Tyran, né à Neuchâtel,

Comme c'est dur de vivre sans toi, mon compagnon, celui qui m'a vu passer du stade d'enfant à celui de femme... Mon chien, tu me manques terriblement et je n'arrive pas à faire ton deuil... J'en ai tant voulu à maman de t'avoir endormi sans moi. J'aurai voulu pouvoir te dire au revoir, te dire que je ne t'ai pas abandonné... Car je suis sûre que c'est ce que tu penses.

C'est pourquoi aujourd'hui j'entame ici le deuil de ta petite bouille tellement craquante. Mon Titou, je pleure chaque fois que j'entends ton nom. Je veux que tu saches que je ne t'ai pas abandonné. J'ai sans cesse pensé à toi et j'aurai voulu te "tenir la patte" jusqu'au dernier moment.

Je me souviens de toi, de ton incapacité à aboyer, comme tu étais mignon avec tes oreilles tombantes et ton air triste qui me faisait craquer à chaque fois. Combien de fois as-tu terminé mon goûter à ma place, grâce à tes grands yeux doux.
Et combien de fois as-tu attendu patiemment que la petite soeur laisse tomber son biscuit pour le gober.
Même si elle est arrivée après toi, et qu'il n'y a jamais eu entre vous la même tendresse qu'entre nous, tu n'as jamais grogné contre elle, malgré toutes les misères qu'elle t'a fait subir dans ses jeux. Elle aussi à été très touchée par ta disparition. Comprend-la, elle t'a connu toute sa vie...

Toute la famille te regrette... Et tu reste dans nos coeurs comme le meilleur compagnon qu'on ait eu... Il sera dur d'adopter un autre chien après toi... Je ne suis pas sûre d'y arriver.

Tu étais le meilleur des chiens, le meilleur des amis. On s'amusait bien tous les deux dans la campagne. Mon Titou... Tyran, que ce nom faisait tâche quand on te connaissais un peu.

Je t'aime mon Titou...

Message de ma môman :

Un jour quelqu'un m'a offert un magnet sur lequel est noté "plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien....." Pour toi, Titou c'était vrai ça.
Jusqu'à la fin tu es resté fidèle. Chaque fois que j'avais de la peine, tu était présent, avec dans tes gestes et tes regards, tu me disais " Allez tiens le coup.... je suis là MOI !
Quand je suis venue te prendre à Neuchâtel, tu tenais sur mes genoux, roulé en boule.... et même en grandissant, chaque fois que tu voulais de la tendresse, tu essayais de grimper sur mes genoux pour te faire caresser.
Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à toi. Et je suis certaine que tu es heureux là où tu te trouves, car à jamais tu es dans nos coeurs....,