|
|
|
![]() Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris |
En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERPresto
Il est né le:01/07/1999
Il nous a quittés le:05/07/2016
En hommage à
Presto
1669 Fleurs
|
643 messages
Déposé par poutounou le 19/03/2023HĂ©las ! Faut-il que meure ce bonheur ? * Impression de printemps * Il est des jours - avez-vous remarquĂ© ? - OĂč l'on se sent plus lĂ©ger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai Que la mĂȘme gaietĂ© d'un damoiseau. * L'on se souvient sans bien se rappeler... Ăvidemment l'on rĂȘve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant * Tant est lĂ©ger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sĂ»r de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'ĂȘtre plutĂŽt trompĂ© gentiment, soi. * La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un dĂ©sir indĂ©cis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. * HĂ©las ! faut-il que meure ce bonheur ? Meurent plutĂŽt la vie et son tourment ! Ă dieux clĂ©ments, gardez-moi du malheur D'Ă jamais perdre un moment si charmant. * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par poutounou le 12/03/2023Quâelle est belle cette poĂ©sie de ThĂ©ophile Gautier !!! Mais quâil se dĂ©pĂȘche un peu le printemps : envie dâun peu de chaleur et de doux rayons du soleil⊠* Premier sourire du printemps * Tandis qu'Ă leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgrĂ© les averses, PrĂ©pare en secret le printemps. * Pour les petites pĂąquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisĂšle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer Ă frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin dĂ©sert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfĂšges, Qu'aux merles il siffle Ă mi-voix, Il sĂšme aux prĂ©s les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine OĂč le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachĂ©e il Ă©grĂšne Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son rĂšgne va finir, Au seuil d'avril tournant la tĂȘte, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * ThĂ©ophile GAUTIER (1811-1872) |
Déposé par poutounou le 08/03/2023Vous ĂȘtes mort un matin, un aprĂšs-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est dâavoir survĂ©cu » !!! * Vous ĂȘtes mort un soir * Vous ĂȘtes mort un soir Ă l'heure oĂč le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prĂ©dit la torpeur et la tombe. Vous eĂ»tes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survĂ©cu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 15/02/2023Il est oĂč le "chemin de clartĂ©" ??? C'est peut-ĂȘtre le chemin du coeur !!! * Le veilleur solitaire * Il y a toujours dans la nuit de la ville une petite fenĂȘtre qui brille trĂšs loin au bord du ciel une fenĂȘtre au loin, une lampe qui brĂ»le, un homme ou peut-ĂȘtre un enfant penchĂ© sur la page d'un livre oĂč les mots brĂ»lent et brillent. Et le cĆur de l'homme ou de l'enfant brĂ»le d'un sang plus vif, s'exalte, s'illumine. * Il y a toujours au bord du ciel un veilleur solitaire qui cherche dans la nuit son chemin de clartĂ©. * Jean Joubert ("La maison du poĂšte" - Pluie d'Ă©toiles Ă©ditions, 1999) |
Déposé par poutounou le 12/02/2023Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !". * Un jour de colĂšre * Un jour de colĂšre tu te gonfles comme un poisson-lune un jour de douceur ta bouche est en fleur Il ne faut pas espĂ©rer tĂ©ter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier le soleil avec la pluie * Un jour de couleur lâenfer embrasse ton coeur mais un jour de miel comme tu es suave ! Il ne faut pas espĂ©rer tĂ©ter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier Douleur avec Plaisir * Un de tes amis meurt tu es brisĂ© de chagrin un enfant naĂźt ton coeur est en fĂȘte Il ne faut pas espĂ©rer tĂ©ter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier la Mort avec la Vie * Hector Poullet ("Paroles en lâair" , Ă©ditions Desormeaux, 1978) |
Déposé par poutounou le 01/02/2023Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges... * Les caresses des yeux * Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'Ăąme aux limites de l'ĂȘtre, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaĂźtre. * Les baisers les plus purs sont grossiers auprĂšs d'elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n'exprime que lui les choses immortelles Qui passent par instants dans nos ĂȘtres frivoles. * Lorsque l'Ăąge a vieilli la bouche et le sourire Dont le pli lentement s'est comblĂ© de tristesses, Elles gardent encor leur limpide tendresse ; * Faites pour consoler, enivrer et sĂ©duire, Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes ! Et quelle autre caresse a traversĂ© des larmes ? * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
Déposé par poutounou le 29/01/2023Mais non, ils sont toujours lĂ : dans le vent, dans la pluie, dans les rayons du soleil⊠! Il suffit dâĂ©couter avec son cĆur⊠* Sur le fil * Ma chair fissure Sous lâabsence Les silences grignotent Lâhier Les mots gercent Les lĂšvres De cette vie en barbelĂ©s Tu ne sens pas mon odeur Tu nâentends pas le son de ma voix Tu ne me vois pas Tu ne me touches pas Tu me laisses seule ici Tu oublies de me faire un signe Tu gommes mon sourire Tu me prives de toi, de nous⊠* Sandrine Davin |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura⊠* Des sourires, pour chasser la tristesse, De lâaudace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaĂźtre les doutes, Des gourmandises, pour croquer et dĂ©guster la vie, Du rĂ©confort, pour adoucir les jours difficiles, De la gĂ©nĂ©rositĂ©, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idĂ©es noires, De la santĂ©, en veux-tu, en voilà ⊠Du courage, pour continuer Ă avancer ! Et de lâAmour, beaucoup dâAmour, parce que sans Amour rien ne va⊠* Certes, les annĂ©es passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur Ăąme d'enfant, l'essentiel est lĂ . Je vous souhaite Ă tous et toutes, ainsi quâĂ vos proches, une trĂšs bonne annĂ©e 2023 avec une santĂ© du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et dâAmour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux Ă votre ou vos anges... Pour ceux qui nâaiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux lĂ sur le bout de la truffe⊠* Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » dâIron⊠|
Déposé par poutounou le 28/12/2022Reviens-nous bel Ă©té⊠!!! DĂ©pĂȘche-toi un peu sâil te plaĂźt⊠* Les papillons * De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau prĂ© vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! * Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un rĂ©seau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... * Quand revient l'Ă©tĂ© superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'Ă©tends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tĂȘte renversĂ©e, LĂ , chacun d'eux Ă son tour, Passe comme une pensĂ©e De poĂ©sie ou d'amour ! * GĂ©rard de Nerval. |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cĆur ! Avant tout, je vous souhaite Ă tous de passer un merveilleux NoĂ«l avec des surprises et une bonne tonne dâAmour⊠!!! Je vous envoie un joli petit conte de NoĂ«l ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont Ă prĂ©sent, et bien sĂ»r quâun jour nous les rejoindrons comme le gĂ©ant du jardin, câest une Ă©vidence⊠!!! * Petit conte de NoĂ«l : le jardin du gĂ©ant * Tous les aprĂšs-midis, en revenant de l'Ă©cole, les enfants allaient jouer dans le jardin du GĂ©ant qui Ă©tait parti depuis sept ans dĂ©jĂ . Le jardin Ă©tait ravissant ; ça et lĂ , sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient Ă des Ă©toiles. Vers le ciel magnifique, s'Ă©lançaient douze pĂȘchers qui au printemps s'Ă©panouissaient en dĂ©licates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fĂȘte. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrĂȘtaient de jouer pour les Ă©couter. C'Ă©tait le jardin du Bonheur... * Un jour, le GĂ©ant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'Ă©tait un GĂ©ant trĂšs Ă©goĂŻste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un Ă©criteau : DĂ©fense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'EgoĂŻste, c'Ă©tait encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvĂ© son logis. Il invita Madame La GrĂȘle Ă venir le rejoindre et tous deux s'en donnĂšrent Ă coeur joie... Ils dĂ©cidĂšrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'annĂ©e. Le GĂ©ant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'Ă©panouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le GĂ©ant s'approcha de la fenĂȘtre et aperçut une multitude d'enfants installĂ©s sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'Ă©taient mis Ă refleurir... et la grĂȘle et le vent s'Ă©taient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec dĂ©lice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver Ă©tait restĂ© avec ses amis GrĂȘle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelĂ©, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper Ă l'arbre. Le GĂ©ant comprit alors son Ă©goĂŻsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je dĂ©molirai le mur, et mon jardin sera Ă tout jamais la cour de rĂ©crĂ©ation des enfants. » * Le GĂ©ant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit trĂšs doucement la porte et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayĂ©s qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux Ă©taient si pleins de larmes glacĂ©es qu'il ne vit pas le GĂ©ant sâapprocher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitĂŽt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon Ă©tendit ses deux bras et les jeta autour du cou du GĂ©ant, et l'embrassa (c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on embrassait le GĂ©ant). Et quand les autres enfants virent que le GĂ©ant n'Ă©tait plus mĂ©chant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants â, dit le GĂ©ant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouĂšrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au GĂ©ant. * Celui-ci demanda : "Mais oĂč donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posĂ© dans l'arbre ?â (Le GĂ©ant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassĂ©.) * "Nous n'en savons rien â, rĂ©pondirent les enfants. â Il est parti et nous ne savons pas oĂč il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le GĂ©ant en fut trĂšs triste. Les annĂ©es passĂšrent, et le GĂ©ant devint trĂšs vieux et trĂšs faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. â J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenĂȘtre en s'habillant. Il ne dĂ©testait plus autant l'hiver, car il savait que c'Ă©tait simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-lĂ , dans le coin le plus reculĂ© du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches Ă©taient toutes dorĂ©es et des fruits d'argent y Ă©taient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimĂ©. Dans sa joie, le GĂ©ant descendit en courant l'escalier et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hĂąte et arriva prĂšs de l'enfant. Quand il fut tout prĂšs, il s'aperçut que l'enfant Ă©tait blessĂ©. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... â Qui a osĂ© te blesser ?â s'Ă©cria le GĂ©ant ; â dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » rĂ©pondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. â Qui donc es-tu ?" demanda le GĂ©ant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au GĂ©ant et lui dit : â Tu m'as laissĂ© un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-lĂ , quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvĂšrent le GĂ©ant couchĂ© sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * DâaprĂšs un conte dâOscar Wilde |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet dâadresses du PĂšre NoĂ«l * Le PĂšre NoĂ«l se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traĂźneau, il crie Ă ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traĂźneau sâenvole dans le ciel. Câest la nuit de NoĂ«l et le PĂšre NoĂ«l va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il sâĂ©crie : « sapristi, jâai oubliĂ© mon carnet dâadresses ! » * Dans son carnet, le PĂšre NoĂ«l a Ă©crit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets quâils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour Ă ses rennes et il retourne chez lui. Le PĂšre NoĂ«l fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet dâadresses a disparu. * Le PĂšre NoĂ«l regarde son traĂźneau chargĂ© de cadeaux. Il dit tristement : « quâest-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce NoĂ«l va ĂȘtre ratĂ©, complĂštement ratĂ© ! » Les rennes du PĂšre NoĂ«l commencent Ă sâimpatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le PĂšre NoĂ«l caresse le grand renne qui conduit lâattelage, et il murmure : « oui, oui, il est lâheure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons dĂ©poser les jouets ! » * Alors, le grand renne dĂ©clare : « tu as perdu ton carnet dâadresses, vieil Ă©tourdi ! Il ne reste quâune solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traĂźneaux derriĂšre nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » DĂ©jĂ , une horloge sonne les douze coups de minuit. Le PĂšre NoĂ«l se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traĂźneaux de jouets pour ĂȘtre sĂ»r dâen avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en lâair et lâattelage file sous les Ă©toiles. * Le PĂšre NoĂ«l nâa jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dĂ©pose des paquets dans toutes les maisons, mĂȘme dans les maisons oĂč il nây a pas dâenfants. * Le lendemain matin, les grands-mĂšres trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pĂšres ont des trains Ă©lectriques, les bĂ©bĂ©s ont des vĂ©los de cross, les papas des poupĂ©es et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « jâai reçu ça et je nâai rien demandĂ© ! » Dâautres ronchonnent : « jâai un jouet de bĂ©bĂ©, ce nâest pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bĂ©bĂ©s aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mĂšres, les grands-mĂšres aux filles et les filles aux grands-pĂšres. Ă la fin, dâĂ©change en Ă©change, chacun a un cadeau qui lui plaĂźt. * Dans les nuages, le PĂšre NoĂ«l observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hĂ©, hĂ©, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet dâadresses. |
Déposé par choupinou le 23/12/2022les petits chiens, nos petits absents sont toujours prĂ©sent en nos coeurs et vies, ils partagent avec nous les beaux moments, mĂȘme si on ne les voient pas, ils sont lĂ La fĂȘte de Noel est un de ces moment... PensĂ©es affectueuses et Joyeux Noel petits anges Joyeux Noel a vos mamans et papas |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rĂȘvons de nos Anges !!! * Le petit rĂȘve * Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Un rĂȘve bien pliĂ© sous mon oreiller Câest un rĂȘve doux et chaud Qui va pieds nus dans lâherbe fraĂźche, Un rĂȘve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupiĂšres. Câest un rĂȘve colorĂ© Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Qui accompagne ma journĂ©e. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - Ă©ditions Soc et Foc) |
Déposé par poutounou le 04/12/2022Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cĆur, des cuirassesâŠ..Ă trous !!! * Se faire une cuirasse * Je ne veux du bonheur que plaisirs Ă©phĂ©mĂšres et ces joies passagĂšres que lâon oublie sur lâheure. * Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. Jây conjugue au prĂ©sent. Elle ne prend nulle trace * Jây conjugue au prĂ©sent. Et pourtant sans savoir, que de choses dâantan me font mal ! De toutes parts. * Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de mâarmer ! * Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse Ă trous oĂč sâinstalle comme chez soi ce dont je ne veux pas ! * Esther Granek, Je cours aprĂšs mon ombre, 1981 |
Déposé par poutounou le 30/11/2022Il y en a des tas de jolies demoiselles au Paradis et de trĂšs beaux gamins aussi. Mais ils sont tous beaux et belles parce quâils et elles ont une Ăąme tout ce quâil y a de plus noble. Je ne savais pas ce quâĂ©tait la « mĂ©tempsychose » ! Câest la rĂ©incarnation de lâĂąme aprĂšs la mort dans un corps humain, dans celui dâun animal ou dans un vĂ©gĂ©tal. On en apprend tous les jours⊠!!! Je suis sĂ»re que Rubens, le Sage, Ă©tait un moine ou un DalaĂŻ-lama dans une vie antĂ©rieure et Iron un Ă©talon fougueux⊠!!! * Sur une petite chienne * Moi qui suis partisan de la mĂ©tempsychose, Je soupçonne trĂšs fort que Coquette, autrefois, Ătait une marquise Ă l'agaçant minois, Et rien que son aspect confirmerait la chose. * Observez sa figure et son geste et sa pose, De quel air grande dame on saute aux bons endroits, Comme aux places d'honneur on sent qu'on a des droits, Et comme on porte au cou son nĆud de ruban rose ! * Si l'on prĂŽnait jadis notre beau petit nez, Notre Ćillade assassine et nos traits chiffonnĂ©s, Et notre pied charmant, le plus mignon du globe, * Notre queue aujourd'hui n'est pas moins belle Ă voir, Ou notre fine patte, ou notre museau noir, Ou le long poil soyeux qui forme notre robe. * AmĂ©dĂ©e Pommier |
Déposé par choupinou le 25/11/2022 L'Essentiel L'essentiel, c'est d'ĂȘtre aimĂ©; Le reste importe peu...la seule vĂ©ritĂ© c'est de compter pour quelqu'un, mĂȘme pour un animal, c'est une vie... Quoiqu'il puisse arriver, c'est entrer dans son coeur et n'en sortir jamais, Aimer c'est se sentir utile, pour les vivant mais aussi pour nos amours dĂ©funts, humains, et surtout nos petit anges adorĂ©s qui nous ont tant donnĂ©, sans rien demander, Caresser le coeur de l'autre, par la pensĂ©e, et avouer toute sa tendresse, n'est pas une faiblesse, C'est juste une partie de nous qui reste dans notre Ăąme, qui reste Ă©ternellement enfouis lĂ ou bat la vie.... |
Déposé par poutounou le 23/11/2022Que câest beau : « dĂ©racinĂ©e de toi, jâai froid, jâai froid⊠» * Sans toiâŠ(extrait, lĂ©gĂšrement modifiĂ©) * Sans toi Jâai essayĂ© de mâĂ©tourdir De courir les plaisirs Sans toi, sans toi Mais câĂ©tait juste Des confettis dans mes cheveux Jâavais les yeux Remplis de larmes * Et je reste plantĂ©e lĂ DĂ©racinĂ©e de toi Jâai froid, jâai froid Jâai froid de ne plus me pencher sur ton doux museau Je suis un saule inconsolable * Jâai des milliers de feuilles pour tâĂ©crire Te parler de ma vie sans toi Te dire, te dire Te dire des choses qui voudront dire toujours Jâai besoin de toi Si loin de moi Irremplaçable |
Déposé par poutounou le 20/11/2022Pauvre MĂ©dor ! Heureusement que les chiens ne sont pas rancuniers⊠* Le chien de chasse * MĂ©dor est un vrai chien de race, Des mieux nĂ©s et des mieux appris ; Il n'a pas d'Ă©gal, soit qu'il chasse LiĂšvre ou lapin, caille ou perdrix. Le maĂźtre aussi jamais ne va battre les plaines, Fouiller ses bois et ses garennes, Qu'Ă le suivre MĂ©dor n'ait Ă©tĂ© conviĂ© ; Et pourtant, au retour, lorsque le maĂźtre dĂźne Du gibier dont MĂ©dor a fourni sa cuisine, Ă la cour, sans Ă©gard, MĂ©dor est renvoyĂ©. * En plus d'un cas la chose ainsi se passe. Au dĂ©vouement ce sort est parfois destinĂ© ; Et tel qu'on invitait Ă l'heure de la chasse, S'est vu chassĂ© de mĂȘme Ă l'heure du dĂźner. * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par choupinou le 18/11/2022a toi que j'aime J'ai pansĂ© mes maux, en, faisant silence, Chut...... Ecoute le silence du coeur, le vent dans les rameaux, balayant feuilles et mots, L'oiseau danse avec lui, et t'annonce mon amour de son doux chant, J'aimerai que tu sois lĂ , tout prĂšs, mais je te garde au chaud dans mon coeur, en Ă©coutant ta voix qui monte vers moi, entendre ta chanson murmure mĂ©lancolique et pouvoir te dire regarde je suis lĂ , suit moi dans les Ă©toiles, je ne suis pas si loin.... ton fidĂšle ami a quatre pattes, qui t'aime Presto |
Déposé par poutounou le 16/11/2022Câest tout Ă fait vrai : les chiens ne connaissent pas lâingratitude. Ils sont Ă©ternellement reconnaissants du bien que nous leur faisons : une caresse = une lĂ©chouille ou la truffe froide dans le cou⊠!!! * Les amis Ă deux pieds * « Je prĂ©fĂšre un bon cĆur Ă tout l'esprit du monde, Et d'amis Ă deux pieds je me passe fort bien, » Disait certain monsieur qui vit avec son chien Dans une retraite profonde. « Je n'ai pas d'autre ami que lui, Humains ; et s'il tient aujourd'hui La place qu'en mon cĆur longtemps vous occupĂątes C'est qu'il ne m'est pas dĂ©montrĂ© Que l'on ait aussi rencontrĂ© L'ingratitude Ă quatre pattes. » * Antoine-Vincent Arnault |
L'Album photo contient 22 photos