In tribute to
Ramsès II du Manoir des Presles
2000 / 2009



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Ramsès II du Manoir des Presles
SCOTTISH-TERRIER
Born on :29/01/2000
left us on:15/07/2009
 
 

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In tribute to Ramsès II du Manoir des Presles

Courageux, notre colonel "Ramsès" laisse la maison entre de bonnes mains avec notre général "Douglas" qui a beaucoup à faire et à s'affranchir.




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974 messages

left by poutounou on 11/11/2016  
Très belle histoire et tellement vraie !
*
L'aveugle et le paralytique
*
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
*
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

left by poutounou on 06/11/2016  
Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai".
*
La fable et la vérité
*
La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;
Jeune et vieux fuyaient à sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vêtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais très brillants.
Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vérité répond : vous le voyez, je gêle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un même intérêt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
Grâce à votre raison, et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

left by poutounou on 30/10/2016  
Joli poème pour la Toussaint…
*
Les chrysanthèmes_
*
O ! Fleur pâle ornement des images d’automne
Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté
Quand je te vois t’ouvrir, la gaieté m’abandonne
Mais tu souris toujours sous le ciel attristé.
*
Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière.
Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés
Tu fleuris quand la rose à son heure dernière
Effeuille tristement ses pétales fanés.
*
Dans les jardins en deuil ta frileuse parure
Jette une note gaie et sur les tapis d’or
Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure
Font croire que l’hiver est loin de nous encor.
*
Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses
Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards
Tu figures partout et dans les chambres roses
Et dans les grands salons et sur les corbillards.
*
N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie,
La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs.
Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie
Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs.

left by poutounou on 25/10/2016  
Le voyage
*
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte,
Sans songer seulement à demander sa route ;
Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi,
Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ;
Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages,
Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Courir, en essuyant orages sur orages,
Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ;
Détrempé vers le soir, chercher une retraite,
Arriver haletant, se coucher, s'endormir :
On appelle cela naître, vivre et mourir.
La volonté de Dieu soit faite !
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

left by poutounou on 20/10/2016  
Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on écoute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvé 200 chats. Un immense respect à lui...
*
Des dizaines de chats abandonnés
*
Mohammad Alaa Aljaleel vit à Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi à quel point ce pays est dévasté par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quitté la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se résigner à quitter la ville tout en sachant à quel point de nombreuses vies dépendent de lui.
*
Alaa s'est occupé de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux départs des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournés vers Alaa qui les a nourris et soignés pendant tout ce temps.
*
Alaa, le sauveur des chats
*
Les bonnes actions de Alaa se sont répandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles déposaient systématiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge.
*
Une jeune fille qui avait élevé son chat depuis toujours l'a laissé à Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il était impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touché par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai récupérer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille.
*
Le groupe de chats qui était d'une vingtaine a donc grossi jusqu'à atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondé un sanctuaire nommé Il Gattoro d'Aleppo.
*
Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille.
*
Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les êtres vivants. Et les animaux en font partie intégrante. C'est pourquoi il se donne tant de mal à les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur.

left by poutounou on 15/10/2016  
C'est vrai qu'on a tendance à voir la couleur qui sait nous plaire...
*
L'habit d'Arlequin
*
Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille,
Où l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs.
A mes fables souvent c'est là que je travaille ;
J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs.
Un jour de mardi gras j'étais à la fenêtre
D'un oiseleur de mes amis,
Quand sur le quai je vis paraître
Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis,
Qui, la batte à la main, d'une grâce légère,
Courait après un masque en habit de bergère.
Le peuple applaudissait par des ris, par des cris.
Tout près de moi, dans une cage,
Trois oiseaux étrangers, de différent plumage,
Perruche, cardinal, serin,
Regardaient aussi l'arlequin.
La perruche disait : " J'aime peu son visage,
Mais son charmant habit n'eut jamais son égal.
Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ;
Vous n'y voyez donc pas, ma chère ?
L'habit est rouge assurément :
Voilà ce qui le rend charmant.
- Oh ! pour celui-là, mon compère,
Répondit le serin, vous n'avez pas raison,
Car l'habit est jaune-citron ;
Et c'est ce jaune-là qui fait tout son mérite.
- Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! "
Interrompt chacun avec feu ;
Et déjà le trio s'irrite.
" Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ;
L'habit est jaune, rouge et vert.
Cela vous surprend fort ; voici tout le mystère :
Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir,
Mais qui d'un seul côté regardent une affaire,
Chacun de vous ne veut y voir
Que la couleur qui sait lui plaire. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

left by poutounou on 09/10/2016  
Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal à nos amis les bêtes...
*
L'enfant et le miroir
*
Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir
Un miroir.
D'abord il aima son image ;
Et puis, par un travers bien digne d'un enfant,
Et même d'un être plus grand,
Il veut outrager ce qu'il aime,
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors son dépit est extrême ;
Il lui montre un poing menaçant,
Il se voit menacé de même.
Notre marmot fâché s'en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente ;
Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilà devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
N'as-tu pas commencé par faire la grimace
A ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ;
Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus :
De la société tu vois ici l'emblême ;
Le bien, le mal, nous sont rendus.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

left by poutounou on 05/10/2016  
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidèle,
Tu reçois, pour prix de ton zèle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
Voilà notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misère ?
Va, ma soeur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

left by poutounou on 01/10/2016  
Voici Octobre qui s'en vient à grands pas avec les jours qui raccourcissent encore...
*
Matin d'Octobre
*
C'est l'heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
*
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L'érable à sa feuille de sang.
*
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n'est pas l'hiver encor.
*
Une blonde lumière arrose la nature
Et, dans l'air tout rose,
On croirait qu'il neige de l'or.

left by poutounou on 26/09/2016  
Automne en forêt
*
Un écureuil sur la bruyère
Se lave avec de la lumière
Une feuille morte descend
Doucement portée par le vent
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l'écureuil
Le vent attend pour la poser
Légèrement sur la bruyère
Que l'écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime se balancer
Comme une feuille de lumière.
*
Maurice Carême (1899-1978)

left by Galinette3 on 23/09/2016  

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left by myriam31 on 21/09/2016  

merci d'avoir pensé à l'anniversaire de mon ange,cela me touche beaucoup, tendre pensée à votre toutou ,bien amicalement

left by poutounou on 21/09/2016  
Chers amis des animaux,
*
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’Aïna.
*
Quand nous l'avons secourue, elle était très maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturée. Son état de fragilité ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissé le temps de se refaire une santé…
*
Une fois ses forces retrouvées, Aïna a pu subir une opération. Notre vétérinaire l’a stérilisée, lui a retiré ses tumeurs et l’a amputée de sa patte qu’il était malheureusement impossible de sauver.
*
Aujourd'hui Aïna se remet doucement, grâce à sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre équipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... Aïna signifie « vie » en malgache !
*
Aïna est une championne, elle n’abandonne pas.
*
Et nous non plus…

left by poutounou on 15/09/2016  

La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'épines et de cailloux...
*
La Mort et la Vie
*
Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d'un oeil momifié de pleurs ?
*
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l'herbe et d'épines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?
*
Louise-Angélique BERTIN (1805-1863)

left by choupinou on 14/09/2016  
Que les étoiles éloignent notre tristesse
que les fleurs remplissent notre coeur de beauté
que l'espoir essuie nos larmes a jamais
que le silence nous rende fort.
pensée Amérindienne.
mais que le souvenir de ce passé si fragile a notre âme ,notre amour pour nos petits anges ne s'éteigne a jamais,que la lueur de cette flamme brille pour toujours dans notre chair meurtri,
afin d'y apporter un peu de lumière ,de sérénité et apaise notre douleur,afin que leur sommeil soit en paix....

left by poutounou on 12/09/2016  
C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hérisson,
" une puce", la musique, les poèmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer...
*
Comme il est bon d'aimer
*
Il suffit d'un mot
Pour prendre le monde
Au piège de nos rêves.
Il suffit d'un geste
Pour relever la branche,
Pour apaiser le vent.
Il suffit d'un sourire
Pour endormir la nuit,
Délivrer nos visages
De leur masque d'ombre.
Mais cent milliards de poèmes
Ne suffirait pas
Pour dire
Comme il est bon d'aimer
*
Jean-Pierre Siméon

left by poutounou on 06/09/2016  
Je veux la même et je ne la tuerai pas ; promis ! J'en ferai profiter tout le monde...
*
La Poule aux oeufs d'or
*
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un oeuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?
*
Jean de La Fontaine
Mes poésies préférées

left by poutounou on 02/09/2016  
Disons « au revoir » au mois d’août…..
*
Soleil d'août...
*
Partir sur les sentiers brûlés, écouter battre la garrigue,
Respirer les herbes arrosées d'un soleil d'août, sous les figues...
Fermer les yeux, ouvrir son âme et se gorger des sons d'été,
Se laisser prendre par le calme, s'approprier l'éternité...
Vibrer des souffles d'air humide, sentir la vie souterraine,
Source d'images translucides, d'une douceur souveraine...
Noyer ses yeux dans les couleurs d'une eau limpide, enchanteresse,
Glissant sur les grises rondeurs des gorges arides qu'elle caresse...
Ecouter craquer sous nos pas les souvenirs des argiles,
Délicatement, du bout des doigts, saisir la magie subtile...
Se parfumer de la chaleur qui ensorcelle et qui envoûte,
L'humble berger, le promeneur, sous le torride soleil d'août...
*
Blanche Plume

left by poutounou on 28/08/2016  
Quelle jolie poésie sur l’été qui s’en va tout doucement…
*
L'ETE (Les 4 saisons suite : l'été)
*
Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours.
La libellule s'envole sur les berges de roseaux,
Tandis que l'alouette égrène son chant d'amour
Réveillant dame chouette qui bougonne en sursaut.
*
Maman chevreuil présente son fils tout tacheté
A la forêt, tandis que le roux martin-pêcheur
Donne une leçon d'envol à sa dernière couvée,
Perchée au bord du nid, elle tremble de tout son coeur !
*
Dans la plaine irradiée, le soleil monte au zénith,
Obligeant les animaux à chercher de l'ombre
Dédaignant la mare où les grenouilles vous invitent,
A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes...
*
Une chaleur étouffante règne au milieu des terres
Quand une brise soudaine prosterne tous les blés,
Un éclair précède le grondement du tonnerre.
Un orage se prépare, il faut tout rassembler.
*
Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses,
Complice de nos vacances, tu remplis notre vie,
D'instants merveilleux qui changent la vie en rose,
Au lieu du quotidien qui trop vite ressurgit.
*
Les plages sont désertes, c'est la fin de l'été,
Vacanciers et flâneurs sont retournés en ville :
L'âme débordant d'espaces, d'air pur, de liberté...
Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ...
*
(Jean-Claude Brinette)

left by poutounou on 24/08/2016  
Pour tous nos beaux anges qui nous manquent tant…
*
L'ange envolé.
*
Poète : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.



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