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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERCACHEMIRE
Il est né le:27/11/2007
Il nous a quittés le:25/06/2021
En hommage à
CACHEMIRE
133 Fleurs
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41 messages
Déposé par poutounou le 02/02/2022Moi je leur mets des graines et du gras et de l窶册au aux pauvres petits cナ砥rs qui sont dehors par ce froid窶ヲ * Toc ! Toc ! ouvrez-moi ! * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Ayez pitiテゥ d窶冰ne mテゥsange. Puis-je venir dans votre grange ? Dans le verger, il fait si froid. * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! La neige recouvre la terre ; Je suis seule et n窶兮i plus de mティre. Il fait si chaud sous votre toit. * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Je me contenterai des miettes Qui resteront dans vos assiettes. Comme on doit テェtre bien chez soi ! * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Je serai toujours propre et sage, Mais ne me mettez pas en cage ; Il est si triste, cet endroit. * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Je ne serai pas une ingrate ; Je chanterai une sonate, Pour vous, au printemps, dans le bois. * Gテゥrard Illberg |
Déposé par poutounou le 30/01/2022Encore deux, trois mois et le plus dur sera passテゥ. Printemps reviens nous vite !!! * Le printemps reviendra * Hテゥ oui, je sais bien qu窶冓l fait froid, Que le ciel est tout de travers; Je sais que ni la primevティre Ni l窶兮gneau ne sont encor lテ. La terre tourne ; il reviendra, Le printemps, sur son cheval vert. Que ferait le bois sans pivert, Le petit jardin sans lilas ? Oui, tout passe, mテェme l窶冑iver, Je le sais par mon petit doigt Que je garde toujours en l窶兮ir窶ヲ * Maurice Carテェme |
Déposé par poutounou le 26/01/2022Quand on regarde dans le dictionnaire la signification du mot ツォ Spleen ツサ, il est テゥcrit : vague テ l窶凖「me, mテゥlancolie窶ヲ !!! C窶册st tellement ce que nous ressentons, parfois ou souvent, lorsque nous pensons テ vous, doux Anges, partis pour d窶兮utres cieux窶ヲCe merveilleux poティme ツォ mテゥlancolique ツサ, on le doit テ un gテゥnie du ツォ Spleen ツサ, Monsieur Baudelaire窶ヲC窶册st vrai que c窶册st triste, mais c窶册st tellement beau en mテェme temps窶ヲ !!! Et cela ne nous empテェche pas de penser que nos Anges sont heureux, lテ oテケ ils sont テ prテゥsent窶ヲ * Spleen... * Quand le ciel bas et lourd pティse comme un couvercle Sur l'esprit gテゥmissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; * Quand la terre est changテゥe en un cachot humide, Oテケ l'Espテゥrance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tテェte テ des plafonds pourris ; * Quand la pluie テゥtalant ses immenses traテョnテゥes D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infテ「mes araignテゥes Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, * Des cloches tout テ coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent テ geindre opiniテ「trement. * Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Dテゥfilent lentement dans mon テ「me ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crテ「ne inclinテゥ plante son drapeau noir. * Charles BAUDELAIRE (1821-1867) |
Déposé par poutounou le 23/01/2022Grテ「ce テ vous, doux Anges, notre compte en banque des beaux souvenirs est plein テ craquer窶ヲ * Que de sagesse ! * Nous avons toujours le choix * Un homme de 92 ans, petit, trティs fier, habillテゥ et bien rasテゥ tous les matins テ 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffテゥs, dテゥmテゥnage dans un foyer pour personnes テ「gテゥes. Sa femme de 70 ans est dテゥcテゥdテゥe rテゥcemment, ce qui l'oblige テ quitter sa maison. Aprティs plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prテェte. * Comme il se rendait jusqu'テ l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu テ sa fenテェtre servant de rideau. - Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garテァon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien. - M. Gagnテゥ, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu. * ツォ Cela n'a rien テ voir ツサ a-t-il rテゥpondu. Le bonheur est quelque chose que tu dテゥcides テ l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dテゥpend pas des meubles ou de la dテゥcoration, テァa dテゥpend plutテエt de la faテァon dont moi je les perテァois. C'est dテゥjテ dテゥcidテゥ dans ma tテェte que j'aime ma chambre. C'est une dテゥcision que je prends tous les matins テ mon rテゥveil. * J'ai le choix : je peux passer la journテゥe au lit en comptant les difficultテゥs que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux, je m'intテゥresserai au nouveau jour et テ tous les souvenirs heureux que j'ai amassテゥs tout au long de ma vie. * La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassテゥ. Donc, mon conseil pour vous, serait de dテゥposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation テ remplir mon compte en banque, car je dテゥpose encore. " * Souvenez-vous de ces simples rティgles pour テェtre heureux : 1. Libテゥrez votre coeur de la haine, 2. Libテゥrez votre tテェte des soucis, 3. Vivez simplement, 4. Donnez plus, 5. Attendez-vous テ moins. |
Déposé par poutounou le 19/01/2022Qu'il est beau ce petit poティme !!! * La veilleuse du souvenir s'allume au fond de mes pensテゥes... * Nocturne * Le ciel s'テゥteint, tout va dormir Je songe テ des choses passテゥes ; C'est テ la fois peine et plaisir. La veilleuse du souvenir S'allume au fond de mes pensテゥes. * J'entends des pas, j'entends des voix, Des pas furtifs, des voix lointaines C'est peine et plaisir テ la fois. On dirait le frisson des bois Sur le coeur tremblant des fontaines. * Des formes traversent la nuit, Formes noires et formes blanches... Oテケ vont-ils et qui les conduit, Ces passants qui passent sans bruit, Comme la lune entre les branches ? * Le vent d'une ombre m'a frテエlテゥ... Fantテエme d'enfant ou de femme ou de chien ? Sur la veilleuse il a soufflテゥ Quelque chose d'inconsolテゥ S'est mis テ pleurer dans mon テ「me. * Anatole LE BRAZ (1859-1926) |
Déposé par poutounou le 16/01/2022Moi j'ai des tas de souvenirs avec une "belle gueule" et j'aime toujours, peut-テェtre diffテゥremment, mais j'aime toujours.... * Avec Le Temps * Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie le visage et l'on oublie la voix le cナ砥r, quand テァa bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est trティs bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie l'autre qu'on devinait au dテゥtour d'un regard entre les mots, entre les lignes et sous le fard d'un serment maquillテゥ qui s'en va faire sa nuit avec le temps tout s'テゥvanouit * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va mテェm' les plus chouett's souv'nirs テァa t'as un' de ces gueules テ la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre テ qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien l'autre テ qui l'on donnait du vent et des bijoux pour qui l'on eテサt vendu son テ「me pour quelques sous devant quoi l'on s'traテョnait comme traテョnent les chiens avec le temps, va, tout va bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie les passions et l'on oublie les voix qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu et l'on se sent glacテゥ dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul peut-テェtre mais peinard et l'on se sent flouテゥ par les annテゥes perdues Alors vraiment avec le temps on n'aime plus窶ヲ * Il ne faut jamais cesser d窶兮imer. On peut aimer n窶冓mporte quoi, n窶冓mporte qui ! Cesser d窶兮imer c窶册st mourir窶ヲ !!! |
Déposé par choupinou le 13/01/2022A NOS PETITS ANGES C窶册st pas vraiment des fantテエmes, mais leur absence est tellement forte, qu窶册lle crテゥe en nous une prテゥsence qui nous rend faible, nous supporte. C窶册st ceux qu窶冩n a aimテゥ qui crテゥaient un vide presque tangible, car l窶兮mour qu窶冩n leur donnait est orphelin, il cherche une cible. Pour certains on le savait, on s窶凖ゥtait prテゥparテゥ au pire,on leur a fait un au revoir,difficile,goテサt amer mais d窶兮utres ont disparu d窶冰n seul coup, sans prテゥvenir. On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore. Alors on s窶册st regroupテゥ d窶冰n rテゥconfort utopiste. A plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste. C窶册st seul qu窶冩n fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la prテゥsence de nos absents. Nos absents sont toujours lテ, テ l窶册sprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de tendresse et d'amour. Nos absents nous entourent et resteront テ nos cテエtテゥs, ils reprennent vie dans nos rテェves, comme si de rien n窶凖ゥtait. On se rassure face テ la souffrance qui nous serre le cou, en se disant que lテ oテケ ils sont, ils ont sテサrement moins mal que nous. Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure, dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur. Nous on a des projets, on dessine nos lendemains. On dテゥcide du chemin, on regarde l窶兮venir entre nos mains. Et au cナ砥r de l窶兮ction, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire. Chaque vie est un miracle, mais le final est テゥnervant. J窶冦e suis bien renseignテゥ, on en sortira pas vivant. Faut apprendre テ l窶兮ccepter pour essayer de vieillir heureux, mais chaque annテゥe nos absents sont un peu plus nombreux. Chaque nouvelle disparition transforme nos cナ砥rs en dentelle, mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastelles. Ce temps qui pour une fois est un vテゥritable alliテゥ. Chaque heure passテゥe est une pommade, il en faudra des milliers. Moi les morts, les disparus, je n窶册n parle pas beaucoup. Alors j窶凖ゥcris sur,pour eux, je titille les sujets tabous. Ce grand mystティre qui nous attend, notre ultime point commun テ tous. Qui fait qu窶冩n court aprティs la vie, sachant que la mort est テ nos trousse. C窶册st pas vraiment des fantテエmes, mais leur absence est tellement forte, qu窶册lle crテゥe en nous une prテゥsence qui nous rend faible, nous supporte. C窶册st ceux qu窶冩n a aimテゥ qui crテゥait un vide presque infini, qu窶冓nspirent des textes premier degrテゥ. Faut dire que la mort manque d窶冓ronie. GRAND COEUR MALADE, |
Déposé par poutounou le 12/01/2022Il est vrai qu窶兮vec nos ツォ trテゥsors ツサ, nous vivons si beau, si fort, que nous en oublions le temps qui passe窶ヲ Hテゥlas ! * Extrait de la chanson ツォ Encore un soir ツサ de Cテゥline Dion * Quand on vit trop beau, trop fort, on en oublie le temps qui passe Comme on perd un peu le nord au milieu de trop vastes espaces テ peine le temps de s'y faire, テ peine on doit laisser la place Oh si je pouvais * Encore un soir, encore une heure Encore une larme de bonheur Une faveur, comme une fleur Un souffle, une erreur Un peu de nous, un rien de tout Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards Juste un report, テ peine encore, mテェme s'il est tard * Y en a tant qui tuent le temps, tant et tant qui le perdent ou le passent Tant qui se mentent, inventent en les rテェvant des instants de grテ「ce Oh je donne ma place au paradis, si l'on m'oublie sur Terre Encore hier * Encore un soir, encore une heure Encore une larme de bonheur Une faveur, comme une fleur Un souffle, une erreur Un peu de nous, un rien du tout Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards Juste un report, テ peine encore, je sais, il est tard |
Déposé par poutounou le 09/01/2022A quel beau songe テゥvanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * Pensテゥe perdue * Elle est si douce, la pensテゥe, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencテゥe S'テゥveiller tout テ coup distrait. * Le coeur dテゥpouillテゥ la rテゥclame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'テ「me, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout テ l'heure ? A quel beau songe テゥvanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissテゥ tout テゥbloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goテサtテゥ de joie au monde Qu'en rテェve, et mon rテェve est perdu. * Renテゥ-Franテァois SULLY PRUDHOMME (1839-1907) * Un petit coucou テ Bruno, notre webmaster, qui nous a gentiment souhaitテゥ une bonne annテゥe 2022 sur le forum. Merci pour tout ce que vous faites, pour nous rendre la ツォ navigation ツサ sur ce merveilleux site, la plus agrテゥable possible窶ヲ |
Déposé par poutounou le 05/01/2022Tu es tout テァa, mon Ange... * テ mon Ange, * Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys, Ma cassolette d窶冩r et ma blanche colonne, Mon parc et mon テゥtang de roseaux et d窶冓ris. * Tu es mes parfums d窶兮mbre et de miel, ma palme Mes feuillages, mes chants de cigales dans l窶兮ir, Ma neige qui se meurt d窶凖ェtre hautaine et calme, Et mes algues et mes paysages de mer. * Et tu es ma cloche au sanglot monotone, Mon テョle fraテョche et ma secourable oasis 窶ヲ Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys. * Renテゥe Vivien ("テ l窶冑eure des mains jointes", テゥditions Alphonse Lemerre,1906) |
Déposé par poutounou le 01/01/2022Coucou mamans et papas de cナ砥r, * Je trouve le ツォ poティme ツサ ci-dessous trティs ツォ vrai ツサ ! Voilテ tout ce qu窶冩n devrait dire ou se dire pour l窶兮nnテゥe 2022 テ venir. J窶兮imerais ajouter que je vous souhaite, de tout cナ砥r, que tous vos ツォ petits ツサ problティmes de santテゥ ne soient plus qu窶冰n mauvais souvenir. Sans la santテゥ, rien ne va comme il faut窶ヲ !!! Alors, ツォ Bonne Santテゥ ツサ テ vous tous pour l窶兮nnテゥe テ venir窶ヲ et je fais un tout gros ツォ poutounou ツサ chaud et sucrテゥ テ votre ou vos Anges du Paradis blanc窶ヲQu窶冓ls continuent de venir nous rendre visite dans nos rテェves窶ヲ Ca fait テゥnormテゥment de bien窶ヲ !!! * En toute amitiテゥ, * Martine, Rubens et Diesel. J窶兮joute Iron, le diablotin, qui est toujours et encore テ mes cテエtテゥs. * Dire ツォ oui ツサ au bonheur Dire ツォ non ツサ テ la mauvaise humeur, Dire ツォ peut テェtre ツサ テ l窶兮venir, Dire ツォ je ne t窶冩ublie pas ツサ aux souvenirs, Dire ツォ adieu ツサ au stress, Dire ツォ pourquoi pas ツサ テ la paresse, Dire ツォ j窶兮i compris ツサ aux erreurs, Dire ツォ plus jamais ツサ aux jugements de valeur, Dire ツォ pardon ツサ テ la peine, Dire ツォ bye bye ツサ テ la haine, Dire ツォ heureusement que tu es lテ ツサ テ l窶冑umour, Dire ツォ pour toujours ツサ テ l窶兮mour, Dire ツォ reste lテ ツサ テ l窶册nvie, Dire ツォ je t窶兮ime ツサ テ la vie ! |
Déposé par poutounou le 30/12/2021Les yeux qu'on ferme voient encore...avec leur テ「me ! * Les yeux * Bleus ou noirs, tous aimテゥs, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lティve encore. * Les nuits plus douces que les jours Ont enchantテゥ des yeux sans nombre ; Les テゥtoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d'ombre. * Oh ! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible ! Ils se sont tournテゥs quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible ; * Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent : * Bleus ou noirs, tous aimテゥs, tous beaux, Ouverts テ quelque immense aurore, De l'autre cテエtテゥ des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore. * Renテゥ-Franテァois SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 25/12/2021Quels sont les GROS CAILLOUX de notre vie ? Avant tout : aimer, aimer fort et donner, donner beaucoup. Mais ツォ aimer ツサ c窶册st dテゥjテ donner窶ヲ !!! On ne donne pas que de l窶兮rgent, on peut donner de la joie, de son temps, de l窶僊mour bien sテサr, de la tendresse, beaucoup de tendresse, etc窶ヲ C窶册st tellement bon de donner et テァa fait tellement de bien. On se sent tellement mieux aprティs avoir donnテゥ窶ヲ En ce 25 dテゥcembre, jour de Noテォl, une petite pensテゥe pour tous ceux qui luttent pour leur survie, ceux qui ont faim, ceux qui sont seuls et tristes, ceux qui ne savent pas ce qu窶册st un ツォ cadeau ツサ de Noテォl ou autre...Je n窶冩ublie pas nos amis les bテェtes, qui n窶冩nt rien demandテゥ テ personne et se retrouvent maltraitテゥs, abandonnテゥs ou pire窶ヲ Il y a tant de malheureux sur cette terre et il y a tant テ faire窶ヲPar oテケ commencer ??? Peut-テェtre par nous poser les bonnes questions, du style ツォ Quels sont les gros cailloux de notre vie ? ツサ窶ヲ * Gros cailloux * Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagテゥ pour donner une formation sur la planification efficace de son temps テ un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-amテゥricaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journテゥe de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matiティre". Debout, devant ce groupe d'テゥlite (qui テゥtait prテェt テ noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons rテゥaliser une expテゥrience". De dessous la table qui le sテゥparait de ses テゥlティves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un galon (pot de verre de plus de quatre litres) qu'il posa dテゥlicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux テ peu prティs gros comme des balles de tennis et les plaテァa dテゥlicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses テゥlティves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Tous rテゥpondirent : "Oui". Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un rテゥcipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa lテゥgティrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrティrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva テ nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants テゥlティves commenテァaient テ comprendre son manティge. L'un d'eux rテゥpondit : "Probablement pas ! ". "Bien ! " rテゥpondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudiティre de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hテゥsiter et en choeur, les brillants テゥlティves rテゥpondirent : "Non !". "Bien !" rテゥpondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux テゥlティves, il prit le pichet d'eau qui テゥtait sur la table et remplit le pot jusqu'テ ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda "Quelle grande vテゥritテゥ nous dテゥmontre cette expテゥrience ?". Pas fou, le plus audacieux des テゥlティves, songeant au sujet de ce cours, rテゥpondit : "Cela dテゥmontre que mテェme lorsque l'on croit que notre agenda est complティtement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses テ faire". "Non" rテゥpondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vテゥritテゥ que nous dテゥmontre cette expテゥrience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'テゥvidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?". "Votre santテゥ ?", "Votre famille ?", "Vos ami(e)s ?", "Rテゥaliser vos rテェves ?", "Faire ce que vous aimez ?", "Apprendre ?", "Dテゥfendre une cause ?", "Relaxer ?", "Prendre le temps... ?", "Ou... toute autre chose ?". "Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas rテゥussir... sa vie. Si l'on donne prioritテゥ aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps prテゥcieux テ consacrer aux テゥlテゥments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser テ vous-mテェme la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)". D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle. * Anonyme |
Déposé par poutounou le 23/12/2021Le manifeste de la gentillesse * Face テ l'indiffテゥrence, au manque de respect et au cynisme, nous possテゥdons sans le savoir l'arme la plus efficace qui soit : notre coeur. La gentillesse n'est pas un renoncement, une dテゥmission ou une soumission, c'est un choix traduit par des petits gestes qui rendent la vie plus agrテゥable. La gentillesse est une intelligence et elle est contagieuse. Agissons ensemble chaque jour pour un monde plus humain. * POUR En finir avec le chacun pour soi Refuser le cynisme ambiant Dテゥjouer l'agressivitテゥ quotidienne Dire non テ l'indiffテゥrence Choisir d'テェtre plus attentif aux autres Mettre de l'harmonie dans mes relations Etre altruiste et bienveillant * JE CHOISIS DE CONSTRUIRE CHAQUE JOUR, AVEC DES MILLIERS D'AUTRES, UN MONDE PLUS HUMAIN |
Déposé par poutounou le 19/12/2021C'est beau le silence mon Ange ! Il te dira combien je t'aime... * Le silence ... (extrait) * Silence ... silence ... Sur les cimes, dans les vallテゥes, Sur la neige immaculテゥe, Dans les parcs, dans les plaines ... Le monde retient son haleine. * Les ruisseaux ne murmurent plus Comme dans les caves, Comme dans les vignes C'est le silence, c'est le silence * Le ciel se tait ... Le vent se tait Comme si c'テゥtait un jour d'テゥtテゥ ... C'est le silence, c'est le silence Mais ceci n'est Qu'une apparence! ... Interroge-le ! Est-il muet ? Ecoute-le bien Entends-le bien * Il te dira combien je t'aime * Sous ma poitrine mon coeur se tait De nostalgie et d'espテゥrance ... Dans le bonheur, dans la souffrance Le mot sublime est le silence, C'est le silence, c'est le silence, C'est l'ivresse de l'espテゥrance ! ... * Kamuran Aali Bedir Khan ("La Lyre kurde" - Librairie Saint-Germain-des-Prテゥs, 1973) |
Déposé par poutounou le 12/12/2021Un magnifique lac comme au Paradis blanc.... * J'ai pour toi un lac * J'ai pour toi un lac quelque part au monde Un beau lac tout bleu Comme un ナ妬l ouvert sur la nuit profonde Un cristal frileux Qui tremble テ ton nom comme tremble feuille テ brise d'automne et chanson d'hiver S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent Mes jours テ l'endroit, mes nuits テ l'envers. * J'ai pour toi, trティs loin Une promenade sur un sable doux Des milliers de pas sans bruits, sans parade Vers on ne sait oテケ Et les doigts du vent des saisons entiティres Y ont dessinテゥ comme sur nos fronts Les vagues du jour fendues des croisiティres Des beaux naufragテゥs que nous y ferons. * J'ai pour toi dテゥfait Mais refait sans cesse les mille chテ「teaux D'un nuage ami qui pour mon Ange Se ferait bateau Se ferait pommier, se ferait couronne Se ferait panier plein de fruits vermeils Et moi je serai celui qui te donne La Terre et la Lune avec le soleil. * J'ai pour toi l'amour quelque part au monde Ne le laisse pas se perdre テ la ronde. * Gilles Vigneault |
Déposé par poutounou le 05/12/2021Vous テェtes notre lumiティre, doux Anges, et vous テゥclairez notre chemin de vie窶ヲ * Tout en haut des cimes * Tout en haut des cimes, Vivent nos espoirs, Rテゥside notre optimisme, Se trouve la lumiティre. * Tout en haut des cimes, Comme des nuages de passage, Notre vie traverse cet abテョme, テ la recherche de la lumiティre. * Tout en haut des cimes, Nos yeux s窶凉 tournent, Pour prier, pour espテゥrer, Pour chercher la lumiティre. * Tout en haut des cimes, Il nous faut y atteindre, Sans jamais douter d窶凉 parvenir, L窶冩mbre mテェme de la lumiティre. * Et quand les montagnes, S窶册n iront comme des nuages, Et quand les montagnes, Laisseront passer la lumiティre. * Enfin, nous y serons parvenus, Tout en haut des cimes. * Nashmia Noormohamed, 2015 |
Déposé par poutounou le 28/11/2021Il y a tant de beaux mots dans la langue franテァaise窶ヲ..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons テ nos anges窶ヲ * Les mots qui font vivre * Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur et le mot confiance Amour, justice et le mot libertテゥ Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et Certains noms de fruits Le mot courage et le mot dテゥcouvrir Et le mot frティre et le mot camarade Et certains noms de pays, de villages Et certains noms de femmes et d'amis. * Paul Eluard ( 1895-1952) |
Déposé par poutounou le 21/11/2021Je te donnerai...mon bel Ange ! Avec mon coeur qu窶冓l faudra prティs du tien garder... * Le prテゥsent * Si tu veux je te donnerai Mon matin, mon matin gai Avec tous mes clairs cheveux Que tu aimes ; Mes yeux verts Et dorテゥs. Si tu veux, Je te donnerai tout le bruit Qui se fait Quand le matin s'テゥveille Au soleil Et l'eau qui coule Dans la fontaine Tout auprティs ! Et puis encor le soir qui viendra vite Le soir de mon テ「me triste テ pleurer Et mes mains toutes petites Avec mon coeur qu'il faudra prティs du tien Garder. * Marie Laurencin ("Poティmes" - Bernouard テゥditeur, 1926) |
Déposé par poutounou le 14/11/2021Dans la vie il y a plein de ツォ petits riens ツサ qui nous font tant de bien窶ヲ.. * DES PETITS RIENS * Les petits riens qui font les grands moments Qui vont qui viennent, quand ils ont le temps Les atomes de vie qu'on attrape en rテェvant * Ces petits riens ont tous quelque chose Quelque chose en commun qui nous mテゥtamorphose Ces テゥclairs de vie qui courent entre les choses * Saurions-nous les retrouver ? Voudrais-tu les partager ? Ces moments de vテゥritテゥ * Les petits dテゥtails qui ne paient pas de mine Les petits bouts de gestes qui soudain illuminent Un souffle entre les mots, un rire qui culmine * Ces petits riens qui font nos grands moments Ils vont ils viennent ils prennent tout leur temps Et plus on les dテゥsire, plus on les attend. * Boris |
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