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vabou prince
CAVALIER-KING-CHARLES
Il est né le:06/06/2004
Il nous a quittés le:10/09/2012
 

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Déposé par poutounou le 27/11/2022  
Que c’est beau : « Les cendres de mes larmes tĂ©moignent des flammes de la peine qui me ronge
 »
*
Pour un défunt
*
Dans ma mémoire
tu vis encore
et je sens palpiter en moi
ton petit corps
J’avais creusĂ© de mes mains
un coin de terre
oĂč dĂ©sormais tu reposes
mon bel amour canin
Comment, privé de ta présence,
Ă©teindre mon chagrin ?
Comment ne plus entendre
tes petits aboiements
maintenant noyés
dans l’inexorable silence ?
Je pleure, je pleure
les cendres de mes larmes
témoignent des flammes
de la peine qui me ronge
Je dois rendre les armes
et consentir au songe
que tu es devenu
*
Kamal Zerdoumi, 2022

Déposé par poutounou le 23/11/2022  
Que c’est beau : « dĂ©racinĂ©e de toi, j’ai froid, j’ai froid
 »
*
Sans toi
(extrait, légÚrement modifié)
*
Sans toi
J’ai essayĂ© de m’étourdir
De courir les plaisirs
Sans toi, sans toi
Mais c’était juste
Des confettis dans mes cheveux
J’avais les yeux
Remplis de larmes
*
Et je reste plantée là
Déracinée de toi
J’ai froid, j’ai froid
J’ai froid de ne plus me pencher sur ton doux museau
Je suis un saule inconsolable
*
J’ai des milliers de feuilles pour t’écrire
Te parler de ma vie sans toi
Te dire, te dire
Te dire des choses qui voudront dire toujours
J’ai besoin de toi
Si loin de moi
Irremplaçable

Déposé par poutounou le 20/11/2022  
Pauvre MĂ©dor ! Heureusement que les chiens ne sont pas rancuniers

*
Le chien de chasse
*
MĂ©dor est un vrai chien de race,
Des mieux nés et des mieux appris ;
Il n'a pas d'Ă©gal, soit qu'il chasse
LiĂšvre ou lapin, caille ou perdrix.
Le maĂźtre aussi jamais ne va battre les plaines,
Fouiller ses bois et ses garennes,
Qu'à le suivre Médor n'ait été convié ;
Et pourtant, au retour, lorsque le maĂźtre dĂźne
Du gibier dont MĂ©dor a fourni sa cuisine,
À la cour, sans Ă©gard, MĂ©dor est renvoyĂ©.
*
En plus d'un cas la chose ainsi se passe.
Au dévouement ce sort est parfois destiné ;
Et tel qu'on invitait Ă  l'heure de la chasse,
S'est vu chassĂ© de mĂȘme Ă  l'heure du dĂźner.
*
Antoine-Vincent Arnault

Déposé par poutounou le 16/11/2022  
C’est tout Ă  fait vrai : les chiens ne connaissent pas l’ingratitude. Ils sont Ă©ternellement reconnaissants du bien que nous leur faisons : une caresse = une lĂ©chouille ou la truffe froide dans le cou
 !!!
*
Les amis Ă  deux pieds
*
« Je prĂ©fĂšre un bon cƓur Ă  tout l'esprit du monde,
Et d'amis à deux pieds je me passe fort bien, »
Disait certain monsieur qui vit avec son chien
Dans une retraite profonde.
« Je n'ai pas d'autre ami que lui,
Humains ; et s'il tient aujourd'hui
La place qu'en mon cƓur longtemps vous occupñtes
C'est qu'il ne m'est pas démontré
Que l'on ait aussi rencontré
L'ingratitude à quatre pattes. »
*
Antoine-Vincent Arnault

Déposé par poutounou le 13/11/2022  
Petit poĂšme charmant
et les chiens nous dĂ©clament des vers et chantent « La marseillaise » en canon
 ! Que c’est drĂŽle !!!
*
La clé des champs
*
On a perdu la clé des champs !
Les arbres, libres, se promĂšnent,
Le chĂȘne marche en trĂ©buchant,
Le sapin boit Ă  la fontaine.
*
Les buissons jouent à chat perché,
Les vaches dans les airs s'envolent,
La riviĂšre monte au clocher
Et les collines cabriolent.
*
J'ai retrouvé la clé des champs
Volée par la pie qui jacasse.
Et ce soir au soleil couchant
J'aurai tout remis Ă  sa place.
*
Jacques Charpentreau

Déposé par poutounou le 09/11/2022  
Que c’est beau : « Mais, voici que se sont ouverts les grands bras de la lumiĂšre » !!!
*
Le ciel est Ă  moi
*
J’étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumiĂšre
Et voilà que je pars vers l’univers
Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est Ă  moi
Je parle aux Ă©toiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est Ă  moi
L’infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
*
J’étais sans vie et sans voix
L’ñme pleine de « pourquoi »
Perdu dans les silences et dans le mots
Quelle est la raison des choses
Des galaxies et des roses ?
On le sait quand on sait
Que tout est beau. Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est Ă  moi
Je parle aux Ă©toiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est Ă  moi
L’infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
*
J’étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumiĂšre
Et voilà que je pars vers l’univers !
*
Chanson du film « Le papillon bleu », interprétée par Marie-HélÚne Thibert

Déposé par poutounou le 06/11/2022  
Nous avons tous une petite histoire de ce genre Ă  raconter : la langue du chien qui console, qui caresse et qui guĂ©rit. Combien de fois ai-je posĂ© ma tĂȘte contre celle de Rubens. J’avais un chagrin, une douleur
 Les larmes coulaient et d’un coup de langue douce et chaude mon « doux cƓur » balayait ce qui me faisait souffrir. Ils sont comme ça nos Anges : ils donnent et donnent plein d’Amour sans compter, sans calcul, sans tricherie
 !!!
*
La langue du chien
*
On ne supporte qu'à moitié
Le poids des misĂšres humaines,
Quand le ciel accorde Ă  nos peines
Les tendres soins de l'amitié.
PrĂšs de ce chien voyez son maĂźtre :
Blessé par le poignard d'un traßtre,
Dans sa douleur comme il sourit
À l'infatigable tendresse
De la langue qui le caresse
Et tout à la fois le guérit !
*
Antoine-Vincent Arnault

Déposé par poutounou le 02/11/2022  
En ce jour de la fĂȘte des morts, nous pensons fort Ă  ceux qui sont partis vers d’autres cieux, humains ou animaux. « Il n’y a pas de mort, il n’y a que des mĂ©tamorphoses
 ».
*
Vivre et croire
*
Vivre et croire,
c’est aussi accepter que la vie contienne la mort
et que la mort contienne la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des mĂ©tamorphoses.
*
Tu ne nous as pas quittés
Mais tu t’en es allĂ© au pays de la Vie,
LĂ  oĂč les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
*
LĂ  oĂč le temps
Ne sait plus rien de nous, ignorant les rides et les soirs,
LĂ  oĂč c’est toujours matin,
LĂ  oĂč c’est toujours serein.
*
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
*
Je fleurirai mon cƓur
En souvenir de toi,
LĂ  oĂč tu vis en moi,
LĂ  oĂč je vis pour toi.
*
Et je vivrai deux fois

*
Par PÚre André Marie

Déposé par poutounou le 30/10/2022  
Merci Monsieur Hugo pour cette petite poésie toute mignonne
 !!!
*
La tombe dit Ă  la rose
*
La tombe dit Ă  la rose :
– Des pleurs dont l’aube t’arrose
Que fais-tu, fleur des amours ?
La rose dit Ă  la tombe :
– Que fais-tu de ce qui tombe
Dans ton gouffre ouvert toujours ?
*
La rose dit : – Tombeau sombre,
De ces pleurs je fais dans l’ombre
Un parfum d’ambre et de miel.
La tombe dit : – Fleur plaintive,
De chaque ñme qui m’arrive
Je fais un ange du ciel !
*
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 26/10/2022  
Cette jolie petite histoire m’a fait verser une larme
Un simple geste d’Amour qui ne coĂ»te rien qu’un peu d’encre et fait tant de bien
 !!! Nos Anges aussi nous font plein de « wouf » tous les jours et on les garde prĂ©cieusement dans notre cƓur

*
En avril dernier, Mary et Roberto Westbrook ont dĂ» dire adieu Ă  Moe, leur fidĂšle beagle ĂągĂ© de 13 ans. Mais pour Luke, un garçonnet de 3 ans et demi, la perte de son compagnon de jeu a Ă©tĂ© plus difficile Ă  comprendre
 La famille a donc dĂ©cidĂ© d’écrire des lettres au chien en les envoyant au « Paradis des chiens » afin de prendre de ses nouvelles.
*
« On ne pouvait pas leurrer notre fils : nous allions rĂ©guliĂšrement mettre les lettres dans notre boĂźte aux lettres », indique Mary Westbrook Ă  la presse. « Le soir, quand notre fils dormait, j’allais rechercher le courrier avant que le facteur ne l’emporte. »
*
« Je te « wouf » Luke ! »
Mais un jour, Mary a oubliĂ© de rĂ©cupĂ©rer la lettre. « Je pensais que la lettre allait ĂȘtre jetĂ©e par le facteur ou qu’on allait se moquer de nous », dit-elle. Elle ne s’attendait certainement pas Ă  trouver une rĂ©ponse Ă  ce courrier dans sa boĂźte aux lettres le lendemain.
*
Signée de la patte de Moe, la carte disait :
*
« Je suis au paradis des chiens. Je joue toute la journĂ©e et je suis heureux. Merci d’ĂȘtre mon ami. Je te « wouf » Luke ! »
*
Le garçonnet Ă©tait aux anges aprĂšs avoir reçu ce mot. Ses parents sont Ă©mus. « La gentillesse de cet inconnu m’a bouleversĂ©e », ajoute la mĂšre du petit bonhomme.
*
« C’est juste de l’amour »
*
AprĂšs avoir racontĂ© cette magnifique histoire aux mĂ©dias locaux, The Virginian-Pilot a rĂ©ussi Ă  retrouver l’auteur de cette lettre touchante. Il s’agit en fait d’une employĂ©e de la poste, Zina Owens.
*
La jeune femme, ĂągĂ©e de 25 ans, dit n’avoir Ă©coutĂ© que son cƓur : « Il y avait un enfant qui avait perdu son chien, et chaque fois que l’on perd quelqu’un ou quelque chose qu’on aime, cela fait mal. Cette lettre m’a touchĂ©e, je voulais y rĂ©pondre. C’est juste de l’amour. »

Déposé par poutounou le 23/10/2022  
Petite poĂ©sie rigolote en ce dimanche d’automne

*
Chien-chien à sa mémÚre
*
Qu’est-ce que c’est ?
Qu’est-ce qu’on me met ?
De quoi j’ai l’air ?
Un bonnet,
Un manteau en mohair,
Des gants
À mes pattes de devant,
Des genouillĂšres
Et des chaussons
À celles de derriùre.
*
Non mais !
Quelle idée
Vous avez,
Vous les mémÚres
À chien-chien !
*
C’est peut-ĂȘtre l’hiver,
Mais je n’ai pas froid !
Je me porte bien.
J’ai mes poils à moi.
Alors s’il vous plaüt,
Laissez mon derriĂšre
À l’air !
*
de Jean-Pierre Andrevon

Déposé par poutounou le 19/10/2022  
Quelles jolies « paroles » de Monsieur Jean Ferrat, ce grand poĂšte, en hommage Ă  son chien Oural. C’est sĂ»r qu’au Paradis des chiens ils nous attendent, leur long museau Ă  la « fenĂȘtre » 
*
Oural Ouralou
*
C'est dans l'aube chĂšre Ă  Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyĂšre
Sous tes pattes fraßches légÚres
S'Ă©levaient comme une oraison
Berger des landes familiĂšres
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'Ă©cris ce jour anniversaire
OĂč tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
*
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
*
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
*
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui rĂšgnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraßtre
De nous deux qui Ă©tait le maĂźtre
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fut la mienne
Il me semble que tu l'entraĂźnes
A la semelle de tes souliers
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Jour aprĂšs jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaĂźtre
C'est ce qui fait vieillir trop tĂŽt
Au paradis des chiens peut-ĂȘtre
Ton long museau Ă  la fenĂȘtre
Tu nous accueilleras bientĂŽt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
*
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Jean Ferrat

Déposé par poutounou le 16/10/2022  
Qui nous surveille ??? Notre Ange peut-ĂȘtre !!!
*
Quelqu'un
*
De l'autre cÎté du miroir
Quelqu'un nous Ă©pie
Quelqu'un compte nos fils d'argent
un Ă  un.
Quelqu'un regarde se serrer
l'Ă©pervier des rides
Quelqu'un nous garde
Quelqu'un nous emporte
Quelqu'un ouvre et ferme des portes
Ă  l'envers.
Quelqu'un nous oublie
Quelqu'un vend de l'espoir
Quelqu'un au visage blanc
ou doré
de l'autre cÎté du miroir
sur le tain de la nuit.
Quelqu'un, quelqu'un, quelqu'un mais qui ?
*
Armand Lanoux ("La tulipe orageuse " Seghers 1959)

Déposé par poutounou le 12/10/2022  
Oh oui, des bons marrons rĂŽtis dans la cendre avec un dĂ©licieux vin chaud Ă  la cannelle ! Quelle rĂ©galade
Je m’en lĂšche les “babines”!!!
*
L'automne
*
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous Ă©tonne,
C'est une branche tout Ă  coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tĂŽt va descendre !
Retournons vite Ă  la maison
RĂŽtir nos marrons dans la cendre.
*
Lucie Delarue-Mardrus

Déposé par poutounou le 09/10/2022  
Toi c’est Toi, à jamais en moi
 !!!
*
Toi
Esther Granek
*
Toi c’est un mot
Toi c’est une voix
Toi c’est tes yeux et c’est ma joie
*
Toi c’est si beau
Toi c’est pour moi
Toi c’est bien là et je n’y crois
*
Toi c’est soleil
Toi c’est printemps
Toi c’est merveille de chaque instant
*
Toi c’est prĂ©sent
Toi c’est bonheur
Toi c’est arc-en-ciel dans mon cƓur
*
Toi c’est distant

Toi c’est changeant

Toi c’est rĂȘvant et esquivant

*
Toi c’est pensant

Toi c’est taisant

Toi c’est tristesse qui me prend

*
Toi c’est fini.
Fini ? Pourquoi ?
Toi c’est le vide dans mes bras

Toi c’est mon soleil qui s’en va

Et moi, je reste, pleurant tout bas.
*
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978

Déposé par poutounou le 05/10/2022  
Que c’est bien Ă©crit : « toutes les larmes sont figĂ©es, quelque chose y pleure toujours. »
*
Les pleurs
*
PoÚte : René-François Sully Prudhomme (1839-1907)
*
Recueil : Les solitudes (1869).
*
J'aime les grottes oĂč la torche
Ensanglante une Ă©paisse nuit,
OĂč l'Ă©cho fait, de porche en porche,
Un grand soupir du moindre bruit.
*
Les stalactites à la voûte
Pendent en pleurs pétrifiés
Dont l'humidité, goutte à goutte,
Tombe lentement Ă  mes pieds.
*
Il me semble qu'en ces ténÚbres
RĂšgne une douloureuse paix ;
Et devant ces longs pleurs funĂšbres
Suspendus sans sécher jamais,
*
Je pense aux ùmes affligées
OĂč dorment d'anciennes amours :
Toutes les larmes sont figées,
Quelque chose y pleure toujours.
*
René-François Sully Prudhomme.

Déposé par poutounou le 02/10/2022  
On ne dit pas assez souvent « je t’aime » ! On devrait le dire sans cesse, le matin, l’aprĂšs-midi, le soir, la nuit
à son compagnon ou sa compagne, Ă  ses amis (es), Ă  son chien bien sĂ»r ou, tout simplement, Ă  ceux que nous aimons
 !!!
*
Je t’aime
*
Aucun jour je ne me suis dit
Que tu pouvais ĂȘtre mortel.
Tu ressembles au Paradis,
À tout ce qu'on croit Ă©ternel !
Mais, ce soir, j'ai senti, dans l'air
Humide d'un parc triste et blĂȘme,
La terreuse odeur des asters
Et du languissant chrysanthĂšme...
Quoi ! tu peux mourir ! et je t'aime !
*
PoĂšme de l'amour
PoĂšmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Déposé par poutounou le 28/09/2022  
Joli petit poùme
 Moi aussi j’adore mon lit quand dehors il fait gris

Le Printemps est encore bien loin...
*
L'automne
*
Quand s'annonce l'automne
La marmotte marmonne,
Rentre dans sa maison
Et dit : "C'est la saison
OĂč mon lit a du bon ;
Dormons."
Et elle attend le temps du soleil

Le printemps
En dormant

*
Georges Jean

Déposé par poutounou le 25/09/2022  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus
 Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévÚre, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau mĂȘme a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller oĂč les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les Ă©tangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 21/09/2022  
Petit poĂšme rigolo ! Attention aux puces, doux Ange, elles sont malignes !!!
*
Une puce prit le chien
Pour aller de la ville
Au hameau voisin.
A la station du marronnier
Elle descendit.
“Vos papiers!” dit l’ñne
CoiffĂ© d’un kĂ©pi.
“Je n’en ai pas!”
“Alors que faites vous ici?”
“Je suis infirmiùre
Et je fais des piqûres
A domicile!”
*
Paul Clausard




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