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En hommage à
ATHOS
LHASSA-APSO
Il est né le:19/01/2005
Il nous a quittés le:01/03/2009

Cela faisait maintenant 4 ans, que tu étais notre petit rayon de soleil au quotidien.
Mais, le destin en a décidé autrement en cette journée du 1er Mars. Tu as été emporté si vite que nous n’avons pas eu le temps de te dire au revoir. Aussi, nous avons voulu te dédier ces quelques lignes.

Athos,
Tu es arrivé chez nous en Mars 2005, les 1ères heures dans ton nouveau foyer ont été décisives car, Umbro, notre chat âgé déjà d’un an avait déjà marqué son territoire.
Mais, tes yeux pleins de tendresse ont réussi à l’attendrir, au point de devenir les deux meilleurs complices de jeu.
Tu débordais d’entrain, tu avais en toi la joie de vivre.
Tu faisais partie de toutes nos escapades. Un seul regard de ta part, Grands comme Petits nous étions sous ton charme.
Aujourd’hui, la maison est bien triste et bien vide.
Tu es maintenant au paradis des chiens, reposes en paix auprès de Mistral.
Tu es dans nos cœurs et, cela pour l’éternité : NOUS NE T’OUBLIERONS JAMAIS.

PS : De là-haut, sur ton petit nuage blanc, comme le dit si bien Solène, nous te demandons de veiller sur chacun de nous.

A notre fidèle compagnon,
de la part de Michel, Valérie, Anthony, Solène et Umbro






48 bougies

34515 Fleurs
Déposé par ourson
Déposé par ourson
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193 messages

Déposé par colombine67 le 26/07/2024  
Un p'tit clébard par Pierre Perret
Il n'avait jamais rien eu
Rien possédé de sa vie
Aussi nu à soixante piges
Que le jour où il naquit
L'avait jamais eu de frigo
Ni vaisselle, ni tableaux
Et même en guise d'Aubusson
L'avait qu' son paillasson
Lisant avec gratitude
Cent ans de solitude
Un chant d'oiseau dans le ciel
Remplaçait son Pleyel
Mais un beau jour, subito
Le gros lot du loto
Fit que le monde vint lui dire
"Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?"
Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard
Je me fous de la marque"
Disait le papy soudain cossu comme un monarque
Un chien abandonné par des gens sans cervelle
Et que la SPA aurait pris sous son aile
"Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille
Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille
Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes
Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes"
Les gérants de son empire
Furent écroulés de rire
On lui acheta un kimono
Un château, des chevaux
Un beau perroquet malais
Qui s'exprime en anglais
Un superbe chat de Perse
Qui coûte la peau des fesses
On l'amena à Marengo
Y déguster du veau
Il acquit près de Cuzco
Les montagnes et l'écho
Quand son secrétaire habile
Front soucieux dit "Monsieur
Quel nouveau plaisir peut-il
Trouver grâce à vos yeux ?"
Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard
Je me fous de la marque"
Disait le papy soudain cossu comme un monarque
Un chien abandonné par des gens sans cervelle
Et que la SPA aurait pris sous son aile
"Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille
Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille
Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes
Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes"

Déposé par colombine67 le 25/07/2024  

Naissance de la voix lactée
Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'étoiles dans le ciel.
Les indiens stockaient leur récolte de maïs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain.
Un matin, un couple découvre qu'on leur a dérobé du maïs pendant la nuit. Des grains sont dispersés sur le sol de la réserve et ils aperçoivent des empreintes géantes de chien.
Ils alertent aussitôt les villageois : ces traces ne peuvent avoir été faites que par un chien venant d’un autre monde !
Ils décident de se débarrasser d'une bête aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir.
Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit près de la réserve de grains.
Soudain, ils entendent un énorme bruissement d'ailes pareil à celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien géant descend en piqué du ciel. Dés que ce dernier se trouve près du maïs, les Indiens font un vacarme énorme en frappant sur leurs ustensiles. L’animal s’enfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre.
Le chien géant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maïs se répandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaît. Les grains de maïs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en étoile. C’est ainsi qu'est apparue la voie lactée...
Les Cherokee l’appellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit où courait le chien.

Déposé par colombine67 le 24/07/2024  
La légende du pont de l'arc en ciel
"La légende du pont de l’arc en ciel"
"Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel"
Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel.
Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre.
On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble.
Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi.
Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles.
Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort.
Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur.
Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés.
Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique.
Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets.
Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts.
L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut.
Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre.
Vous souriez !
Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien.
Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis.
Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..."
« Rainbow bridge » texte d’un auteur anglais inconnu

Déposé par colombine67 le 23/07/2024  
Je suis mort sans nom
Un long mais superbe texte, très émouvant....
Je suis mort sans nom
Sans une marque d’affection…
Je ne connais la définition
Du mot humain émotion
Que par la douleur de l’abandon.
J’ai attendu si longtemps,
D’hivers glaciaux en printemps,
Un rayon d’espoir, et souvent
Pétrifié dans le silence et le temps,
J’ai voulu fuir ce tourment.
Seul et apeuré dans ma cage,
Je m’accrochais à ce mirage…
De votre sourire, de votre visage
Qui m’ont apporté courage
L’instant d’un ciel sans nuage…
Je me suis habitué à la faim,
Au froid, à la peur du lendemain.
Mais jamais, je le crains,
De ne pas connaître enfin
Le plaisir de lécher votre main.
Mon corps martyrisé
N’en pouvant plus de lutter,
À bout de souffle et de fierté,
C’est sans bruit et sans dignité
Que je vous ai quittés.
Une seule caresse aurait suffi
À me permettre, sans bruit,
De quitter mes amis.
Qui encore aujourd’hui.
Vous appellent dans la nuit.
Je ne vous en veux pas
De n’avoir entendu mon désarroi.
J’avais pourtant en moi,
Au fil des jours et des mois,
La confiance, l’espoir et la foi.
Même si j’ai hurlé dans la nuit,
Tandis que mourraient mes petits,
La souffrance et la maladie
Ont eu raison aujourd’hui
De mon instinct de survie.
Ils ont tué mes espoirs
De pouvoir un jour voir
Le soleil et votre peignoir…
De fuir mon désespoir…
Fuir ma cellule dans le noir.
Je suis venu et passé,
Sans jamais être remarqué.
Pourtant, je vous ai toujours espéré…
Je ne demandais qu’à vous aimer…
Pourquoi m’avez-vous abandonné?
J’ai eu faim, j’ai eu froid,
J’ai eu peur et malgré moi,
De ce qui me restait de voix,
Votre nom j’ai appelé mille fois…
Où étiez-vous, dites-moi...
Ma carcasse incinérée
Aura pour l’éternité
Ce champ, ces fleurs et ce pré
Que j’ai longtemps espéré,
Et dont j’ai tellement rêvé.
J’aurais aimé avoir un jouet,
Un seul s’il-vous plait…
J’aurais voulu courir et qui sait,
Trébucher dans le gazon tout frais
À vos côtés, fier et coquet…
J’aurais dormi à vos pieds,
L’hiver vous aurais réchauffé,
La nuit vous aurais rassuré,
Et sans jamais rien demander,
Vous aurais écouté et aimé…
Je suis mort triste et seul,
Sans que l’on porte mon deuil.
On m’a offert pour tout linceul,
Un feu de paille et de feuilles,
Je suis libre, délivré et encore seul…
Ne m’offrez pas de fleurs…
Retenez vos pleurs…
Je ne veux plus que le bonheur,
De ceux qui ont dans leur cœur
D’encore espérer avec ferveur…
De quoi donc ai-je été coupable
Pour mériter une vie si misérable
Un destin aussi pitoyable,
Une mort cruelle et minable…
De cela vous m’êtes redevable…
Je vous aime encore
Je vous aime si fort…
À la vie et à la mort,
Je vous aime encore,
Bien au-delà de la mort…
Dites-moi que vous voulez,
Par amour et par pitié,
Encore quelques-uns sauver…
Ainsi ma cruelle destinée
N’aura été ni vaine ni oubliée…
Il est trop tard pour moi,
Voyez, je suis mort et froid…
Mais pour mes petits croyez-moi,
Par vous, ils ne le seront pas.
Sauvez-les en souvenir de moi…
Un chien parmi tant d’autres.

Déposé par colombine67 le 22/07/2024  
Pataud
Dans ses yeux brillait encore une lueur d’espoir. En compagnon fidèle il était sûr qu’ils étaient en train de courir vers lui fous d’inquiétude.
Son crâne lui faisait mal, sœur battait avec peine et cette douleur au creux des reins, dieu qu’elle était atroce !
Ils s’étaient arrêtés sur une aire de repos, tout joyeux de pouvoir se dégourdir les muscles et de calmer leur soif par cette matinée torride de juillet. Durant le trajet, les enfants n’avaient pas cessé d’houspiller leur père : « On arrive quand ? Y aura une piscine ? On va où ? » Il n’avait répondu que par bribes, concentré sur la circulation. Son épouse somnolait ou elle faisait semblant. Après un petit déjeuner copieux, le père avait tout rangé soigneusement dans le coffre pendant que la maman avait accompagné les petits diables aux toilettes. Lui avait attendu sagement à l’ombre de la table en bois épais. Il s’était assoupi.
Le claquement des portières le fit sursauter. Il redressa la tête, déjà la voiture démarrait. « Ben et moi ? » pensa-t-il. Les grands yeux étonnés des petits qui lui faisaient de grands signes à la fenêtre arrière lui donnèrent du courage pour se lancer à la poursuite du véhicule. « C’est un jeu » se dit-il, « ils veulent voir combien de temps je mettrai à les rattraper, ils vont s’arrêter plus loin et se cacher. » Il galopa de plus en plus vite, sans peur, confiant en l’innocence de ce nouveau défi. C’était sans compter avec les bolides hurlants qui le frôlèrent. Il en évita un, puis un autre. Il louvoyait entre les carrosseries étincelantes sous le soleil de plomb, essayant de ne pas perdre de vue la belle voiture blanche où l’attendait sa couverture écossaise derrière le siège conducteur.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Sûr, ils se sont arrêtés et je suis en train de rêver aux pieds du petit Marco. »
Il sentit sur lui le souffle répété des véhicules qui passaient devant lui.
« Il y en a bien un qui va me voir, s’arrêter pour m’aider à les retrouver… »
Il sentait autour de lui le parfum de l’herbe écrasée qui se mêlait aux vapeurs des échappements. Le soleil lui sembla moins brûlant, il avait froid tout à coup, il ne sentait plus la douleur qui lui taraudait le dos il y avait à peine quelques minutes, ou était-ce quelques heures… ?
« Où sont-ils ? » Son esprit s’égarait, il avait envie de mordre et tenta de relever la tête. Il se sentait très faible.
« Eh, les petits ! Marco ! Suzy ! Je suis là ! » Il n’entendait plus la circulation que de loin. L’herbe autour de lui était humide à présent, elle avait changé d’odeur et dégageait un parfum qui curieusement réveillait son appétit.
A force de concentration il pu soulever les paupières et ne vit devant lui que le ciel d’un bleu si intense qu’il lui sembla irréel. Ce fut cette image qu’il emporta avec lui au paradis des amis à quatre pattes.
Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait là ni où étaient ses maîtres, cependant il ne souffrait plus de ses blessures si ce n’est dans son cœur qui cherchait encore une réponse à la question qu’il se poserait à l’infini.
Marie Deluneq

Déposé par colombine67 le 21/07/2024  
Quand ils ont claqué la portière
Il n'a pas compris tout de suite
Il a couru longtemps derrière
Mais la voiture allait trop vite
Et pendant des journées entières
Il a vu les autos passer
Mais vous, auriez-vous fait marche arrière
En voyant ce chien sans collier ?
Car après les premières caresses
Puis quelques mois d'indifférence
Beaucoup de chiens perdent leur laisse
Au début des grandes vacances…
Comme un objet que l'on jette
Quand il n'est plus au goût du jour
Il sera remplacé peut-être
Par un chien plus jeune au retour…
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Flaire toujours la route et fait des kilomètres
Il traverse les villages et s'approche des enfants
Qui n'osent le caresser de peur qu'il soit méchant,
De peur qu'il soit méchant
Il n'a pas oublié ses maîtres
Depuis le jour qu'il vagabonde
Et pour les retrouver peut-être
Il ira jusqu'au bout du monde
Il n'a plus d'âge et plus de race
Qu'importe comment il s'appelle
Mais à le voir suivre leurs traces
Moi, je vais l'appeler Fidèle
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête
Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter
Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais
De chien abandonné.

Déposé par colombine67 le 19/07/2024  
C'est dans l'aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère.
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison,
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire.
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt.
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt.
Au triple galop caracole,
Je vois tes pattes qui s'envolent,
Chevauchant l'herbe et les nuées.
Le vent siffle dans ton pelage,
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années.
Jean Ferrat

Déposé par colombine67 le 14/07/2024  
Il y a un pont qui relie le Paradis et la Terre.
On l'appelle le 'Pont de l'Arc-en-ciel' à cause de ses nombreuses couleurs.
Au bout du Pont de l'Arc-en-ciel, il y a un pays de prairies,
de collines et de vallées luxuriantes.
Quand un de nos compagnons fidèle décède, il va là-bas.
Il y a toujours de l'eau et de la nourriture et un soleil d'un temps printanier.
Les animaux vieux et faibles sont jeunes à nouveau.
Ceux qui ont été blessés ou mutilés sont de nouveau en pleine forme.
Ils jouent ensemble toute la journée, Ils y sont heureux.
Une chose manque tout de même :
ils ne sont pas avec ceux qui les ont aimés sur terre.
Alors, chaque jour ils courent et jouent, jusqu'au moment où l'un d'eux
s'arrête soudain de jouer et regarde en l'air. Son nez s'agite !
Ses yeux fixent l'horizon ! Et tout d'un coup, il s'éloigne en courant
du groupe, volant au-dessus de l'herbe verte,
ses jambes le portant de plus en plus vite.
Il vous a vu, et, quand vous vous rencontrez,
vous prenez votre compagnon dans vos bras, et vous l'étreignez.
Les bisous pleuvent sur votre visage encore et encore et encore,
et vous caresser enfin à nouveau votre ami tant adoré.
Alors vous traversez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel,
pour ne plus jamais être séparé.

Déposé par colombine67 le 30/06/2024  
Ils m’ont dit que ce grand Labrador noir s’appelait “Reggie”, tandis que je l’observais allongé dans son enclos. Le refuge était propre, et les gens qui y travaillaient avaient l’air sympathique. Cela faisait à peine six mois que je venais d’emménager dans cette petite ville universitaire, mais je trouvais déjà que les gens étaient chaleureux et très accueillants. Tout le monde vous disait bonjour quand vous les croisiez dans la rue.
Mais une chose manquait encore à ma nouvelle vie dans ce paisible endroit, et je m’étais dit qu’adopter un chien ne me ferait pas de mal. Cela me ferait un peu de compagnie. Et j’avais vu l’annonce concernant Reggie dans un journal local. Les gens du refuge m’ont dit qu’ils avaient reçu de nombreux appels, mais que les personnes qui étaient venues jusque-là ne leur semblaient pas être des “personnes à Labrador”, pour reprendre leurs mots. Ils ont dû penser que j’étais la bonne personne.
Mais au début, je me suis vite rendu à l’évidence et je me suis dit qu’ils m’avaient mal jugé en me confiant Reggie et les objets qui lui appartenaient, qui consistaient en une petite niche, un sac de jouets dont la plupart étaient des balles de tennis encore neuves, sa gamelle, et une lettre scellée de la part de son ancien propriétaire. En fait, Reggie et moi nous n’avons pas particulièrement accroché, une fois de retour à la maison. Ça a été la galère pendant deux semaines (le temps que les personnes du refuge m’avaient demandé de lui donner pour qu’il s’habitue à sa nouvelle maison).Peut-être que moi aussi, il aurait fallu que je m’habitue. Peut-être que lui et moi nous étions, au fond, un peu trop semblables…
Je ne sais pas pourquoi, mais ses affaires (mis à part les balles de tennis—il n’allait nulle part sans en avoir deux englouties dans sa bouche) se sont retrouvées dans un coin avec le reste des cartons que je n’avais pas encore déballés. Je m’étais dit qu’il n’aurait pas vraiment besoin de tous ces vieux trucs, que je lui achèterais de nouveaux jouets une fois que ça irait mieux. Mais j’ai compris très vite que cela ne serait pas le cas.
J’ai d’abord essayé de lui dire les paroles que les gens du refuge m’avaient dit qu’il connaissait, comme “assis”, “reste là” “viens ici” et il écoutait - enfin, quand il lui prenait l’envie. Il n’avait jamais l’air de vraiment m’écouter quand je l’appelais par son nom - bien sûr, il regardait vaguement vers moi après la quatrième ou cinquième fois, mais il reprenait presque immédiatement le cours de ses occupations. Quand je l’appelais encore, on aurait presque cru l’entendre soupirer avant qu’il obéisse enfin à contrecœur.
Je savais que cela n’allait pas être possible. Il a mâché deux paires de chaussures et il a détruit l’un de mes cartons. J’étais peut-être un peu trop froid avec lui, et je savais qu’il ressentait cela. Cela ne collait pas du tout entre nous, au point que j’ai fini par attendre avec impatience la fin de la deuxième semaine pour pouvoir le rapporter au refuge. Le moment venu, je cherchais frénétiquement mon téléphone au milieu de mes cartons. Je me suis souvenu que je l’avais laissé sur l’un des cartons de la chambre d’amis, mais j’ai dit cyniquement entre mes dents que ce “foutu corniaud l’a probablement mangé”.
Finalement, j’ai retrouvé le téléphone mais avant d’avoir pu taper le numéro du refuge, j’ai trouvé son panier et d’autres jouets. J’ai balancé le panier dans la direction de Reggie, et c’est là qu’il a commencé à le renifler et à remuer la queue. C’était la première fois que je le voyais si enthousiaste, mais quand je l’ai appelé, il m'a lancé un regard vide et il s’est couché au sol. En me tournant le dos.
Bon, cela ne va pas s’arranger comme ça, ai-je pensé. Alors, j’ai composé le numéro.
Mais j’ai raccroché immédiatement quand j’ai vu l’enveloppe scellée. Ça aussi, je l’avais complètement oublié. “Ok, Reggie,”ai-je dit à voix haute,” voyons si ton ancien maître a des conseils à me donner.” J'ouvre alors l'enveloppe et tombe sur une lettre:
À celui qui adoptera mon chien :
Bon, je ne peux pas vraiment dire que je sois heureux que tu lises cette lettre, que j’ai confiée au refuge en leur disant qu’elle ne pourrait être ouverte que par le nouveau maître de Reggie. Je ne suis pas non plus heureux de devoir l’écrire. Si tu lis ceci, cela signifie que je viens de rentrer de mon dernier trajet en voiture avec mon chien, après l’avoir laissé au refuge. Il savait que cette fois, quelque chose était différent. J’ai déjà emballé toutes ses affaires pour les mettre dans le coffre arrière de la voiture, mais cette fois-là… C’est comme si il savait que quelque chose n’allait pas. Et quelque chose ne va pas… c’est pourquoi je dois tout faire pour que tout aille bien.
Alors, laisse-moi te parler un peu de mon Labrador, dans l’espoir que cela vous aide à vous lier d’amitié tous les deux.
Tout d’abord, tu l’auras remarqué, il adore les balles de tennis. Plus il en a, plus il est content. Parfois je me demande s-il n’est pas croisé avec un écureuil, vu comme il aime les collectionner. D’habitude, il en a toujours deux fourrées dans sa bouche, et il essaye d’en faire rentrer une troisième. Jusqu’ici, il n’a jamais réussi. Tu peux les lancer ou tu veux, il se mettra à courir après - alors attention à ne pas le faire près d’une route. J’ai fait cette erreur une fois, et il a bien failli se faire renverser.
Ensuite, il y a les mots qu’il connaît. Les gens du refuge te l’ont peut-être déjà dit, mais il connaît les mots les plus courants— “assis”, “reste là”, “viens ici.” Il sait aussi donner la patte et il est réactif aux signes de la main. Il fait “couché” quand il a envie - mais je suis sûr que tu pourras travailler cela avec lui. Il connaît les mots “balle” “croquette” et “os”. Je l’ai dressé en lui donnant des petites récompenses. Le mieux pour qu’il ouvre grand les oreilles, c’est des petits morceaux de saucisse.
Il est à jour dans ses vaccins. Appelle le vétérinaire pour récupérer le dossier, c’est un type bien et il te rappellera quand il faudra l’amener là-bas. Mais sois prévenu : Reggie déteste le vétérinaire. Bonne chance pour le faire monter dans la voiture (je ne sais pas comment il sait quand on l’y emmène, mais crois-moi, il sait !)
Enfin, laisse-lui le temps de s’adapter. Je n’ai jamais été marié, alors ça a toujours été juste lui et moi, depuis qu’il est né. Il me suivait partout, alors si tu peux, amène-le en voiture avec toi quand c’est possible. Il a l’habitude, il est propre et n’aboie pas. Il adore sortir et passer du temps avec des gens, et avec moi tout particulièrement.
Ce qui signifie que la transition sera très dure pour lui, puisqu’il n’a jamais vécu dans une autre maison que la mienne.
Et c’est pourquoi il est temps que je te dise la vérité et que je te donne quelques informations supplémentaires…
Son nom n’est pas Reggie.
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, mais quand je l’ai laissé au refuge, je leur ai dit qu’il s’appelait Reggie. Je n’ai tout simplement pas pu leur dire son vrai nom. Si je l’avais fait, cela m’aurait paru si extrême que cela aurait été comme admettre le fait que je ne le reverrais plus jamais. Et si jamais je reviens, que je le récupère et que je déchire cette lettre, cela voudra dire que tout va bien. Mais si tu es en train de lire ceci, alors… alors ça veut dire que son nouveau propriétaire doit connaître son vrai nom. Cela t’aidera à te lier d’amitié avec lui. Qui sait, peut-être même que tu remarqueras quelques changements, s’il te pose des problèmes au début.
Son vrai nom est Tank. Parce que c’est ce que je conduis.
Si tu lis ce message et que tu habites dans le coin, peut-être que tu auras lu mon nom dans les journaux. J’ai dit aux gars du refuge qu’ils ne proposent pas “Reggie” à l’adoption tant qu’ils n’auront pas reçu un appel de la part du commandant de ma compagnie. Tu comprends, mes parents sont partis, je n’ai pas de frère et sœurs, personne à qui j’aurais pu confier Tank… Et la seule requête que j’ai fait à l’armée quand ils m’ont annoncé mon déploiement en Irak, c’était de prévenir le refuge… en cas d’”accident”... pour leur dire que Tank était prêt à avoir un nouveau maître. Heureusement, mon colonel adore lui aussi les chiens, et il savait bien vers où ma division avait été envoyée. Il m’a donné sa parole qu’il s’en occuperait personnellement. Et si tu lis ceci, alors cela signifie qu’il a tenu sa parole.
Bon, désolé, cette lettre devient vraiment déprimante même si, franchement, je l’écris juste pour mon chien. Je n’imagine même pas ce que cela aurait été si j’avais dû le faire pour une femme et des enfants… mais quand même, Tank a été ma seule famille au cours des six dernières années.
Et à présent, j’espère que tu sauras lui faire une place au sein de ta famille à toi, qu’il s’habituera et qu’il finira par t’aimer tout comme il a pu m’ aimer.
Cet amour inconditionnel, c’est ce que j’ai emporté avec moi, comme une source d’inspiration pour faire don de moi-même pour protéger les autres. Si je devais abandonner Tank pour le faire, alors je suis heureux de faire ce sacrifice. Il était pour moi un exemple d’amour et de dévouement. J’espère l’avoir honoré par mon dévouement envers mes camarades de front.
C’est bon, c’en est assez. Ce soir, je serais envoyé au front, et je dois encore déposer cette lettre au refuge. Je ne pense pas que j’irais dire au revoir à Tank une nouvelle fois. J’ai bien assez pleuré la première fois. Peut-être que je glisserai juste un regard, pour voir s'il a finalement réussi à mettre cette troisième balle de tennis dans sa bouche.
Bonne chance avec Tank. Soigne-le bien, et donne-lui une caresse en plus de ma part, chaque soir, pour lui dire bonne nuit.
Merci,
Paul Mallory
J’ai replié la lettre, et je l’ai replacée avec précaution dans l’enveloppe. Bien sûr, j’avais entendu parler de Paul Mallory, tout le monde en ville le connaissait, même les nouveaux habitants comme moi. Un gosse du coin, mort en Irak quelques mois auparavant et décoré à titre posthume de la croix d’honneur, pour avoir sauvé trois de ses compagnons avant de mourir. Les drapeaux avaient été en berne tout l’été.
Je me suis penché en avant, les coudes posés sur les genoux, et j’ai regardé le chien.
“Hé, Tank,” ai-je murmuré. La tête du chien s’est soudainement redressée, ses oreilles se sont dressées et son regard s’est illuminé.
“Viens par ici.” Il était debout, ses ongles ont cliqueté sur le parquet. Il s’est assis devant moi, la tête penchée, comme s’il cherchait ce nom qu’il n’avait pas entendu depuis des mois.
“Tank,” ai-je murmuré. Sa queue se mit à battre l’air.
J’ai continué à murmurer ce nom, encore et encore, et chaque fois, ses oreilles se baissaient un peu plus, son regard d’adoucissait et son corps se détendait tandis qu’une vague de bonheur semblait le traverser. J’ai frotté ses oreilles, j’ai gratté son dos, j’ai enfoui mon visage dans sa fourrure tout en le serrant contre moi.
“C’est moi, Tank, juste toi et moi. Ton vieil ami t’a confié à moi.” Tank a tendu la tête et m’a léché la joue. “Alors, tu veux jouer à la balle?” Ses oreilles se sont alors dressées d’un coup. “Hein? La balle? T’aimes ça, hein ? La balle ?” Tank s’arracha de mes bras et disparut d’un bond dans l’autre pièce.
Quand il est revenu, trois balles de tennis se trouvaient dans sa bouche...

Déposé par colombine67 le 29/05/2024  
Met ta main sur ma patte, je ne te laisserai jamais partir
Met ta confiance en moi, je ne te laisserai jamais, jamais
Met ton cœur dans mon cœur, je te donnerai toujours de l'amour
Met ma patte dans ta main, je veillerai toujours sur toi
Tout ce que je demande en retour, c'est de l'amour

Déposé par colombine67 le 28/05/2024  
Je suis mort sans nom
Un long mais superbe texte, très émouvant....
Je suis mort sans nom
Sans une marque d’affection…
Je ne connais la définition
Du mot humain émotion
Que par la douleur de l’abandon.
J’ai attendu si longtemps,
D’hivers glaciaux en printemps,
Un rayon d’espoir, et souvent
Pétrifié dans le silence et le temps,
J’ai voulu fuir ce tourment.
Seul et apeuré dans ma cage,
Je m’accrochais à ce mirage…
De votre sourire, de votre visage
Qui m’ont apporté courage
L’instant d’un ciel sans nuage…
Je me suis habitué à la faim,
Au froid, à la peur du lendemain.
Mais jamais, je le crains,
De ne pas connaître enfin
Le plaisir de lécher votre main.
Mon corps martyrisé
N’en pouvant plus de lutter,
À bout de souffle et de fierté,
C’est sans bruit et sans dignité
Que je vous ai quittés.
Une seule caresse aurait suffi
À me permettre, sans bruit,
De quitter mes amis.
Qui encore aujourd’hui.
Vous appellent dans la nuit.
Je ne vous en veux pas
De n’avoir entendu mon désarroi.
J’avais pourtant en moi,
Au fil des jours et des mois,
La confiance, l’espoir et la foi.
Même si j’ai hurlé dans la nuit,
Tandis que mourraient mes petits,
La souffrance et la maladie
Ont eu raison aujourd’hui
De mon instinct de survie.
Ils ont tué mes espoirs
De pouvoir un jour voir
Le soleil et votre peignoir…
De fuir mon désespoir…
Fuir ma cellule dans le noir.
Je suis venu et passé,
Sans jamais être remarqué.
Pourtant, je vous ai toujours espéré…
Je ne demandais qu’à vous aimer…
Pourquoi m’avez-vous abandonné?
J’ai eu faim, j’ai eu froid,
J’ai eu peur et malgré moi,
De ce qui me restait de voix,
Votre nom j’ai appelé mille fois…
Où étiez-vous, dites-moi...
Ma carcasse incinérée
Aura pour l’éternité
Ce champ, ces fleurs et ce pré
Que j’ai longtemps espéré,
Et dont j’ai tellement rêvé.
J’aurais aimé avoir un jouet,
Un seul s’il-vous plait…
J’aurais voulu courir et qui sait,
Trébucher dans le gazon tout frais
À vos côtés, fier et coquet…
J’aurais dormi à vos pieds,
L’hiver vous aurais réchauffé,
La nuit vous aurais rassuré,
Et sans jamais rien demander,
Vous aurais écouté et aimé…
Je suis mort triste et seul,
Sans que l’on porte mon deuil.
On m’a offert pour tout linceul,
Un feu de paille et de feuilles,
Je suis libre, délivré et encore seul…
Ne m’offrez pas de fleurs…
Retenez vos pleurs…
Je ne veux plus que le bonheur,
De ceux qui ont dans leur cœur
D’encore espérer avec ferveur…
De quoi donc ai-je été coupable
Pour mériter une vie si misérable
Un destin aussi pitoyable,
Une mort cruelle et minable…
De cela vous m’êtes redevable…
Je vous aime encore
Je vous aime si fort…
À la vie et à la mort,
Je vous aime encore,
Bien au-delà de la mort…
Dites-moi que vous voulez,
Par amour et par pitié,
Encore quelques-uns sauver…
Ainsi ma cruelle destinée
N’aura été ni vaine ni oubliée…
Il est trop tard pour moi,
Voyez, je suis mort et froid…
Mais pour mes petits croyez-moi,
Par vous, ils ne le seront pas.
Sauvez-les en souvenir de moi…
Un chien parmi tant d’autres.

Déposé par colombine67 le 25/05/2024  
Pourquoi aimer les animaux?
Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander.
Parce que contre le pouvoir de l'homme armé,
ils sont sans défense.
Parce qu'ils sont des enfants éternels,
Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre.
Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent
seulement avec un endroit pour échapper au froid.
Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot,
Parce que leur regard est aussi pur que leur âme.
Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune,
Parce que le pardon est encore naturel en eux.
Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité.
Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse.
C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour,
ils attendent juste ça
Et parce qu'ils sont nos compagnons,
amis éternels, que rien ne pourra séparer.
Parce qu'ils sont vivants.
Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour.
Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent,
nous serions très proches de Dieu
Mère Teresa.

Déposé par colombine67 le 24/05/2024  
"Le chien"
....Sur la tombe du Maître il s'obstine à mourir
Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient
Et dont il partagea la gamelle de soupe...
Il a toujours suivi docilement la troupe
De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient.
Pauvre chien! il a vu succomber ses amis...
Il était là quand se déroulait la bataille...
Il les a vus, fauchés par la rude mitraille
Et sait que pour toujours ils se sont endormis.
Hélas! Jusqu’à la mort il leur sera fidèle...
Il ne veut pas quitter le glorieux tombeau
Et près de l'humble croix que voisine un drapeau
Il garde leur dépouille et parfois les appelle.
Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient
Et dont il partagea la gamelle de soupe...
Il a toujours suivi docilement la troupe
De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient.
Et quand le soir descend sur la plaine endeuillée,
Il a des aboiements lugubres qui font peur.
Pauvre chien, qui n'eût pas le suprême bonheur
De mourir avec eux, là-bas, dans la tranchée.
Poème écrit par un soldat de la guerre 1914-1918

Déposé par colombine67 le 20/05/2024  
Je sais que je ne suis qu'un chien mais...
Si tu te sens triste, je serai ton sourire.
Si tu pleures, je serai ton réconfort
Et si quelqu'un te brise le coeur,
tu peux utiliser le mien pour continuer à vivre...
Je serai toujours à tes côtés.💞

Déposé par colombine67 le 19/05/2024  
De temps en temps les gens me disent .
voyons, c'est juste un chien
ou tu en dépenses de l'argent juste pour un chien .
Ils ne comprennent pas les distances parcourues,
le temps passé ou les coûts que ça implique pour juste un chien .
Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier
sont survenus à cause de juste un chien .
J'ai passé bien des heures avec pour seul compagnon,
juste un chien et je ne me suis jamais senti moindrement seul.
Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause
de juste un chien et, dans ces jours sombres,
le doux contact de juste un chien ma donné
du réconfort et permis de traverser la journée.
Si vous, aussi, pensez que c'est juste un chien
alors vous comprendrez probablement des phrases comme juste un ami ,
juste un lever de soleil ou juste une promesse .
Juste un chien apporte dans ma vie la véritable essence de l'amitié,
de la confiance et d'une joie passionnée.
Juste un chien fait ressortir la compassion et
la patience qui fait de moi une meilleure personne.
A cause de juste un chien je me lèverai de bonne heure,
prendrai de longues marches et regarderai vers le futur.
Alors pour moi et les gens comme moi, ce n'est pas juste un chien
mais l'incarnation de tous les espoirs et rêves du futur,
le doux souvenir du passé et la pure joie du moment.
Juste un chien fait sortir ce qu'il y a de bon en moi
et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée.
J'espère qu'un jour ils pourront comprendre que ce n'est pas
juste un chien mais l'être qui ma donné l'humanité
et qui ma préservé de n'être que juste un homme .
Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase juste un chien
souriez parce que c'est juste qu'ils n'ont pas compris .

Déposé par colombine67 le 17/05/2024  
Met ta main sur ma patte, je ne te laisserai jamais partir
Met ta confiance en moi, je ne te laisserai jamais, jamais
Met ton cœur dans mon cœur, je te donnerai toujours de l'amour
Met ma patte dans ta main, je veillerai toujours sur toi
Tout ce que je demande en retour, c'est de l'amour

Déposé par colombine67 le 15/05/2024  
Ils l'ont jeté par la portière.
Il n'a pas compris tout de suite.
Il a couru longtemps derrière,
Mais la voiture allait trop vite.
Et pendant des journées entières
Il a vu des autos passer,
Mais personne n'a fait marche arrière
En le voyant dans le fossé.
Après les premières caresses,
Puis quelques mois d'indifférence,
Ils l'ont laissé à sa détresse,
Au début des grandes vacances.
Pareil à l'objet que l'on jette
Quand il devient trop encombrant,
Ils le remplaceront peut-être,
Par un chien plus jeune en rentrant.
Le chien abandonné, en été par ses maîtres,
Flaire toujours la route et fait des kilomètres,
Traversant les villages, faisant peur aux enfants
Qui ne savent pas encore, qu'il n'y a que les gens
Qui soient vraiment méchants.
Il ne les a pas oubliés
Depuis le jour qu'il vagabonde
Dans l'espoir de les retrouver.
Il irait jusqu'au bout du monde.
Il verra bien un jour sans doute,
Finir sa marche solitaire,
En voulant traverser la route,
Ou, emmené par la fourrière.
Le chien abandonné en été par ses maîtres,
Sur le bord du fossé, vaut bien que l'on s'arrête,
Qu'on ouvre sa portière, qu'on le fasse monter,
Pour qu'il n'y ait plus en France, en été,
Qu'il n'y ait plus jamais, de chiens abandonnés.
Patrick Font

Déposé par colombine67 le 10/05/2024  
Sous cette petite boule de poils,
il y a un coeur qui bat,
même si ce petit bouchon
n’a pas la parole,
il ressent la douleur,
la peur et le chagrin,
pour tout ça,
il a le droit de vivre
et d’être respecté
au même titre qu’un humain!

Déposé par colombine67 le 05/05/2024  
"Ses yeux ont croisé les miens alors qu’elle traversait le couloir du refuge avec appréhension. J’ai ressenti son besoin immédiatement et su que je devais l’aider.
J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur. Comme elle s’est arrêtée devant mon box, j’ai détourné son regard d’un petit accident que j’avais eu au fond de ma cage.
Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas été sortie aujourd’hui. Parfois les travailleurs du refuge, fatigués, sont débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux.
Lorsqu’elle a lu ma carte d’adoption, j’espérais qu’elle ne se sente pas triste à la vue de mon passé. Je ne peux que me tourner vers le futur et souhaite compter dans la vie de quelqu’un.
Elle se mit à genoux et me fit des petits bruits de bisous. J’ai collé mon épaule et le coté de ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Du bout des doigts, elle caressait doucement mon cou, elle était prête à tout pour avoir de la compagnie. Une larme a coulé sur sa joue et j’ai levé la patte pour lui assurer que tout irait bien.
Aussitôt, la porte de mon box s’ouvrit, son sourire était si radieux que je lui ai tout de suite sauté dans les bras.
J’ai promis de prendre soin d’elle.
J’ai promis d’être toujours à ses cotés.
J’ai promis de faire tout mon possible pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux.
J’étais tellement chanceuse qu’elle passe par mon couloir. Aussi, beaucoup d’autres sont là-bas, qui n’ont pas traversé ce couloir. Au moins j’en ai sauvé un.
Aujourd’hui, j’ai sauvé un humain."
Janine Allen

Déposé par colombine67 le 28/04/2024  
Magnifique poème d'Emanuele Grandi en hommage à nos chiens disparus.
« Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une.
Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas.
Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu.
Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant.
Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle.
Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent.
Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi.
Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait.
Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie.
Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi.
Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots.
Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire
Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même.
Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres.
Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde.
Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi.
Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés.
Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi.
Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance.
Toujours.
Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. »
Emanuele Grandi




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