Dur de poser des mots. Tu vieillissais mais tout allait bien, un jour, un mauvais mouvement et une anesthésie nécessaire pour replacer la patte... Le début de la fin... Tout a été si vite, si rapide. J'avais trop mal de te voir partir petit à petit je n'arrivais pas à surmonter ma peine et à passer du temps avec toi, c'était trop dur de te dire adieu. La décision a été prise de te laisser, pas par moi, je n'en avais pas la force. Je voulais faire comme si c'était pas réel, que tu allais guérir même si, tu n'avais plus conscience de ce qui se passait autour de toi, tu était là mais absente. Je t'ai eue à mes 10 ans nous avons passé toute ma jeunesse ensemble, tu étais mon amour, nous étions inséparables. J'ai grandis je suis partie de la maison... Sans toi. Bien sur c'était plus raisonnable, tu avais tes habitudes, tes potes les animaux, du terrain, une grande maison, papa et maman s'occuppaient de toi autant que je le faisais, mais je n'étais plus la, plus à tes côtés. Cette culpabilité me bouffe tellement. J'aurai dû t'emmener dans mon petit chez moi ? A 900 km ? Te déraciner ? Je n'en sais rien, avec le recul je me dis que malgré tout j'aurai du te garder près de moi car à présent je m'en veux. Tu me manques, je ne réalise pas, toujours pas après tout ce temps, que tu n'es plus la. Je ne veux pas le réaliser tu as laissé un vide dans mon coeur. Tu es unique et ta place est grande dans ma vie, à jamais. Tu sais j'ai voulu donner tout l'amour que tu m'as apporté à d'autres animaux. Et je le fais, au maximum, j'essaie de les rendre le plus heureux possible, je pense qu'ils le sont, mais c'est grace à toi, mon chien, ma youyou, qui m'a montré à quel point c'était possible d'aimer. Même si je ne crois pas en grand chose, je crois que tu es maintenant ailleurs, à veiller sur moi, et que tu continues à m'aimer aussi fort qu'avant, car moi je ne cesserais jamais.

A toi petite youyou, mon amie, ma soeur, ma confidente, mon tout. J'espère te retrouver un jour. Je t'aime tu me manques.