Chanson de Fﾃｩlix Leclercq
---------
Pour la mort d'un chien
---------
Il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure !
Il est mort de m'attendre au coin d'une rue,
C'est tant pis pour moi, je n'suis pas venu.
Pourtant, j'avais dit au printemps,
Avec les fleurs, les vents d'avril,
Les hirondelles ont fait des milles,
Lui dire que j'ﾃｩtais au tournant.
Il m'a attendu tout l'ﾃｩtﾃｩ, tout l'ﾃｩtﾃｩ,
Pour qu'ensemble on aille courir dans les champs,
Je lancerai dans la coulﾃｩe
Le bﾃ｢ton qu'il tient entre ses dents.
Quand l'automne est venu, il a vu
Que peut-ﾃｪtre je ne reviendrais plus.
Il a r'culﾃｩ au fond d'la cour,
A pleurﾃｩ la chute des jours.
Le postillon lui a dit : "T'en fais,
Espﾃｨre un peu, encore un mois"
Un voisin lui a dit : "Viens chez moi,
J'ai des enfants, on te guﾃｩrira."
Mais non, il a attendu la neige,
Et elle l'a pris comme un sortilﾃｨge.
Il s'est dit : "Elle le ramﾃｨnera"
Mais j'ai failli encore une fois.
Donc, il est allﾃｩ ﾃ� la ville
Pour essayer de me r'tracer.
Il a passﾃｩ sous toutes les grilles
Et mordu tous les policiers.
Et puis, ﾃｩcﾅ砥rﾃｩ de l'amour,
Des charitﾃｩs, des beaux discours,
Il s'est roulﾃｩ au coin d'la rue,
Attendit qu'on lui passe dessus.
S'il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure !
Il est mort de m'attendre et je l'ai dﾃｩﾃｧu,
Je mﾃｩriterais qu'on ne m'aimﾃ｢t plus.
Pourtant ...

Aujourd窶冑ui, rien qu窶兮ujourd窶冑ui, j窶兮i choisi d窶凖ｪtre la ﾂｫ Jardiniﾃｨre du Bonheur ﾂｻ et de vous offrir ﾃ� chacun et chacune une rose, fleur de l窶僊mour par excellence窶ｦ !!!
*
Je prends la rose...
*
Il est toujours trﾃｨs touchant et charmant, de se voir offrir une rose. Surtout quand c'est un ﾃｪtre cher qui nous la tend... Son odeur, le veloutﾃｩ de ses pﾃｩtales, la dﾃｩlicatesse de sa forme... tout en elle est alliﾃｩ pour nous ﾃｩblouir les yeux et le cﾅ砥r !
*
Si je la traite avec gentillesse et respect, elle fera ma joie... Mais, si je la secoue ou la bafoue, j'aurai ﾃ� m'en repentir ! Il en est ainsi des gens dont j'ai fait le choix de m'entourer... Ils ne demandent que RESPECT et BIENVEILLANCE pour agrﾃｩmenter ma propre VIE... Si je ne suis pas digne de l'AMOUR ou de l'AMITIﾃ� qu'ils me portent... ils sauront vite me le dire ou me le faire sentir. Qui s'y frotte, si pique ! La Vie nous renvoie toujours ce que l'on mﾃｩrite... J'ai la pleine responsabilitﾃｩ de la Rose que j'ai cueillie ou acceptﾃｩe ! Elle ne demande qu'ﾃ� me plaire et ﾃ� mettre de la veloutine dans mon quotidien !
*
AUJOURD'HUI, rien que pour cet AUJOURD'HUI... je choisis d'ﾃｪtre une JARDINIﾃ�RE DU BONHEUR... Je me promﾃｨne dans la ROSERAIE de la Vie, ﾃｩmerveillﾃｩe et reconnaissante de pouvoir le faire !
*
ﾂｩ Jovette Mimeault (1952-2003)

LE Bﾃ５ARD ET LE CLOCHARD
----------
Je suis un beau ﾂｫ bﾃ｢tard ﾂｻ qui fﾃｪte ses deux ans,
Et vis dans la rue depuis pas mal de temps.
Je n'ai pas choisi, tout petit il m窶兮 pris ﾃ� ma mﾃｨre,
Et depuis, je suis lﾃ�, le compagnon de sa misﾃｨre.
Tous les jours, tous les deux, on fait la manche,
Du matin du lundi, jusqu窶兮u soir du Dimanche.
C'est pour quelques Euros, car il faut bien manger,
Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l窶兮vouer.
Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir,
Nous venons tard le matin, et repartons tﾃｴt le soir.
Elle est longue l窶兮ttente, aux pieds de tous ces gens,
Qui jettent un dur regard, ﾃ� ces gueux, ces mendiants.
Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse,
Baissant les yeux, honteux, devant tant de dﾃｩtresse,
Condamnﾃｩs que nous sommes ﾃ� vivre de la quﾃｪte,
Nous savons que pour nous ce n窶册st jamais la fﾃｪte.
Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons,
D'un amour sain, d窶冰n Amour pur, de la passion.
Nous ne possﾃｩdons rien, et ne sommes pas jaloux
De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous.
Il est un homme, je suis un chien, drﾃｴle de couple,
Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple,
Que pour ceux qui pensent au succﾃｨs, et ﾃ� la rﾃｩussite,
Prﾃｪts ﾃ� se battre ou se haﾃｯr窶ｦ pour rﾃｩussir plus vite.
Alors, gens de bonnes maniﾃｨres, responsables civils,
Qui faites les beaux jours des villages et des villes,
N'enlevez jamais ﾃ� cet homme, nommﾃｩ ﾂｫ Le Clochard ﾂｻ,
Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu窶冓l fﾃｻt un ﾂｫbﾃ｢tardﾂｻ.
---------
Gilbert Dumas.

Que c窶册st joli : ﾂｫ un petit brin de tout et n窶冓mporte quoi窶ｦ !!! ﾂｻ
*
Un petit brin...
*
Un petit brin de nostalgie窶ｦ
Un petit brin de poﾃｩsie
*
Un petit brin de chagrin窶ｦ
S'estompera demain
*
Un petit brin de folie窶ｦ
Petit brin de fantaisie
*
Un petit brin de nuage窶ｦ
N'y aura pas d'orage,
*
Un petit brin de tristesse窶ｦ
Rime avec tendresse
*
Un petit brin d'humour窶ｦ
Lui, rime avec amour,
*
Un petit brin de passion...
C'est de la dﾃｩraison.
*
Un petit brin de poﾃｩsie
*
Ecrit ce matin...
*
ﾂｩ Christian Maleysson

Quand l'homme est seul, sur son chemin
Et dans la vie, dans ce monde, seul,
Pris de vertige, son cﾅ砥r a faim,
Alors il aime son ﾃｩpagneul
Son chien fidﾃｨle, son "bon", "vieux", chien.
Quand l'homme est sourd, s'il n'entend plus
La vie, les cﾅ砥rs, dans ce monde sourd,
S'il n'entend plus l'ﾃｩcho des rues,
Alors il aime son chien balourd,
Qui vient lﾃｩcher ses chants dﾃｩchus.
Si l'homme aveugle sentait les yeux
Du chien qui guide ses pauvres pas
Il y verrait un cﾅ砥r joyeux
Et deux soleils... Mﾃｪme sans cela,
Ce chien, il l'aime, puisqu'ils sont "deux".
Si l'homme muet pouvait chﾃ｢tier
Sa dﾃｩchirure et ses malheurs,
Il chanterait son amitiﾃｩ
A son chien vrai, son seul bonheur,
Son grand ami plein de pitiﾃｩ.
... L'homme trop dﾃｩchu, n'a pas criﾃｩ! ...
Son chien, racﾃｩ ou bien bﾃ｢tard,
Lﾃｨche son cﾅ砥r, fruit oubliﾃｩ,
Et ces caresses effacent le noir
Qui tache l'ﾃ｢me de sa vie broyﾃｩe.
Par les lumiﾃｨres de ces yeux, bons,
Levﾃｩs vers lui, pleins d'amitiﾃｩ,
Soumis, fidﾃｨles, l'homme vit les sons,
La vie, la vue, pleins de pitiﾃｩ,
De son "seul", mais... chaud compagnon.

Une lettre d'amour de ceux qui sont passﾃｩs...
----------
Prends l'amour que tu as pour moi
Et rayonne-le vers l'extﾃｩrieur
Permettant de toucher et d'impacter les autres
Prends le souvenir que tu as de moi
Et l'utiliser comme source d'inspiration
Vivre pleinement, significativement et intentionnellement
Prenez l'image que vous avez de moi dans votre esprit
Et permettez-le de vous alimenter
Passer ﾃ� l'action
Profitez de la journﾃｩe
Et se rappeler ce qui est le plus important dans la vie
Prenez soin de moi que vous avez
Et laisse-le te rappeler
Pour prendre soin de soi pleinement
Et douchez-vous de votre propre amour
Et prends la douleur et le chagrin que tu ressens
Suite ﾃ� ma perte
Et alchimisez-le en
Amour, compassion et beautﾃｩ
Construire un chﾃ｢teau
Du naufrage de mon passage
Et permettez-lui de dﾃｩbloquer votre grandeur et votre potentiel
Et vous donner le pouvoir de devenir plus que vous ne pensiez ﾃｪtre capable de l'ﾃｪtre
Et sache que je ne pourrai jamais vraiment te quitter
Et restera toujours ﾃ� tes cﾃｴtﾃｩs
Veille sur toi en esprit
Et que l'amour que j'ai pour toi continue
ﾃ� travers les connexions que vous formez
La gentillesse et la compassion que vous partagez
Et les futures relations et amitiﾃｩs que vous cultivez.
Et jusqu'ﾃ� ce que nous soyons un jour rﾃｩunis
Je resterai avec toi
ﾃ� travers les tempﾃｪtes et le chaos de la vie
Et je suis toujours ﾃ� tes cﾃｴtﾃｩs
Marcher avec toi, rire avec toi, pleurer avec toi et sourire avec toi
Et je suis fiﾃｨre de toi d'ﾃｪtre forte
Je suis fiﾃｨre de toi pour ton courage
Et je suis fiﾃｨre de toi d'ﾃｪtre toi.
------
Mots de Tahlia Hunter

L窶凖ｮle de mes rﾃｪves, entourﾃｩe de ﾂｫ coeurs de poils ﾂｻ窶ｦ Joli rﾃｪve... !!!
*
L'ﾃｮle de mes rﾃｪves
*
J'aimerais possﾃｩder une ﾃｮle
Une ﾃｮle perdue dans un ocﾃｩan sans fin
Oﾃｹ je vivrais une vie sans contrainte
Sans loi, sans misﾃｨre et sans haine
Oﾃｹ la peur n'existerait pas
Oﾃｹ le mal ne frapperait pas
Perdue avec mes rﾃｪves, mes amours
Ne connaissant que la nuit et le jour
Mais pas les heures, les annﾃｩes
Pas mﾃｪme le regret d'une sociﾃｩtﾃｩ
Une vie merveilleuse
Oﾃｹ je vieillirais heureuse
Parce que tu nais, tu as besoin d'amour
Tu grandis, tu reconnais l'amour
Tu t'ﾃｩpanouis, tu dﾃｩcouvres l'amour
Tu vieillis et tu comprends l'amour
*
Monique Gagnon

La chanson du souvenir.
--------
Dans le vol tremblant de l'heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.
Et quand sa course l'emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d'une voix longtemps morte
Murmure encore des adieux.
Ainsi chaque heure envolﾃｩe
Du nid fragile des jours
Nous fait plus inconsolﾃｩe
La perte de nos amours!
------
Armand Silvestre.

La mﾃｩmoire est dans le coeur, MERCI de votre reconnaissance
MERCI
Non pas pour ce que vous dites,
Non pas pour ce que vous faﾃｮtes,
mais pour ce que vous ﾃｪtes.
Pour vos larmes qui coulent et ont coulﾃｩes,
Pour vos coeurs qui battent,
Pour vos ﾃｩtincelles dans les yeux,
Pour vos bras grands ouverts,
Pour votre chaleur humaine.
MERCI pour votre soutien en ces jours difficiles,
moment difficile, de tristesse, mﾃｩlancolie.
"MERCI d'ﾃｪtre ici, avec moi", sur ce merveilleux cimetiﾃｨre
ou repose ﾃｩternellement tous nos petits compagnons.
" MERCI pur mes petits amours"
POLKA, TITUS et PAMPAN petit lapin de ma fille.
MERCI de vos pensﾃｩes en leur jour anniversaire respectif.
choupinou (Babeth)

Mon maﾃｮtre,
-------
A toi qui pleures mon dﾃｩpart ...
Remets de la lumiﾃｨre dans ta vie.
J'en fais encore partie
N'aie aucun doute.
Je te vois, je t窶册ntends, je sens la chaleur de ton souffle et je frﾃｴle tes larmes.
Je n窶兮i pas les moyens physiques de manifester ma prﾃｩsence, mais je suis lﾃ�, ﾃ� tes cﾃｴtﾃｩs.
J窶兮i un peu perdu la notion du temps et de l窶册space.
Tout est si grand ici! Tu devrais voir les couleurs magnifiques que je ne peux dﾃｩcrire et tous ces ﾃｪtres d窶兮mour qui m窶册ntourent.
Oui il y a un paradis! Il est beau, tellement beau!
Tout comme cet amour que je te porte.
Je crois rﾃｪver et pourtant ma rﾃｩalitﾃｩ est bien palpable.
Que de lﾃｩgﾃｨretﾃｩ! C窶册st ce que je ressens... la lﾃｩgﾃｨretﾃｩ.
Tout est possible ici.
Je ne suis pas ﾂｫ en fin de vie ﾂｻ, je suis ﾂｫ ENFIN EN VIE ﾂｻ ... alors que vous, vous parlez de ma mort.
Ne laisse pas le chagrin alourdir ton cﾅ砥r alors que la joie dﾃｩborde pour moi en ce moment.
Mes moments de tristesse surviennent lorsque je te vois pleurer.
Ne perds pas ce temps prﾃｩcieux.
Vis! C窶册st ton devoir actuel.
Souviens-toi de ta mission...oui je sais sur terre on ne se souvient pas de cette mission.
Alors ﾃｩcoute ton ﾃ｢me, ton cﾅ砥r.
Ils dﾃｩsirent te parler et te dire comment profiter pleinement de ton passage sur terre.
ﾃ� toi qui pleures mon dﾃｩpart, je t窶冩ffre mon sourire et mes rires que tu connais si bien.
Prends-les et distribue-les.
Cette joie de vivre ne doit pas se perdre.
Je veux t窶册ntendre chanter, te voir danser!
Remets de la lumiﾃｨre dans ta vie.
J窶册n fais encore partie,
Cette joie de vivre ne doit pas se perdre.
Je veux t窶册ntendre chanter, te voir danser!
Remets de la lumiﾃｨre dans ta vie.
J窶册n fais encore partie, n窶兮ie aucun doute!
Mﾃｪme d窶冓ci, je t窶兮ime toujours mon Maﾃｮtre d'Amour.
Mﾃｪme d窶冓ci, je t窶兮ime toujours mon Maﾃｮtre d'Amour.
-----
Ton ami ﾃ� 4 pattes qui t'envoie de grosses lﾃｩchouilles.

Le petit nuage
*
Un petit nuage blanc
Pleurait tout doucement
Le ciel bleu s'approcha
Et demanda tout bas :
Dis-moi petit nuage
Dis-moi quel est ton ﾃ｢ge
*
Le nuage rﾃｩpondit
Tout en sﾃｩchant sa pluie
Je viens de l'ocﾃｩan
Et depuis bien longtemps
Je n'ai pas vu ma mer
Cela me dﾃｩsespﾃｨre
Et je me sens si vieux
En traversant les cieux
Je ne suis qu'un nuage
C'est tellement dommage
*
Pourquoi pleurer nuage ?
Toi au moins tu voyages
Quand ton ami le vent
Te pousse nonchalant
Bien au-dessus des villes
Jusqu'au-delﾃ� des ﾃｮles
Moi triste ciel immobile
Pauvre dﾃｩcor inutile
Je regarde l'astre d'or
Qui tourne tourne encore
Et quand descend la nuit
O combien je m'ennuie
De n'ﾃｪtre qu'une toile
Oﾃｹ brillent les ﾃｩtoiles
Je suis ciel pas nuage
C'est tellement dommage
*
Quand ils eurent parlﾃｩ
Je me suis ﾃｩveillﾃｩ
Et dehors ﾃｴ merveille
Brillait un beau soleil
Dans un coin de ciel bleu
Paisible et silencieux
Un petit nuage blanc
Passait tout doucement.
*
ﾂｩ Robert Lasnier

Quand l'homme est seul, sur son chemin
Et dans la vie, dans ce monde, seul,
Pris de vertige, son coeur a faim,
Alors il aime son ﾃｩpagneul
Son chien fidﾃｨle, son "bon", "vieux", chien.
Quand l'homme est sourd, s'il n'entend plus
La vie, les coeurs, dans ce monde sourd,
S'il n'entend plus l'ﾃｩcho des rues,
Alors il aime son chien balourd,
Qui vient lﾃｩcher ses chants dﾃｩchus.
Si l'homme aveugle sentait les yeux
Du chien qui guide ses pauvres pas
Il y verrait un coeur joyeux
Et deux soleils... Mﾃｪme sans cela,
Ce chien, il l'aime, puisqu'ils sont "deux".
Si l'homme muet pouvait chﾃ｢tier
Sa dﾃｩchirure et ses malheurs,
Il chanterait son amitiﾃｩ
A son chien vrai, son seul bonheur,
Son grand ami plein de pitiﾃｩ.
.... L'homme trop dﾃｩchu, n'a pas criﾃｩ ! ...
Son chien, racﾃｩ ou bien bﾃ｢tard,
Lﾃｨche son coeur, fruit oubliﾃｩ,
Et ces caresses effacent le noir
Qui tache l'ﾃ｢me de sa vie broyﾃｩe.
Par les lumiﾃｨres de ces yeux, bons,
Levﾃｩs vers lui, pleins d'amitiﾃｩ,
Soumis, fidﾃｨles, l'homme vit les sons,
La vie, la vue, pleins de pitiﾃｩ,
De son " seul", mais... chaud compagnon.

Ta vie de chien ( Sylvie Vartan )
----------
Le chien est un prﾃｩcieux rﾃｩconfort lors d'une sﾃｩparation ﾃ� condition qu'il soit bien tenu ﾃ� l'ﾃｩcart des conflits entre les personnes,
mais hﾃｩlas, ce n'est pas toujours le cas, bien au contraire.
----------
On est tous les deux mon chien,
Moi ma peine, toi ton coussin,
C'est toujours la mﾃｪme scﾃｨne
Quand les gens que j'aime,
Brillent par toute leur absence.
Encore tous les deux mon chien,
Tu somnoles dans ton coin,
Tu me couves d'un regard
Plein de tendresse en vigilance.
Ton maﾃｮtre et moi, tu sais bien
Qu'entre nous, c'est temps de chien.
Tu ne peux pas savoir pourquoi,
Tes balades au bois,
Tu les dois ﾃ� l'un comme ﾃ� l'autre.
Pour toi, les problﾃｨmes humains
Se rﾃｨglent en lﾃｩchant les mains.
Fidﾃｩlitﾃｩ, tu connais !
T'es pas lﾃ� pour compter les fautes.
Et moi j'ai besoin de ta vie de chien.
C'est un peu comme mon dernier refuge
D'avoir ta bonne tﾃｪte ﾃ� portﾃｩe de ma main,
Et d'oublier ces gens qui me jugent.
Et moi j'ai besoin de tes bons yeux de chien,
Pour changer des regards qu'on me lance.
J'ai besoin de ta vie de chien,
Sitﾃｴt qu'elle revient s'installer, l'absence.
Tu sens ﾃ� des petits riens,
Que je ne suis pas trﾃｨs bien,
Tu sais que ma vie et moi
Quand plus rien ne va,
On se regarde en chiens de faﾃｯence.
Mais si ton maﾃｮtre revient,
Obﾃｩis ﾃ� ton instinct,
Montre lui toute ta joie,
Faut pas compliquer l'existence.
Et moi j'ai besoin de ta vie de chien.
C'est un peu comme mon dernier refuge
D'avoir ta bonne tﾃｪte ﾃ� portﾃｩe de ma main,
Et d'oublier ces gens qui me jugent.
Et moi j'ai besoin de tes bons yeux de chien,
Pour changer des regards qu'on me lance.
J'ai besoin de ta vie de chien,
Sitﾃｴt qu'elle revient s'installer, l'absence.

Une belle planﾃｨte oﾃｹ tout ne serait qu窶僊mour, avec vous ﾃ� nos cﾃｴtﾃｩs pour toujours窶ｦ
*
LE POﾃ�TE
*
Je prendrai dans ma main gauche
Une poignﾃｩe de mer
Et dans ma main droite
Une poignﾃｩe de mer
Puis je joindrai mes deux mains
Comme pour une priﾃｨre
Et de cette poignﾃｩe de boue
Je lancerai dans le ciel
Une planﾃｨte nouvelle
Vﾃｪtue de quatre saisons
Et pourvue de gravitﾃｩ
Pour retenir la maison
Que j'y rﾃｪve d'habiter.
Une ville. Un rﾃｩverbﾃｨre.
Un lac. Un poisson rouge.
Un arbre et ﾃ� peine
Un oiseau.
Car une telle planﾃｨte
Ne tournera que le temps
De donner ﾃ� l'Univers
La pesanteur d'un instant.
*
(Gilles Vigneault)

Il ﾃｩtait une fois窶ｦ
---------
Il ﾃｩtait une fois un chien
Qui cherchait une main.
Une main chaude et douce,
Qui le caresserait de la tﾃｪte aux reins.
------
Partout il chercha cette main.
De l窶兮ube ﾃ� l窶兮urore, du soir au matin,
Sur tous les chemins,
Mais nulle part de douces mains.
------
Il tomba dans le chagrin.
Mille larmes coulaient de ses yeux de chien.
Il pleura et pleura longtemps,
Mais rien, toujours pas de douce main.
------
ﾂｫ Mﾃｩdor, Mﾃｩdor ﾂｻ窶ｦ
Rﾃｩveilles-toi mon chien!
Un frisson le parcourut de la tﾃｪte aux reins窶ｦ
La voilﾃ� la douce main qui fait tant de bien.
------
Plus de larmes, plus de chagrin.
Ce n窶凖ｩtait qu窶冰n mauvais rﾃｪve;
Un vilain rﾃｪve de chien窶ｦ
Tout est bien qui finit bien.

Je connais cet Amour ! C窶册st l窶僊mour de nos Anges pour nous, l窶僊mour pur窶ｦ !!!
*
HYMNE ﾃ� L'AMOUR
*
L'amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas,
ne se gonfle pas d'orgueil ;
il ne fait rien de malhonnﾃｪte ;
il ne cherche pas son intﾃｩrﾃｪt ;
il ne s'emporte pas ;
il n'entretient pas de rancune ;
il ne se rﾃｩjouit pas de ce qui est mal,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout,
il fait confiance en tout,
il espﾃｨre tout, il endure tout.
*
(1Co 13)

Vieux
-----
Voilﾃ�, je suis devenu vieux et fatiguﾃｩ
Voilﾃ� que je suis devenu un animal ﾃ｢gﾃｩ.
Mes poils sont devenus blancs
Je marche plus lentement
J窶兮i moins envie de sortir
Moins envie de courir
Mais je vous aime tout autant.
Je suis un animal ﾃ｢gﾃｩ
Mais mon amour pour vous n窶兮 pas changﾃｩ.
Il n窶凉 a pas si longtemps
Je gambadais encore comme un enfant
Mais le poids des annﾃｩes maintenant
Se fait de plus en plus pressant.
J窶兮i du mal ﾃ� me lever
Et je dois bien vous l窶兮vouer
Je prﾃｩfﾃｨre rester couchﾃｩ et me faire caresser.
Je suis un animal ﾃ｢gﾃｩ
Qui ne veut qu窶凖ｪtre aimﾃｩ.
La fin de ma vie arrive lentement
Mais en regardant toutes ces annﾃｩes passﾃｩes
Je dois dire que je suis content
D窶兮voir fait partie de votre foyer.
Depuis que je suis tout petit
J窶兮i toujours ﾃｩtﾃｩ en votre compagnie.
Ensemble, nous avons tout partagﾃｩ
Les bons et les mauvais cﾃｴtﾃｩs.
Mais je vais pour la seule fois vous abandonner
Car je suis un animal ﾃ｢gﾃｩ
Et mes jours prﾃｨs de vous sont comptﾃｩs.
Surtout ne m窶册n veuillez pas
Car ce n窶册st nullement mon choix
De vous laisser ici-bas.
Continuez ﾃ� m窶兮imer, ﾃ� me dorloter
Prenez soin de moi comme quand j窶凖ｩtais bﾃｩbﾃｩ
Et mﾃｪme si je suis devenu un animal ﾃ｢gﾃｩ
Mon amour pour vous reste dﾃｩmesurﾃｩ.
---------
Myriam Bled.

Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩ.
-----
Toi avec qui je partageais tout,
Tu savais tout de moi, mes joies, mes peines.
Attentif au moindre de mes gestes, de mes pas.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩ.
-----
Toi et moi, nous finissions par nous ressembler.
Un regard, un geste, et on se comprenait.
Un mot, un clin d'oeil, je savais ce que tu voulais.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩe.
-----
J窶兮i tendrement tenu ta patte jusqu'ﾃ� la fin.
Je n窶兮i pas pu empﾃｪcher mes larmes de couler.
Te rassurer avant ton dﾃｩpart pour ce long voyage.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩe.
-----
Je devais te laisser partir avec dignitﾃｩ.
Avec le moins de souffrance possible.
Mﾃｪme si tu laisses un vide immense.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩ.
-----
Je sais que tu es parti pour un monde meilleur.
Les larmes coulent aujourd'hui sur mes joues,
Tu vas me manquer. Mais tu es vivant. Ailleurs.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩ.
-----
Tu cours, tu abois, tu es vivant, ﾃ� nouveau.
Tu n'es pas seul
Plus de maladies, plus de souffrances. En paix.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩe.
-----
Je sais que nous nous retrouverons un de ces jours.
Que nous ferons de nouveau de grandes balades.
Que tu te blottiras contre moi, comme si souvent.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩ.
-----
Et tout ce que tu m'as appris, je le retiendrai.
Regarder le monde avec tes yeux de chien.
ﾃ営outer la vie, la vivre, et aimer l'instant prﾃｩsent.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,.
Tu es enfin libﾃｩrﾃｩ !
-----
Texte de Claude Cotard

LE LIVRE DE LA VIE
*
Le livre de la vie est le livre suprﾃｪme
Qu'on ne peut ni fermer ni ouvrir ﾃ� son choix
Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois
Et le feuillet fatal se tourne de lui-mﾃｪme
On voudrait revenir ﾃ� la page oﾃｹ l'on aime
Mais la page oﾃｹ l'on meurt est dﾃｩjﾃ� sous nos doigts
*
(Lamartine)
*
Que c窶册st joliment dit par Monsieur de Lamartine !!! Me voilﾃ� de retour. Je vais un peu mieux dﾃｩjﾃ�窶ｦLe choc m窶兮 quand mﾃｪme fait perdre 5 kilos en 4 jours !!! Lﾃ� je remange un petit peu. Je voulais juste vous remercier toutes et tous pour vos si gentils messages qui m窶冩nt fait tant de bien. Je voulais aussi vous dire ﾂｫ Carpe diem ﾂｻ : ﾂｫ cueillez le jour prﾃｩsent sans vous soucier du lendemain ﾂｻ. Nous sommes si ﾂｫ fragiles ﾂｻ et d窶冰n jour ﾃ� l窶兮utre tout peut s窶凖ｩcrouler. Je sais de quoi je parle pour l窶兮voir dﾃｩjﾃ� vﾃｩcu ﾃ� plusieurs reprises. Alors profitez ﾃ� fond de la vie et ne remettez pas les beaux moments au lendemain, sinon il sera peut-ﾃｪtre trop tard窶ｦ
*
Je vous embrasse toutes et tous et Merci encore pour votre soutien窶ｦ !!!
*
Poutounou

Je voudrais ﾃｪtre窶ｦ un oiseau,
---------
Pour pouvoir m窶册nvoler lﾃ� haut,
Aller de plus en plus haut,
Voir que le monde est beau,
Je voudrais ﾃｪtre un oiseau窶ｦ
Je voudrais ﾃｪtre窶ｦ une hirondelle,
Je dﾃｩploierais mes deux ailes,
Pour m窶册nvoler ﾃ� tire d窶兮iles,
Aller vers le Soleil,
Dﾃｩcouvrir le monde et ses merveilles窶ｦ
Je voudrais ﾃｪtre窶ｦ un papillons aux mille couleurs,
Pour aller de fleur en fleur,
Butiner leur miel d窶兮mour,
Jour aprﾃｨs jour,
Se poser au centre de leur coeur,
Et recueillir ce qu窶册lles ont de meilleur窶ｦ
Mais je ne suis qu窶冰ne femme窶ｦ
Avec ses pleurs, avec ses drames,
Mais je ne suis qu窶冰ne femme窶ｦ
Avec son rire, avec son charme,
Et pour un rien mon cﾅ砥r s窶册nflamme,
Car je ne suis qu窶冰ne femme.
----------
Franﾃｧoise Bexiga