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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERBelle
Il est né le:11/06/2006
Il nous a quittés le:03/05/2014
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6 Fleurs
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2958 messages
Déposé par mouette le 26/09/2024Coucou ma petite belle, j'espère que tu prends bien soin de ma petite fifi.je ne t ' oublie pas |
Déposé par mouette le 25/08/2024Ma petite belle Fifi est venu te rejoindre Prends en bien soin |
Déposé par choupinou le 03/05/2024BELLE de ta famille à toi Mon Ange, en ce de ton jour anniversaire Toi, mon île, L'étincelle qui m'éveille chaque matin, Car ma première pensée est pour toi. Elle apporte la chaleur en mon coeur Et souligne mes lèvres d'un sourire... ...je sais que tu es là. Mon Ange, Toi, mon univers, La tendre présence qui accompagne mes jours. Même lorsque tu es loin de mes yeux Mon esprit reste emplit de toi... ...je sais que tu es là. Mon Ange, Toi, mon Eden, Cette douce lumière qui envahit mes nuits, Veille silencieusement sur mon sommeil Et chasse les ombres de mes songes... ...je sens que tu es là. Je t'aime plus que tout J'aimerai trouver d'autres mots... J'aimerai de mes doigts, Avec le fil de mon amour, Broder sur ta peau, L'image de ma passion |
Déposé par choupinou le 03/05/2024BELLE de ta famille à toi Mon Ange, en ces lendemains de ton jour anniversaire Toi, mon île, L'étincelle qui m'éveille chaque matin, Car ma première pensée est pour toi. Elle apporte la chaleur en mon coeur Et souligne mes lèvres d'un sourire... ...je sais que tu es là. Mon Ange, Toi, mon univers, La tendre présence qui accompagne mes jours. Même lorsque tu es loin de mes yeux Mon esprit reste emplit de toi... ...je sais que tu es là. Mon Ange, Toi, mon Eden, Cette douce lumière qui envahit mes nuits, Veille silencieusement sur mon sommeil Et chasse les ombres de mes songes... ...je sens que tu es là. Je t'aime plus que tout J'aimerai trouver d'autres mots... J'aimerai de mes doigts, Avec le fil de mon amour, Broder sur ta peau, L'image de ma passion |
Déposé par poutounou le 03/05/2024Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprès de moi… !!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sépare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des âmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sépare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis là, auprès de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui était. Désormais c'est un trésor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'éblouissant interdit. Mais, pour les cœurs, la frontière n'existe pas, l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel. L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment. |
Déposé par lili2248 le 01/04/2024C’est un peu long à lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de Pâques à vous tous… Ah oui, je veux la même poule !!! * Le secret des oeufs de paques * Il était une fois un petit pays tranquille où, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marché. Ils enfilaient leur costume de fête et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau : des couronnes de brioche ou de pain doré, des oeufs, des outils de bois sculpté, des ceintures de cuir ... La nature elle-même participait à l'événement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons défroissaient leurs ailes et les fleurs leurs pétales. Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude à cette époque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'était à qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs. Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possédait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donné que trois petits oeufs pas plus gros que des billes. * La vieille femme soupirait : Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes. Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais être obligée de mettre à l'étalage... * A ces mots, la petite poule se mit à crier : Pitié, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rôtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'année prochaine les oeufs les plus extraordinaires ! * La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une année passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignées de riz à donner à sa petite poule en guise de nourriture. Le jour du marché approchait et la petite bête dépérissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passé et , désespérée, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter : Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner à ma maîtresse que trois petits oeufs tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcée de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier ! Tout à sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'écoutaient Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils. A la nuit tombée, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons étendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolée. Au matin, lorsqu'elle se réveilla, la poulette se sentit fraîche, dispose, et même si ragaillardie qu'elle se mit à chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs. Et ces oeufs-là n'étaient pas ordinaires ! Ils n'étaient toujours pas bien gros, mais ils possédaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et même, à y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons. Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maîtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier : Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre ! * Le jour du marché, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière récolta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie. Depuis ce jour, chaque année, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et même dans les contrées voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et décorant les leurs. Mais ils ne réussirent jamais à les égaler en couleurs et en délicatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret. C'est ainsi que, chaque année, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de décorer les oeufs .... |
Déposé par mouette le 26/12/2023coucou ma petite belle je te souhaite un joyeux Noel en retard . je te fais pleins de gros bisous |
Déposé par mouette le 10/01/2023coucou ma belle je te souhaite une très belle année avec taiko |
Déposé par poutounou le 08/01/2023Partout, je t'ai vu, bel Ange... * Air vif * J'ai regardé devant moi Dans la foule, je t'ai vu Parmi les blés, je t'ai vu Sous un arbre, je t'ai vu * Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires Sortant de l'eau et du feu * L'été, l'hiver je t'ai vu Dans ma maison, je t'ai vu Entre mes bras, je t'ai vu Dans mes rêves, je t'ai vu * Je ne te quitterai plus. * Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour") |
Déposé par poutounou le 04/01/2023Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul… * L'ange envolé. * Mon ange a reployé ses ailes Et dort glacé sous un linceul ; Coulez, ô larmes éternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Cette douce sœur de mon âme, Pour charmer mon cœur attristé, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'éternité. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Si jusqu'à toi, de cette terre S'élève mon chant désolé, Sois attentive à ma prière En ton beau royaume étoilé. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura… * Des sourires, pour chasser la tristesse, De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaître les doutes, Des gourmandises, pour croquer et déguster la vie, Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles, De la générosité, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires, De la santé, en veux-tu, en voilà… Du courage, pour continuer à avancer ! Et de l’Amour, beaucoup d’Amour, parce que sans Amour rien ne va… * Certes, les années passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur âme d'enfant, l'essentiel est là. Je vous souhaite à tous et toutes, ainsi qu’à vos proches, une très bonne année 2023 avec une santé du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et d’Amour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux à votre ou vos anges... Pour ceux qui n’aiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux là sur le bout de la truffe… * Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » d’Iron… |
Déposé par myriam31 le 29/12/2022BONNE ET HEUREUSE ANNEE - "Que 2023 soit pour vous une année pleine de joies, que l'amitié, l'amour, la santé ne vous fassent jamais défaut, que la prospérité s'invite chez vous." Meilleurs vœux, sincères amitiés Tendres pensées à nos fidèles toutous qui nous manquent beaucoup. Myriam31et BB Lucky |
Déposé par poutounou le 28/12/2022Reviens-nous bel été… !!! Dépêche-toi un peu s’il te plaît… * Les papillons * De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau pré vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! * Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un réseau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... * Quand revient l'été superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'étends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tête renversée, Là, chacun d'eux à son tour, Passe comme une pensée De poésie ou d'amour ! * Gérard de Nerval. |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cœur ! Avant tout, je vous souhaite à tous de passer un merveilleux Noël avec des surprises et une bonne tonne d’Amour… !!! Je vous envoie un joli petit conte de Noël ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont à présent, et bien sûr qu’un jour nous les rejoindrons comme le géant du jardin, c’est une évidence… !!! * Petit conte de Noël : le jardin du géant * Tous les après-midis, en revenant de l'école, les enfants allaient jouer dans le jardin du Géant qui était parti depuis sept ans déjà. Le jardin était ravissant ; ça et là, sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient à des étoiles. Vers le ciel magnifique, s'élançaient douze pêchers qui au printemps s'épanouissaient en délicates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fête. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrêtaient de jouer pour les écouter. C'était le jardin du Bonheur... * Un jour, le Géant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'était un Géant très égoïste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un écriteau : Défense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'Egoïste, c'était encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvé son logis. Il invita Madame La Grêle à venir le rejoindre et tous deux s'en donnèrent à coeur joie... Ils décidèrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'année. Le Géant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'épanouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le Géant s'approcha de la fenêtre et aperçut une multitude d'enfants installés sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'étaient mis à refleurir... et la grêle et le vent s'étaient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec délice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver était resté avec ses amis Grêle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelé, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper à l'arbre. Le Géant comprit alors son égoïsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je démolirai le mur, et mon jardin sera à tout jamais la cour de récréation des enfants. » * Le Géant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit très doucement la porte et pénétra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayés qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux étaient si pleins de larmes glacées qu'il ne vit pas le Géant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitôt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon étendit ses deux bras et les jeta autour du cou du Géant, et l'embrassa (c'était la première fois qu'on embrassait le Géant). Et quand les autres enfants virent que le Géant n'était plus méchant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants ”, dit le Géant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouèrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au Géant. * Celui-ci demanda : "Mais où donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posé dans l'arbre ?” (Le Géant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassé.) * "Nous n'en savons rien ”, répondirent les enfants. “ Il est parti et nous ne savons pas où il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le Géant en fut très triste. Les années passèrent, et le Géant devint très vieux et très faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. “ J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenêtre en s'habillant. Il ne détestait plus autant l'hiver, car il savait que c'était simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-là, dans le coin le plus reculé du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches étaient toutes dorées et des fruits d'argent y étaient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimé. Dans sa joie, le Géant descendit en courant l'escalier et pénétra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hâte et arriva près de l'enfant. Quand il fut tout près, il s'aperçut que l'enfant était blessé. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... “ Qui a osé te blesser ?” s'écria le Géant ; “ dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » répondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. “ Qui donc es-tu ?" demanda le Géant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au Géant et lui dit : “ Tu m'as laissé un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-là, quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvèrent le Géant couché sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * D’après un conte d’Oscar Wilde |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet d’adresses du Père Noël * Le Père Noël se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traîneau, il crie à ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traîneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de Noël et le Père Noël va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie : « sapristi, j’ai oublié mon carnet d’adresses ! » * Dans son carnet, le Père Noël a écrit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour à ses rennes et il retourne chez lui. Le Père Noël fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu. * Le Père Noël regarde son traîneau chargé de cadeaux. Il dit tristement : « qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce Noël va être raté, complètement raté ! » Les rennes du Père Noël commencent à s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le Père Noël caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : « oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons déposer les jouets ! » * Alors, le grand renne déclare : « tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil étourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traîneaux derrière nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » Déjà, une horloge sonne les douze coups de minuit. Le Père Noël se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traîneaux de jouets pour être sûr d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les étoiles. * Le Père Noël n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dépose des paquets dans toutes les maisons, même dans les maisons où il n’y a pas d’enfants. * Le lendemain matin, les grands-mères trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pères ont des trains électriques, les bébés ont des vélos de cross, les papas des poupées et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « j’ai reçu ça et je n’ai rien demandé ! » D’autres ronchonnent : « j’ai un jouet de bébé, ce n’est pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bébés aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mères, les grands-mères aux filles et les filles aux grands-pères. À la fin, d’échange en échange, chacun a un cadeau qui lui plaît. * Dans les nuages, le Père Noël observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hé, hé, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d’adresses. |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!! * Le petit rêve * C’est un petit rêve léger Un rêve bien plié sous mon oreiller C’est un rêve doux et chaud Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche, Un rêve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupières. C’est un rêve coloré Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. C’est un petit rêve léger Qui accompagne ma journée. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc) |
Déposé par poutounou le 18/12/2022Un joli petit poème hivernal……Je ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard… Vivement le printemps et le doux soleil…!!! * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ... * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain, Eté est plaisant et gentil, En témoin de Mai et d'Avril Qui l'accompagnent soir et matin. * Eté revêt champs, bois et fleurs De sa livrée de verdure, Et de maintes autres couleurs, Par l'ordonnance de Nature. * Mais vous, hiver, vous êtes plein De neige, vent, pluie et grésil : On doit vous bannir en exil. Sans vous flatter je parle plein, * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ! * Charles d'Orléans (1394-1465) |
Déposé par poutounou le 14/12/2022Bien sûr qu’il y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le Cimetière des chiens ou chats et vous verrez combien vous êtes aimés… !!! * Le chien et le chat * Un chien vendu par son maître Brisa sa chaîne, et revint Au logis qui le vit naître. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zèle, Il fut de cette maison Reconduit par le bâton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrême, En passant lui dit ce mot : Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 11/12/2022Nos Anges ont le coeur rempli de sous d’Amour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous d’Amour…!!! * La prière aux étoiles * Et on s’embrasse, et on se dit « Je t’aime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va très bien… Et tout d’un coup, il y en a un qui donne à l’autre… Un sou d’amour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh… ce n’est presque rien, C’est peut-être une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, C’est peut-être de répéter une phrase qu’il a dite la veille… C’est une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix… Alors il faut que l’autre le comprenne… Il faut que, tout à coup, Il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que c’est beaucoup plus que ça, Parce que c’est un sou d’Amour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout à coup… deux sous d’Amour. * Marcel Pagnol |
Déposé par poutounou le 07/12/2022Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal qu’ils font… !!! * La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunée. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis Quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère ? Va, ma sœur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de Florian |
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