En hommage à

PANDORE DE Moï MIR dit PRIXY
1979 / 1990


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PANDORE DE Moï MIR dit PRIXY
1979 / 1990

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En hommage à
PANDORE DE Moï MIR dit PRIXY
COLLEY
Il est né le:16/05/1979
Il nous a quittés le:24/07/1990

A toi mon doux PRIXY qui m'a tant apporté et que je n'oublierai jamais.
Tu es toujours très présent et c'est avec grande émotion que je parle encore souvent de toi.

ooOoo

24 Juillet 1990 - 24 Juillet 2010

20 ans déjà que j'ai dû prendre cette terrible décision de te faire endormir pour abréger tes souffrances. Je remettais tous les jours le fait de trouver le courage pour décrocher ce téléphone pour appeler notre vétérinaire. C'est dur, cruel et difficile à supporter. Il reste en moi une certaine culpabilité... mais les deux derniers jours étaient devenus tellement insupportables malgré mes efforts pour te soulager.
Après ton départ pour le paradis j'étais si triste que je retournais aux endroits de nos belles promenades et exactement le lendemain je trouve à mes pieds un papier "rose". Je le lis et je suis encore plus bouleversée. Il s'agissait d'un poème écrit le 29 Juillet 1984 par une certaine Jeanne après la disparition de son chien.
Que faisait-il là ? Transmission de pensée ? Je n'ose le croire et je me suis souvent, durant toutes ces années, posé la question...
Ce poème est depuis dans tes affaires personnelles. Je me fais un plaisir aujourd'hui, pour les 20 ans de ton départ, de te l'adresser.
Il illustre bien l'immense peine que peuvent ressentir les amis des animaux lorsqu'ils perdent leur compagnon qui leur a rendu la joie de vivre grâce à leur amour et leur fidélité. Le voici :

A MON CHIEN

Tu es passé au sein de notre famille
Tel un météore, insouciant et joyeux
Onze ans déjà, c'est long, et c'est une pécadille,
Déjà arrive, pour nous l'heure des adieux !

Il y a peu de temps encore, souviens-toi,
Tu étais un adorable et puéril bébé-chien
La vie a passé avec ses peines et ses joies,
Déjà tu pars, et nous ne comprenons pas bien..

Tu étais l'âme de la maison, compagnon des enfants,
Qui nous amusait, nous irritait, selon les jours ;
Qui nous cassait les pieds, mais que nous aimions tant,
Et à qui, tendrement, nous pardonnions toujours !

Comme tous les animaux familiers, partageant notre existence,
Tu étais fidèle, aimant, prêt aux caresses, aux jeux ;
Ton regard, sans paroles, disait avec éloquence,
Ton dévouement, ton affection et tu étais heureux !

Les années ont coulé, tu as vieilli, souffert aussi ;
Les enfants, grandis, dans le monde se sont dispersés ;
Mais toi, tu étais toujours là, nous gardant de l'ennui,
Consolant nos âmes et nos coeurs esseulés.

A présent, c'est toi qui nous quittes, pourquoi tant de chagrin ?
Tu n'es qu'un chien, mais plus cher à nos coeurs
Que tant d'humains, qui ne font pas que du bien,
Et souvent nous laissent souffrances et rancoeurs.

Reposes en paix, mon Prixy, ami de chaque jour ;
Ta place ici bas, dans nos coeurs, restera à jamais,
Nous te devons tant de joies, de rires et d'amour ;
Dors, petite bête aimante, où que tu sois désormais.

ooOOoo

Durant toutes ces années je n'ai jamais cessé de penser à Toi. Tu es partout présent dans la maison, dans mes conversations. Nous avons partagé tellement de choses : Bonheur, solitude et malheureusement maladies. Tu m'as tellement aidée. Tu ne demandais rien en retour. Tout était gratuit. Uniquement pour le plaisir. C'était beau, naturel, sincère, sans intérêt...
Où peut-on trouver tout cela chez un être humain ! Hélas...

Mon Cher PRIXY, mon Prince de ton vrai nom PANDORE de Moï MYR, tu resteras éternellement dans ma tête et dans mon coeur. Tu me manques. Mes larmes sont toujours là. Tu as été et tu resteras l'UNIQUE...

Je t'adresse, dans ton monde, des tas de caresses comme au bon vieux temps.
Je ne t'oublierai jamais.

ooOOoo

24 Juillet 2010

Je reviens vers toi car aujourd'hui c'est un jour bien particulier auquel je pensais depuis bien longemps. Durant tout ce temps je ne pouvais ouvrir ton dossier pour éviter de souffrir. Avec mes plus tendres pensées.

ooOOoo

24 Juillet 2011

Merci à toutes et à tous pour les messages et fleurs adressés à mon cher Prixy
pour les 21 ans de son départ. J'ai été très touchée et vous en remercie infiniment.
Qu'il est bon et réconfortant d'être comprise.
Malgré toutes ces années, l'amour de mon Prixy me manque, me manque et encore et encore...

ooOOoo

24 Juillet 2012

Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui m'aident à passer ce jour qui reste et restera toujours très douloureux.

Plus le temps passe et plus je me rapproche de mon Cher Prixy qui est toujours au plus profond de mon coeur et que je pleure comme au premier jour de son départ.

Durant ces 22 années de séparation pas un jour ne passe sans une douce pensée pour ce cher compagnon irremplaçable.

Mon doux Prixy, tu me manques, tu me manques ....

ooOOoo

24 Juillet 2013

A Mon Cher Prixy

23 ans sans ta présence...
23 ans sans ta complicité...
23 ans sans ta douceur...
23 ans sans ta fidélité...

Merci à toi pour nos 11 années de bonheur.
Je penserai à toi jusqu'à mon dernier jour.
Je t'adresse de gros calins. Tu me manques tellement.
Merci à tous de m'aider à passer cette journée qui est toujours si difficile.

ooOOoo

24 Juillet 2014

Je remercie du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui par leurs gentillesses m'ont aidée à passer cette journée qui est et qui restera gravée dans ma tête et mon cœur.
J'étais complètement dans l'erreur en pensant que les années adouciraient mon chagrin. Hélas...
A présent, ma seule consolation est l'approche de nos retrouvailles et ma visite quotidienne sur ta tombe en attendant ...
Un grand merci à Bruno pour la création de ce site merveilleux qui nous permet, virtuellement, de nous aider, de rencontrer des personnes qui jours après jours ressentent notre douleur.
Mon doux Prixy, je me rapproche de Toi tous les jours un peu plus et c'est comme un apaisement.
Dans l'attente et avec mes plus tendres pensées, je t'adresse une tonne de doux calins.
Tu me manques toujours et toujours...
Dans mon coeur à jamais.

ooOOoo

24 Juillet 2015

Encore une année sans toi
Encore ce 24 Juillet
Encore cette déchirure au fond de mon coeur
Encore tous nos souvenirs dans ma tête
Encore et encore mes larmes
Rien ce cessera jamais...

Tu as été et tu resteras irremplaçable.
Tu es et tu resteras dans mes pensées quotidiennement.
Merci pour tout le bien que tu m'as apporté.
Tu me manques tellement mon Amour de Prixy
Des tonnes de caresses et de calins où que tu sois.

Merci à toutes et à tous de m'aider par vos envois. C'est un vrai réconfort.

ooOOoo

24 Juillet 2016

Jamais je ne pourrai accepter notre séparation. S'il est vrai que le 24 juillet ravive cette douleur si tenace, il n'est pas un jour sans que mes pensées ne soient vers toi. Tu es à jamais dans mon coeur et je le répèterai sans cesse.
Mon Prixy adoré, des caresses, des câlins pour toi dans ton monde.
Merci à toutes et à tous de votre soutien.

ooOoo

24 Juillet 2017

Comment ne pas se souvenir de Toi, de ta douceur, de ta gentillesse, de ta fidélité. Tu m'as donné tant de bonheur que je n'ai pas besoin de parler de Toi pour te faire exister. Tu es là, présent à tous les instants de ma vie, encore, encore....

Site merveilleux qui nous permet de nous aider à atténuer notre chagrin et d'être compris après le départ de nos Chers Compagnons.

Pour Toi mon Prince mes éternelles pensées accompagnées de mes plus tendres câlins.

A vous tous mes chaleureux remerciements pour toutes vos marques d'attention à l'égard de mon Cher Prixy.

ooOoo

24 Juillet 2018

A MON CHER PRIXY

Il y a 28 ans tu me quittais pour le Pont de l’Arc en Ciel.

J’ai décidé de ne pas penser à ces maudits derniers mois si difficiles pour Toi et pas faciles pour moi. Ce n’est pas évident. Pour la tête peut-être mais pour le coeur c’est autre chose.C'est dur ....

Je préfère penser à revivre ces 11 années où nous avons été si heureux. Les ballades par tous les temps, les jeux, les soirées auprès du feu. Tu as toujours été bon, généreux, doux, affectueux, fidèle, patient. Tu accueillais toujours avec toutes les attentions les animaux qui passaient, chiens, chats, tortues et même les oiseaux tombés des nids. A mes yeux tu avais toutes les qualités et pour compléter le tout tu étais intelligent, doté d'élégance et de beauté. Les êtres récalcitrants à la race canine arrivaient à t’aimer.

Mon Cher Prixy en me rappelant tout cela je suis presque apaisée. Comme quoi, de ressasser n’arrange rien. Essayons de profiter de ces souvenirs et d’être heureux de les avoir vécus.
Je pense à Toi tous les jours. Ta présence me manque. Envoi de gros câlins d'Amour.
Tu resteras éternellement dans ma tête et dans mon cœur.


Merci à toutes et tous pour votre fidèle soutien.

ooOoo


24 Juillet 2020

1990-2020

30 ans
Tu vis et Tu es encore si près de moi...
Je t'aime Mon Cher Prixy pour l'éternité...








126 bougies

37680 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par prixy
Déposé par prixy
Les jours sans Toi sont des jours sans soleil. Tu me manques tellement mon Prixy d'Amour. Mille douces caresses...
Déposé par tazounette
Déposé par tazounette
Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral
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Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral
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Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral
Déposé par mistral



 
5218 messages

Déposé par spanky le 12/10/2024  
Jolie petite histoire d’amour et de fidélité :
------
Cela se passe à Thouars, dans les Deux-Sèvres.
Vivaient là, en parfaite harmonie, un vieux monsieur à la retraite et sa fille Françoise qui escortait son crépuscule avec amour et dévouement.
Vivait là aussi un chat, Doudou, un Européen noir comme l'ébène, qui vouait à Monsieur Sallé une véritable passion.
Et le bonheur habitait la maison.
---
Et puis, un matin, Monsieur Sallé se réveilla très mal en point.
La faculté diagnostiqua une maladie très grave.
Il déclina rapidement et, une nuit, il s'éteignit doucement, comme la flamme d'une bougie à bout de course.
Françoise pleura toutes les larmes de son corps et, deux jours plus tard, elle enferma Doudou dans la maison et s'en fut conduire son père dans le cimetière de Thouars,
à l'autre bout de la ville.
---
Deux semaines passèrent.
C'est en refermant une fenêtre malencontreusement ouverte qu'elle s'aperçut que Doudou en avait profité pour s'évader.
Elle le chercha dans le voisinage, car il lui arrivait de fuguer, mobilisa médias et gendarmerie et dut se rendre à l'évidence : Doudou demeurait introuvable.
---
Le dimanche suivant, elle se rendit au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de son papa et là, que vit-elle ?
Doudou assis sur le marbre, immobile et squelettique...
Et cela, déjà, est stupéfiant ! Ce cimetière, il n'y était jamais allé, Doudou...
Et à l'autre bout de la ville, en plus !
Cette tombe, rien ni personne ne lui avait indiqué que c'était la bonne !...
Et pourtant, il ne s'était pas trompé...
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Françoise voulut le ramener chez elle.
Le chat s'y refusa énergiquement.
Alors elle rentra seule et, un peu plus tard, elle lui ramena de quoi manger et boire.
Elle tenta encore de le convaincre de la suivre, elle le caressa, le prit dans ses bras...
Peine perdue. Doudou sauta sur le marbre froid du tombeau et s'y allongea, décidé à ne jamais quitter son grand ami.
---
Des témoins alertèrent un journaliste de Thouars et la presse locale s'empara de l'affaire.
J'ai lu les articles qui furent alors publiés et Françoise me confia une superbe photo de Doudou, assis sur la tombe de Monsieur Sallé.
Et bien, croyez-le ou pas, pendant deux ans, Françoise vint tous les jours au cimetière nourrir le chat.
Et, une nuit d'hiver où il gelait à pierre fendre, Doudou mourut de froid, seul dans ce grand cimetière enneigé.
Il avait enfin rejoint celui qu'il aimait jusqu'à en mourir.
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Déposé par spanky le 10/10/2024  
- Que regardes-tu ?-
Je regarde le chien.
Celui qui venait de répondre était un jeune garçon.
Celui qui avait posé la question, notre ami le moine.
---
- Je ne comprends pas pourquoi il reste attaché-là !
la corde qui le retient n’est pas très grosse,avec la force qu’il a il pourrait la casser et se sauver !
Le moine souriait.
- Et toi qu’en penses-tu ?
- Peut-être qu’on l’a dressé à rester là !
- Alors pourquoi l’attacher, si ce chien est dressé il n’a pas besoin de corde !
Le jeune garçon secoua la tête.
Le moine avait raison.
Alors comment se fait-il que ce chien reste là ?
---
Le moine raconta l’histoire de ce chien.
- Vois-tu, il y a très longtemps, ses arrières grands parents étaient des chiens sauvages.
Ils étaient libres, ils parcouraient des dizaines de kilomètres pour trouver l’endroit pour vivre.
Quand l’hiver arrivait, ils s’en allaient pour d’autres contrées plus clémentes.
Un jour, des hommes posèrent le pied dans ces régions inhabitées, ils virent ces chiens.
Ils les trouvèrent résistant, courageux, puissants et décidèrent de les utiliser.
Ils attrapèrent les petits qu’ils attachèrent à l’aide de corde près de leur campement, ceci afin de les domestiquer.
---
Celui-ci, depuis son plus jeune âge, a été attaché.
Au début, le sang de la liberté, qui coulait dans ses veines, le poussait à vouloir s’échapper, partir, mais la corde était solide et toutes ses tentatives échouèrent.
Chaque jour, il mettait toute son énergie à vouloir partir … en vain.
Un jour, il s’avoua vaincu et accepta son sort.
Il sut qu’il était impossible de se sauver,impossible de courir les vastes paysages comme le faisait ses ancêtres.
Malgré la fragilité de cette corde aujourd’hui, il se sait incapable de la casser.
Ceci est inscrit au plus profond de lui.
---
Mais il n’a jamais essayé maintenant qu’il est plus grand ?
le moine souriait.
- Il est un peu comme nous lorsque nous faisons quelque chose qui ne fonctionne pas.
On pense que c’est impossible, que l’on ne peut pas y arriver,que c’est au-dessus de nos forces.
---
Parfois cela va encore plus loin,
cette corde, nous l’attachons autour de nos proches
persuadé qu’eux aussi ne pourront pas y arriver,
et nous les privons de liberté.
---
- Je comprends, dit l’enfant.
Il s’approcha du chien, lentement, avalant sa salive car le chien avait l’air féroce.
Une fois près de lui, il s’agenouilla.
- Tu sais, tu es plus fort que la corde, tu peux reprendre ta liberté
et courir comme tes ancêtres.
---
L’enfant se releva et retourna vers le moine.
Tous les deux regardaient le chien.
Il était sur ses quatre pattes.
Plus que les mots c’était le regard de l’enfant qui avait parlé.
Le chien le regarda et d’un seul coup bondit, cassant net l’attache symbolique.
Sentant la liberté, le chien courut droit devant lui
accompagné par l’Esprit de ses ancêtres.
Atteignant le haut de la colline, il se retourna et regarda les deux formes humaines,
l’une plus petite, mais toutes les deux arboraient un immense sourire.
En trois bonds le chien disparut.
----

Déposé par choupinou le 10/10/2024  
Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme pas mon chien tant aimé, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite de lui, pour lui, et Prixy m'a construite puis meurtrie, sans le vouloir. Je ne tourne pas les pages, je lui écris, je lui parle, je lui allume des bougies pour que vive toujours et éternellement dans mon coeur, mon petit ange ainsi il continue de vivre à jamais et puissamment en moi et dans ma mémoire, il l'a tellement mérité...Je lui le dois...

Déposé par choupinou le 10/10/2024  
Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme pas mes chiens tant aimés, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite d'eux, pour eux, et chacun d'entre eux mon construite ou meurtrie, sans le vouloir. Je ne tourne pas les pages, je leur écris, je leur parle pour que vive toujours et éternellement dans mon coeur, mes petits anges ainsi ils continue de vivre à jamais et puissamment en moi et dans ma mémoire, ils l'ont tellement mérité...Je leur le dois...

Déposé par colombine67 le 10/10/2024  
J'ai sauvé un humain aujourd'hui.
.
Ses yeux rencontrèrent les miens alors qu'elle marchait dans le couloir, scrutant avec appréhension les chenils. J'ai immédiatement ressenti son besoin et je savais que je devais l'aider. J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur.
.
Alors qu'elle s'arrêtait à mon chenil, je lui ai bloqué la vue à cause d'un petit accident que j'ai eu au fond de ma cage. Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas marché aujourd’hui. Parfois, les gardiens du refuge sont trop occupés et je ne voulais pas qu’elle ait une mauvaise opinion d’eux.
.
En lisant ma carte de chenil, j’espérais qu’elle ne se sentirait pas triste de mon passé. Je n’ai que l’avenir à espérer et je veux faire une différence dans la vie de quelqu’un.
.
Elle s'est mise à genoux et m'a fait de petits bruits de baisers. J'ai poussé ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Des doigts doux caressèrent mon cou ; elle avait désespérément besoin de compagnie. Une larme tomba sur sa joue et je levai la patte pour lui assurer que tout irait bien.
.
Bientôt, la porte de mon chenil s'est ouverte et son sourire était si éclatant que j'ai immédiatement sauté dans ses bras.
.
Je promets de la garder en sécurité.
Je promets d'être toujours à ses côtés.
Je promets de faire tout ce que je peux pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux.
.
J'ai tellement de chance qu'elle soit venue dans mon couloir. Il y en a tellement d’autres qui n’ont pas parcouru les couloirs. Il y en a tellement d’autres à sauver. Au moins, je pourrais en sauver un.
.
J'ai sauvé un humain aujourd'hui. Par Janine Allen.

Déposé par poutounou le 09/10/2024  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par colombine67 le 09/10/2024  
"La légende du pont de l’arc en ciel"
"Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel"
Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel.
Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre.
On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble.
Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi.
Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles.
Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort.
Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur.
Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés.
Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique.
Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets.
Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts.
L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut.
Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre.
Vous souriez !
Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien.
Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis.
Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..."

Déposé par choupinou le 08/10/2024  
Certains disent que l'amour est une rivière, d'autres une chanson triste. Certains disent qu'il est partout autour de nous. cela nous conduit à regarder le ciel. Certains disent que c'est un rire sous la pluie mais nous savons tous que l'amour, c'est la douleur

Déposé par spanky le 08/10/2024  
Une empreinte, une boîte joliment décorée, voilà ce qu'il reste d'une vie.
Quelques objets, une laisse, un jouet, pour poser sur les souvenirs les repères du passé.
Si le manque est d'abord physique, il est également psychologique, émotionnel.
Des sensations perdues, la peur d'oublier la précision des merveilleux moments partagés ensemble.
Parfois, un soupçon de culpabilité, était-ce le bon moment ?
Cela aurait-il pu se passer autrement ?
Nous gardons en nous ces interrogations parfois toute une vie malgré les dénégations rassurantes de nos proches.
L'amour est ainsi fait qu'il exacerbe tout sentiment : la joie, la sérénité, la peine, la tristesse, le manque, l'espoir.
Nos pieds ancrés dans la terre nourricière, les yeux tournés vers un ciel qui garde jalousement ses secrets, pauvres humains que nous sommes,
tourmentés par le sens de nos vies, séparés de l'affection de nos chers disparus par une frontière invisible,
il nous reste la confiance en notre intuition et une folle espérance.
Que survive au-delà​ de ces existences si courtes, la plénitude d'un amour intact, l'émotion des retrouvailles, les douces émotions de nos sentiments révélés.
Et surtout, effacer les doutes, savourer cette vie, le regard attendrissant de nos compagnons, revenir au présent et laisser le futur dévoiler ses surprises...
Sereinement.
----

Déposé par colombine67 le 08/10/2024  
Les 10 commandements du chien
1. Ne me laisse pas longtemps tout seul. Mon espérance de vie n'est que de 10 à 15 ans. Et je souffrirai dès que je serai séparé de toi. Ne l'oublie pas quand tu m'adopteras !
2. Sois patient. Laisse-moi le temps de comprendre ce que tu attends de moi.
3. Accorde-moi ta confiance. Pour que je me sente bien, c'est très important que tu me fasses confiance.
4. Ne te fâche pas contre moi trop longtemps. Et si tu me punis, ne m'enferme pas. Toi, tu as ton travail, tes loisirs, tes amis... Moi, je n'ai que toi.
5. Parle-moi de temps en temps. Même si je ne comprends pas chaque mot, j'en comprends le sens général grâce aux intonations de ta voix.
6. N'oublie pas que quelle que soit la façon dont tu me traites, je ne l'oublierai jamais.
7. Souviens-toi avant de me frapper : je peux facilement te broyer les os de la main d'un coup de dents. Mais j'ai fait le choix de ne pas te mordre.
8. Avant de me gronder parce que je suis peu coopératif, têtu ou fainéant, demande-toi si tout va bien. Peut-être que j'ai mangé quelque chose de mauvais ou que je suis resté au soleil trop longtemps. Ou encore, peut-être que mon coeur vieillit et devient faible.
9. Prends soin de moi quand je serai vieux. Eh oui, toi aussi, tu vas vieillir.
10. Soutiens-moi dans les moments difficiles. Ne dis jamais : "je ne peux pas supporter de le voir comme ça". "Que cela se produise pendant mon absence". Les choses sont plus faciles pour moi quand tu es là. Et surtout, souviens-toi que je t'aime.
Voilà, vous connaissez les 10 commandements du chien :-)

Déposé par spanky le 06/10/2024  
Hôtel chiens admis.
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Un vieux monsieur, veuf, avait envie de prendre quelques jours de repos dans un petit hôtel de la France profonde.
« Il voulait échapper pendant quelques jours à la solitude qu’il partageait avec son chien.
« Il écrivit en substance:
« Je souhaiterais amener avec moi mon chien, qui est adorable, soigné,bien dressé et très propre.
Pourra-t-il partager ma chambre, pourra-t-il dormir dans ma chambre ? »
« Il reçut la réponse suivante :« Monsieur, je suis dans ce métier depuis de longues années.
Je n’ai jamais vu un chien quitter un hôtel en emportant des serviettes, des draps, des peignoirs de bains ou autres cendriers et tableaux décoratifs.
Je n’ai jamais eu à renvoyer « manu militari » un chien qui était ivre et faisait du tapage nocturne, au préjudice des honnêtes gens qui habitaient mon hôtel.
Je n’ai jamais dû discuter avec un chien pendant de longues heures autour d’une addition incomprise et jugée scandaleuse, voire, malhonnête.
Pour ces raisons - la liste n’étant pas exhaustive – OUI, votre chien est le bienvenu dans mon hôtel.
Si votre chien peut, par retour de courrier, se porter garant de vous-même, vous serez également le bienvenu.
----

Déposé par poutounou le 06/10/2024  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux d’octobre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par colombine67 le 06/10/2024  
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait
souvent accompagné d’autres bipèdes,
qui nous parlaient, nous touchaient,
nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent
commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence
de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais
confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse :
ces odeurs inédites, ces bruits inconnus,
la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante,
c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie
faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action,
de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus
desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête,
et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe
et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud,
mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils
ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup :
ils partaient le matin et rentraient le soir.
Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment
qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur,
et mon jardin sur le bout des griffes
Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler
ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains,
commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison
et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissait , me caressait,
j’avais même le droit de me coucher contre eux quand
ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit,
parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin,
pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux pattes se fâchaient, mais mon
besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos
que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création,
j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris
une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie :
je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux,
dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique :
elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir :
nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook,
ni le bonheur de lire un bon livre.
Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors,
au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil
a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train
d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss

Déposé par spanky le 04/10/2024  
Il s’en est passé des automnes
depuis que tu t’en es allé...
Les feuilles tombent monotones...
---
Et mes yeux n’ont jamais cessé
De verser des larmes le soir
Et de sourire chaque matin,
C’est dur d’avancer dans le noir
Et de supporter ce chagrin...
---
Il s’en est passé des automnes,
Des heures auxquelles je me cramponne
Pour avancer coûte que coûte
Au travers des pierres sur ma route...
---
Pourtant je sais que tu es là
Que tu ne m’abandonnes pas,
Même si parfois le désespoir
Me nargue au travers du miroir...
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Auteur inconnu
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Déposé par choupinou le 02/10/2024  
Dans le silence, j'entends ta voix, un doux murmure, un choix sincère.
Chérissez les souvenirs, serrez-les bien,
Gardez votre amour près de vous, jour et nuit.
Votre câlin poilu, un espace chaleureux et accueillant,
Un refuge contre les tempêtes de la vie, un lieu aimant et sûr.
Ta queue remuait de joie, tes yeux brillaient....
Vos câlins et vos baisers ont illuminé la nuit.
Ton amour amour était une symphonie, un mélange harmonieux,
une douce sérénade qui ne finira jamais.
Résonne dans mon coeur, une mélodie si vraie,
un amour si fort qu'il brillera pour toujours.
Dans mes rêves, je te vois, ton regard aimant, attendrissant.
Tes pattes ont touché le sol de mon esprit,
un rappel de l'amour que nous avons laissé derrière nous.
Ton amour était un jardin, une fleur épanouie,
une beauté a contempler, à chaque heure.
Elle a poussé dans mon coeur, une graine si fine,
un amour si pur qu'il sera toujours le mien.
Je garderai les souvenirs de notre temps ensemble,
de rires et de larmes, de joie et de météo.
Je garderai ton amour proche, comme un trésor si rare,
un lien si fort qu'il sera toujours là.
Repose en paix, mon cher ami, mon fidèle compagnon,
Tu seras toujours dans mon coeur, mon fidèle ami, mon ombre.
auteur internaute.

Déposé par spanky le 02/10/2024  
La mort dit à l'homme...
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Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l'amour, le désir, le dégoût,
L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout...
---
Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable
Que la douceur des jours que vous avez tenus,
Quittez le temps, quittez la maison et la table ;
Vous serez sans regret ni peur d'être venu.
---
J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche
D'un repos si profond, si chaud et si pesant,
Que le soleil, la pluie et l'orage farouche
Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.
---
Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née,
Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli,
D'autres iront alors par les rudes journées
Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.
---
D'autres iront en proie au douloureux vertige
Des profondes amours et du destin amer,
Et vous serez alors la sève dans les tiges,
La rose du rosier et le sel de la mer.
---
D'autres iront blessés de désir et de rêve
Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air,
Mais vous ne saurez pas que le matin se lève,
Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair.
---
Ils iront retenant leur âme qui chancelle
Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ;
Et vous serez alors dans ma nuit éternelle,
Dans ma calme maison, dans mon jardin divin...
----
Anna de NOAILLES (1876-1933)
----

Déposé par poutounou le 02/10/2024  
Le bonheur c'est...
*
Le bonheur c’est... :
• de savoir s’émerveiller peu importe son âge
• de rire de bon coeur en agréable compagnie
• de savoir dire « je t’aime »
• de se planifier des moments de tendresse
• de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
• d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
• de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
• de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
• de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
• d’être maître de soi et non des autres
• de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
• de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
*
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’il reste longtemps.
*
Anonyme

Déposé par spanky le 30/09/2024  
Il vient de s’endormir, serré contre vous
Vous l’avez mis dans vos bras, cette boule de tendresse,
Sa tête était si douce, qui ne demandait que des caresses.
---
Le vide est dans votre cœur et le froid dans votre corps
Vous ne pouvez pas y croire, car il ne peut être mort.
Dans votre tête défilent de si belles images
Et cette queue qui remue tout le temps
---
Ses courses dans les bois, ses virées dans la neige
Où vous voyez au loin, son long beau pelage.
Il aimait tant ses jouets, et il était si joyeux
Il n’était que gaîté, dans le noir de ses yeux
---
Il demeurait si sage, que partout il venait
Et sa tendre présence, personne ne gênait.
Il fit évidemment quelques minces bêtises
Qui provoquèrent surtout, de fous rires quelques crises
---
Une table de café, prenant tout son envol,
Quelques verres de table ayant besoin de colle
Un pouce retourné par un départ fougueux,
Un tapis élimé par des pâtons rugueux.
---
Et surtout quelques poils, qui ornaient sa parure
Mais surtout tant d’amour, que vous vous êtes donnés
Pendant ce temps si court.
---
Il vous faut à présent assumer son départ
Il était si présent, toujours auprès de vous
Comment vous avez pouvoir, combler ce si grand émoi ?
---
Pendant toutes vos années, vous l'avez tellement aimé, si fort
Votre bébé, votre poussin...
Vos plaisirs, vos chagrins, vous aimiez lui raconter
Ses grands yeux dans les vôtres, il savait vous écouter
---
Adieu ma puce, adieu mon tendre ami
Adieu vos joies passées, adieu vos liens si forts
Dans mon cœur tu resteras gravé à tout jamais
Mon chien merveilleux, qu’à la folie vous aviez aimé.
----

Déposé par poutounou le 29/09/2024  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")

Déposé par spanky le 28/09/2024  
Un vétérinaire lève le voile sur l’euthanasie et raconte ce que fait un animal avant sa mort
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Par Cyril R.
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Lorsque nous prenons la dure décision d’euthanasier notre animal.
L’accompagner jusqu’au bout peut certes être particulièrement éprouvant et dévastateur, mais pour ce vétérinaire, personne ne devrait fuir devant cette épreuve.
Lorsque notre animal souffre trop, est trop âgé ou qu’il est trop tard pour le soigner, souvent le vétérinaire nous conseille l’euthanasie pour abréger ses souffrances.
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* Mais que fait notre animal avant de mourir?
* Que se passe-t-il pendant ses dernières minutes ?
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Un vétérinaire lève le voile sur ces questions afin de sensibiliser tous les propriétaires d’un animal de compagnie.
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Le message a été relayé par le Hillcrest Veterinary Hospital, un cabinet vétérinaire situé à Durban, en Afrique du Sud. Regardez :
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« Lorsque vous êtes propriétaire d’un animal de compagnie, il est probable que celui-ci meure avant vous.
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Et lorsque vous devrez emmener votre animal chez le vétérinaire pour une fin humaine et sans douleur, je veux que vous sachiez tous quelque chose.
Vous avez été le centre de son monde pendant toute sa vie !
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Il fait peut-être partie de la vôtre, mais tout ce que lui connaît, c’est vous, sa famille.
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C’est une décision difficile à prendre à chaque fois et c’est dévastateur pour nous, humains, de le perdre. Mais je vous en prie, ne le laissez pas mourir seul.
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Ne le faites pas passer de la vie à trépas dans la chambre d’un étranger, dans un endroit qu’il n’aime pas.
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Ce que vous devez savoir, ce que l’on ne sait pas, c’est qu’il vous cherche quand vous le laissez seul !!!! Il regarde chaque personne dans la pièce pour retrouver la personne qu’il aime.
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Il ne comprend pas pourquoi vous l’avez quitté alors qu’il est malade, effrayé, âgé ou mourant et qu’il a besoin de votre réconfort.
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Ne soyez pas lâche parce que vous pensez que c’est trop difficile pour VOUS.
Imaginez ce qu’il ressent lorsque vous le laissez seul au moment le plus difficile de sa vie, tandis que des gens comme moi sont seuls à faire de leur mieux pour le réconforter et essayer de lui expliquer pourquoi vous ne pouviez pas rester.
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De la part d’un vétérinaire fatigué au cœur brisé.»
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Nous ne sommes jamais loin l'un de l'autre...
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C'est là que ma maitresse vient me voir
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La fin de notre bonheur...
Derniers regards sur la vie. Dans deux minutes je pars pour le Pont de l'Arc en Ciel. Je quitte ma maitresse...NOUS NOUS AIMONS TANT.....
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C'est l'hiver et j'aime ce coin....
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Il est petit mon ami mais je l'aime
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J'adore me faire photographier
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J'ai 5 ans et toujours content
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Il fait chaud et je me repose à l'ombre
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Chez moi avec mes amis...
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Dans mon jardin, j'aime faire le fou.. fou...
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En promenade et me voilà comblé
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