-CHARLESvabou prince
Il est né le:06/06/2004
Il nous a quittés le:10/09/2012
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5599 Fleurs
820 messages
Déposé par poutounou le 29/01/2023Mais non, ils sont toujours lĂ : dans le vent, dans la pluie, dans les rayons du soleil⊠! Il suffit dâĂ©couter avec son cĆur⊠* Sur le fil * Ma chair fissure Sous lâabsence Les silences grignotent Lâhier Les mots gercent Les lĂšvres De cette vie en barbelĂ©s Tu ne sens pas mon odeur Tu nâentends pas le son de ma voix Tu ne me vois pas Tu ne me touches pas Tu me laisses seule ici Tu oublies de me faire un signe Tu gommes mon sourire Tu me prives de toi, de nous⊠* Sandrine Davin |
Déposé par poutounou le 25/01/2023« Mon Ăąme immortelle reviendra prĂšs de toi ». Elle est toujours Ă nos cĂŽtĂ©s leur belle Ăąme ⊠!!! * Rappelle toi * (Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de Mozart) * Rappelle-toi, quand lâAurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchantĂ© ; Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive Passe en rĂȘvant sous son voile argentĂ© ; Aux doux songes du soir lorsque lâombre tâinvite, Ecoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. * Rappelle-toi, lorsque les destinĂ©es Mâauront de toi pour jamais sĂ©parĂ©, Quand le chagrin, lâexil et les annĂ©es Auront flĂ©tri ce coeur dĂ©sespĂ©rĂ© ; Songe Ă mon triste amour, songe Ă lâadieu suprĂȘme ! Lâabsence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon coeur battra, Toujours il te dira Rappelle-toi. * Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon coeur brisĂ© pour toujours dormira ; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement sâouvrira. Je ne te verrai plus ; mais mon Ăąme immortelle Reviendra prĂšs de toi comme une soeur fidĂšle. Ecoute, dans la nuit, Une voix qui gĂ©mit : Rappelle-toi. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 22/01/2023Câest ça la vie : « un fil sur lequel nous dansons ou pleurons », câest selon⊠!!! * PĂŽles * Quand lâune sâallume lâautre sâĂ©teint la joie de la plume le poids du chagrin Entre ces deux sentiments un fil est tendu sur lequel funambules nous dansons ou pleurons La vie nous joue aux dĂ©s cubes du hasard tantĂŽt Ă©pris de lumiĂšre tantĂŽt hantĂ©s par le soleil noir Quand lâune sâallume lâautre sâĂ©teint lâĂ©clat de ma plume lâombre de mon chagrin * Kamal Zerdoumi, 2019 |
Déposé par poutounou le 18/01/2023Vous croyez quâils jouent aux billes lĂ -haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!! * Un Ange parfois joue aux billes⊠* Ah ! que de merveilles scintillent Lorsque danse une goutte d'eau ! Un ange parfois joue aux billes, Une Ă©toile tombe au ruisseau. On ne sait jamais quel manteau De fĂ©e courant dans les jonquilles On peut coudre avec une aiguille En rĂȘvant derriĂšre un carreau. * Maurice CarĂȘme |
Déposé par poutounou le 15/01/2023Il arrive au Paradis...lĂ oĂč se trouvent nos Anges... * L'Ăźle des rĂȘves * Il a mis le veston du pĂšre, Les chaussures de la maman Et le pantalon du grand frĂšre Il nage dans ses vĂȘtements. * Il nage, il nage Ă perdre haleine. Il croise des poissons volants, Des thons, des dauphins, des baleines... Que de monde, dans l'ocĂ©an ! * Ăcume blanche et coquillages, Il nage depuis si longtemps Qu'il aborde enfin au rivage Du pays des rĂȘves d'enfants (et d'animaux...). * Jacques Charpentreau |
Déposé par poutounou le 11/01/2023Oui, tu vis Ă l'infini mon Ange... * Ă l'infini * LĂ -haut, tu es. LĂ -haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle Ă jamais que rien ne sĂ©pare de la pure lumiĂšre ni du souffle ascendant de notre amour promis * A une autre altitude, tu es lĂ , hors d'atteinte, hors du monde oĂč meurent les Ăąmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que je porte en moi pour abolir l'espace et le temps. Tu vis Ă l'infini. * AndrĂ© Velter ("L'amour extrĂšme, poĂšmes pour Chantal Mauduit", Ă©ditions Gallimard, 2000) |
Déposé par poutounou le 08/01/2023Partout, je t'ai vu, bel Ange... * Air vif * J'ai regardĂ© devant moi Dans la foule, je t'ai vu Parmi les blĂ©s, je t'ai vu Sous un arbre, je t'ai vu * Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires Sortant de l'eau et du feu * L'Ă©tĂ©, l'hiver je t'ai vu Dans ma maison, je t'ai vu Entre mes bras, je t'ai vu Dans mes rĂȘves, je t'ai vu * Je ne te quitterai plus. * Paul Ăluard ("Derniers poĂšmes d'amour") |
Déposé par ovanek le 06/01/2023âĄăăăă âą .ăăă âą .ăăăâĄăăăâ
ăăăă âą .ăăăăăăăăă âą .ăăăăăâ ăăăă âą .ă âą . ăăăăăâ ăăăă âą .ăăăăăăăâĄăăăăă âą .ăăăăâ ăăăăă âą .â ă âą .ă Merci!!!ËËâ*°âąđ. C'est un petit mot tout simple Mais qui pĂšse lourd Si mes lĂšvres l'expriment avec douceur C'est qu'il prend naissance au fond de mon cĆur đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą. đž.âąÂ°*âËËâ*°âą. đ. đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą.đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą. đ. Un grand Merciđ un petit Merciđ Peu importe sa taille Il n'a pas de dimension... Que ce soit dans la joie ou dans la tristesse C'est un signe de reconnaissance qui ne connaĂźt pas l'indiffĂ©rence. đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą.đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą. đ. đž.âąÂ°*âËËâ*°âą.đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âąđ. Merci!ËËâ*°âąđ. Un petit mot qui fait du bien quand on le prononce Un petit mot gracieux qui calme et rĂ©jouit đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą.đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âą. đ. đž.âąÂ°*âËËâ*°âą.đ ž.âąÂ°*âËËâ*°âąđ. Merci!!! Merci!!! Merci de m'avoir permis de te dire De vous dire Merci !ËËâ*°âąđ. âĄăăăă âą .ăăă âą .ăăăâĄăăăâ ăăăă âą .ăăăăăăăăă âą .ăăăăăâ ăăăă âą .ă âą . ăăăăăâ ăăăă âą .ăăăăăăăâĄăăăăă âą .ăăăăâ ăăăăă âą .â ă âą .ă |
Déposé par poutounou le 04/01/2023Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, car ici-bas je reste seul⊠* L'ange envolĂ©. * Mon ange a reployĂ© ses ailes Et dort glacĂ© sous un linceul ; Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Cette douce sĆur de mon Ăąme, Pour charmer mon cĆur attristĂ©, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'Ă©ternitĂ©. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Si jusqu'Ă toi, de cette terre S'Ă©lĂšve mon chant dĂ©solĂ©, Sois attentive Ă ma priĂšre En ton beau royaume Ă©toilĂ©. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura⊠* Des sourires, pour chasser la tristesse, De lâaudace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaĂźtre les doutes, Des gourmandises, pour croquer et dĂ©guster la vie, Du rĂ©confort, pour adoucir les jours difficiles, De la gĂ©nĂ©rositĂ©, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idĂ©es noires, De la santĂ©, en veux-tu, en voilà ⊠Du courage, pour continuer Ă avancer ! Et de lâAmour, beaucoup dâAmour, parce que sans Amour rien ne va⊠* Certes, les annĂ©es passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur Ăąme d'enfant, l'essentiel est lĂ . Je vous souhaite Ă tous et toutes, ainsi quâĂ vos proches, une trĂšs bonne annĂ©e 2023 avec une santĂ© du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et dâAmour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux Ă votre ou vos anges... Pour ceux qui nâaiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux lĂ sur le bout de la truffe⊠* Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » dâIron⊠|
Déposé par poutounou le 28/12/2022Reviens-nous bel Ă©té⊠!!! DĂ©pĂȘche-toi un peu sâil te plaĂźt⊠* Les papillons * De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau prĂ© vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! * Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un rĂ©seau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... * Quand revient l'Ă©tĂ© superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'Ă©tends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tĂȘte renversĂ©e, LĂ , chacun d'eux Ă son tour, Passe comme une pensĂ©e De poĂ©sie ou d'amour ! * GĂ©rard de Nerval. |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cĆur ! Avant tout, je vous souhaite Ă tous de passer un merveilleux NoĂ«l avec des surprises et une bonne tonne dâAmour⊠!!! Je vous envoie un joli petit conte de NoĂ«l ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont Ă prĂ©sent, et bien sĂ»r quâun jour nous les rejoindrons comme le gĂ©ant du jardin, câest une Ă©vidence⊠!!! * Petit conte de NoĂ«l : le jardin du gĂ©ant * Tous les aprĂšs-midis, en revenant de l'Ă©cole, les enfants allaient jouer dans le jardin du GĂ©ant qui Ă©tait parti depuis sept ans dĂ©jĂ . Le jardin Ă©tait ravissant ; ça et lĂ , sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient Ă des Ă©toiles. Vers le ciel magnifique, s'Ă©lançaient douze pĂȘchers qui au printemps s'Ă©panouissaient en dĂ©licates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fĂȘte. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrĂȘtaient de jouer pour les Ă©couter. C'Ă©tait le jardin du Bonheur... * Un jour, le GĂ©ant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'Ă©tait un GĂ©ant trĂšs Ă©goĂŻste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un Ă©criteau : DĂ©fense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'EgoĂŻste, c'Ă©tait encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvĂ© son logis. Il invita Madame La GrĂȘle Ă venir le rejoindre et tous deux s'en donnĂšrent Ă coeur joie... Ils dĂ©cidĂšrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'annĂ©e. Le GĂ©ant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'Ă©panouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le GĂ©ant s'approcha de la fenĂȘtre et aperçut une multitude d'enfants installĂ©s sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'Ă©taient mis Ă refleurir... et la grĂȘle et le vent s'Ă©taient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec dĂ©lice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver Ă©tait restĂ© avec ses amis GrĂȘle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelĂ©, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper Ă l'arbre. Le GĂ©ant comprit alors son Ă©goĂŻsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je dĂ©molirai le mur, et mon jardin sera Ă tout jamais la cour de rĂ©crĂ©ation des enfants. » * Le GĂ©ant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit trĂšs doucement la porte et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayĂ©s qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux Ă©taient si pleins de larmes glacĂ©es qu'il ne vit pas le GĂ©ant sâapprocher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitĂŽt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon Ă©tendit ses deux bras et les jeta autour du cou du GĂ©ant, et l'embrassa (c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on embrassait le GĂ©ant). Et quand les autres enfants virent que le GĂ©ant n'Ă©tait plus mĂ©chant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants â, dit le GĂ©ant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouĂšrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au GĂ©ant. * Celui-ci demanda : "Mais oĂč donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posĂ© dans l'arbre ?â (Le GĂ©ant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassĂ©.) * "Nous n'en savons rien â, rĂ©pondirent les enfants. â Il est parti et nous ne savons pas oĂč il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le GĂ©ant en fut trĂšs triste. Les annĂ©es passĂšrent, et le GĂ©ant devint trĂšs vieux et trĂšs faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. â J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenĂȘtre en s'habillant. Il ne dĂ©testait plus autant l'hiver, car il savait que c'Ă©tait simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-lĂ , dans le coin le plus reculĂ© du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches Ă©taient toutes dorĂ©es et des fruits d'argent y Ă©taient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimĂ©. Dans sa joie, le GĂ©ant descendit en courant l'escalier et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hĂąte et arriva prĂšs de l'enfant. Quand il fut tout prĂšs, il s'aperçut que l'enfant Ă©tait blessĂ©. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... â Qui a osĂ© te blesser ?â s'Ă©cria le GĂ©ant ; â dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » rĂ©pondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. â Qui donc es-tu ?" demanda le GĂ©ant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au GĂ©ant et lui dit : â Tu m'as laissĂ© un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-lĂ , quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvĂšrent le GĂ©ant couchĂ© sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * DâaprĂšs un conte dâOscar Wilde |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet dâadresses du PĂšre NoĂ«l * Le PĂšre NoĂ«l se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traĂźneau, il crie Ă ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traĂźneau sâenvole dans le ciel. Câest la nuit de NoĂ«l et le PĂšre NoĂ«l va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il sâĂ©crie : « sapristi, jâai oubliĂ© mon carnet dâadresses ! » * Dans son carnet, le PĂšre NoĂ«l a Ă©crit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets quâils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour Ă ses rennes et il retourne chez lui. Le PĂšre NoĂ«l fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet dâadresses a disparu. * Le PĂšre NoĂ«l regarde son traĂźneau chargĂ© de cadeaux. Il dit tristement : « quâest-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce NoĂ«l va ĂȘtre ratĂ©, complĂštement ratĂ© ! » Les rennes du PĂšre NoĂ«l commencent Ă sâimpatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le PĂšre NoĂ«l caresse le grand renne qui conduit lâattelage, et il murmure : « oui, oui, il est lâheure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons dĂ©poser les jouets ! » * Alors, le grand renne dĂ©clare : « tu as perdu ton carnet dâadresses, vieil Ă©tourdi ! Il ne reste quâune solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traĂźneaux derriĂšre nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » DĂ©jĂ , une horloge sonne les douze coups de minuit. Le PĂšre NoĂ«l se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traĂźneaux de jouets pour ĂȘtre sĂ»r dâen avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en lâair et lâattelage file sous les Ă©toiles. * Le PĂšre NoĂ«l nâa jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dĂ©pose des paquets dans toutes les maisons, mĂȘme dans les maisons oĂč il nây a pas dâenfants. * Le lendemain matin, les grands-mĂšres trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pĂšres ont des trains Ă©lectriques, les bĂ©bĂ©s ont des vĂ©los de cross, les papas des poupĂ©es et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « jâai reçu ça et je nâai rien demandĂ© ! » Dâautres ronchonnent : « jâai un jouet de bĂ©bĂ©, ce nâest pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bĂ©bĂ©s aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mĂšres, les grands-mĂšres aux filles et les filles aux grands-pĂšres. Ă la fin, dâĂ©change en Ă©change, chacun a un cadeau qui lui plaĂźt. * Dans les nuages, le PĂšre NoĂ«l observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hĂ©, hĂ©, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet dâadresses. |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rĂȘvons de nos Anges !!! * Le petit rĂȘve * Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Un rĂȘve bien pliĂ© sous mon oreiller Câest un rĂȘve doux et chaud Qui va pieds nus dans lâherbe fraĂźche, Un rĂȘve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupiĂšres. Câest un rĂȘve colorĂ© Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Qui accompagne ma journĂ©e. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - Ă©ditions Soc et Foc) |
Déposé par poutounou le 18/12/2022Un joli petit poĂšme hivernalâŠâŠJe ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard⊠Vivement le printemps et le doux soleilâŠ!!! * Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain ... * Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain, EtĂ© est plaisant et gentil, En tĂ©moin de Mai et d'Avril Qui l'accompagnent soir et matin. * EtĂ© revĂȘt champs, bois et fleurs De sa livrĂ©e de verdure, Et de maintes autres couleurs, Par l'ordonnance de Nature. * Mais vous, hiver, vous ĂȘtes plein De neige, vent, pluie et grĂ©sil : On doit vous bannir en exil. Sans vous flatter je parle plein, * Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain ! * Charles d'OrlĂ©ans (1394-1465) |
Déposé par poutounou le 14/12/2022Bien sĂ»r quâil y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le CimetiĂšre des chiens ou chats et vous verrez combien vous ĂȘtes aimĂ©s⊠!!! * Le chien et le chat * Un chien vendu par son maĂźtre Brisa sa chaĂźne, et revint Au logis qui le vit naĂźtre. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zĂšle, Il fut de cette maison Reconduit par le bĂąton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrĂȘme, En passant lui dit ce mot : Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 11/12/2022Nos Anges ont le coeur rempli de sous dâAmour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous dâAmourâŠ!!! * La priĂšre aux Ă©toiles * Et on sâembrasse, et on se dit « Je tâaime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va trĂšs bien⊠Et tout dâun coup, il y en a un qui donne Ă lâautre⊠Un sou dâamour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh⊠ce nâest presque rien, Câest peut-ĂȘtre une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, Câest peut-ĂȘtre de rĂ©pĂ©ter une phrase quâil a dite la veille⊠Câest une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix⊠Alors il faut que lâautre le comprenne⊠Il faut que, tout Ă coup, Il sente que ce nâest pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que câest beaucoup plus que ça, Parce que câest un sou dâAmour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout Ă coup⊠deux sous dâAmour. * Marcel Pagnol |
Déposé par poutounou le 07/12/2022Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal quâils font⊠!!! * La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma sĆur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 04/12/2022Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cĆur, des cuirassesâŠ..Ă trous !!! * Se faire une cuirasse * Je ne veux du bonheur que plaisirs Ă©phĂ©mĂšres et ces joies passagĂšres que lâon oublie sur lâheure. * Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. Jây conjugue au prĂ©sent. Elle ne prend nulle trace * Jây conjugue au prĂ©sent. Et pourtant sans savoir, que de choses dâantan me font mal ! De toutes parts. * Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de mâarmer ! * Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse Ă trous oĂč sâinstalle comme chez soi ce dont je ne veux pas ! * Esther Granek, Je cours aprĂšs mon ombre, 1981 |
Déposé par poutounou le 30/11/2022Il y en a des tas de jolies demoiselles au Paradis et de trĂšs beaux gamins aussi. Mais ils sont tous beaux et belles parce quâils et elles ont une Ăąme tout ce quâil y a de plus noble. Je ne savais pas ce quâĂ©tait la « mĂ©tempsychose » ! Câest la rĂ©incarnation de lâĂąme aprĂšs la mort dans un corps humain, dans celui dâun animal ou dans un vĂ©gĂ©tal. On en apprend tous les jours⊠!!! Je suis sĂ»re que Rubens, le Sage, Ă©tait un moine ou un DalaĂŻ-lama dans une vie antĂ©rieure et Iron un Ă©talon fougueux⊠!!! * Sur une petite chienne * Moi qui suis partisan de la mĂ©tempsychose, Je soupçonne trĂšs fort que Coquette, autrefois, Ătait une marquise Ă l'agaçant minois, Et rien que son aspect confirmerait la chose. * Observez sa figure et son geste et sa pose, De quel air grande dame on saute aux bons endroits, Comme aux places d'honneur on sent qu'on a des droits, Et comme on porte au cou son nĆud de ruban rose ! * Si l'on prĂŽnait jadis notre beau petit nez, Notre Ćillade assassine et nos traits chiffonnĂ©s, Et notre pied charmant, le plus mignon du globe, * Notre queue aujourd'hui n'est pas moins belle Ă voir, Ou notre fine patte, ou notre museau noir, Ou le long poil soyeux qui forme notre robe. * AmĂ©dĂ©e Pommier |
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